Santa Caterina del Sasso

Ce matin, le car nous a conduit jusqu’à l’embarcadère d’Intra. Le village dans lequel se trouve notre hôtel. De là, nous avons pris le bateau jusqu’à Santa Caterina del Sasso pour visiter l’ermitage éponyme. Sainte Catherine est née princesse d’Alexandrie en 294. Comme c’est une princesse, on la représente souvent très belle, bien habillée, bien coiffée. Elle est aussi très instruite. Lorsqu’elle rencontre l’empereur Maximin II Daïa, celui-ci est impressionné par son verbiage. Fervante Catholique, elle tente de le convertir. Celui-ci tombe à court d’arguments contre elle et fait venir tous les savants de son royaume en promettant une forte récompense à celui qui parviendrait à contrer les arguments de Catherine. À chaque fois qu’un savant échoue contre les arguments de Catherine, l’empereur, fâché, fait exécuter plusieurs personnes déjà converties au Christianisme. Catherine est belle et intelligente, l’empereur à plusieurs reprises veut la forcer à devenir sa femme. Celle-ci refuse à chaque fois, car elle est déjà promise à Dieu. Lorsqu’elle est enfermée dans un cachot sans nourriture, Dieu lui vient en aide. Une colombe lui apporte tous les jours de la nourriture céleste, et les anges soignent ses plaies. À tel point que lorsque l’empereur la sort du cachot pour renouveller sa demande, elle est encore plus belle. Comme elle se refuse à lui une fois de plus, il veut l’attacher à une roue, mais Dieu intervient, la roue cède avec une telle puissance que plusieurs païens meurent au passage. L’empereur fait trancher la gorge de Catherine avec une épée, et c’est du lait qui jailli de ses veines, plutôt que du sang.

Notre guide, Martia, nous a expliqué que pour cette raison, sainte Catherine était souvent représentée avec une épée et une roue.

De gauche a droite : Sainte Lucie était très convoitée pour ses jolis yeux, alors pour qu’on lui fiche la paix et qu’on arrête d’essayer de la marier, elle se les arrachés. On peut voir ses yeux représentés sur sa tunique. C’est la patronne des aveugles. Sainte Madelaine au centre et Sainte Catherine à droite, qu’on reconnait au fragment de roue.

 

 

Dans le dessin déchiré du bas, on peut voir au dessus à gauche un demi Christ en croix
La presse pour le vin, les olives, … et d’autres
Au premier étage (au dessus des arcades) vivaient les soeurs
Comme dans saint Victor, les murs et les plafonds sont peints. Nous ne sommes pas resté longtemps à l’interieur de l’église car une messe y était donné en Italien par les Franciscains de Bettanie. C’est un ordre un peu particulier. Mixte, et on est libre de prononcer ses voeux ou non. Les frères et les soeurs portent une toge bleu ciel et des sandales foncées, hiver comme été.
Ce gisant, c’est Alberto Besozzi. Quand l’ermitage fut laissé à l’abandon à cause de la trop petite quantité de monde, il est venu vivre là en ermitage. On l’a rappellé en ville pour qu’il vienne chasser les loups.

Martia nous a expliqué que le surnom « del sasso » veut dire « des pierres ». Parce qu’il y a eu un miracle, à savoir que la falaise s’est un peu écroulée mais certaines pierres sont restées à quelques mètres de hauteur au lieu de débouler sur les moines. Bien plus tard, on a quand même entrepris des traveaux pour retirer les rochers menaçants.

Premières visites

Notre chambre a une vue sur l’un des jardins. La pelouse est superbe et l’on voit un puit semblable à celui auquel Blanche-Neige fait le voeu de rencontrer un prince charmant dans le Disney.

Mais bon, personellement, j’ai déjà un jeune homme charmant qui partage ma vie donc je n’ai pas besoin d’adresser une prière de cet ordre-là au puit.

Derrière le jardin, il y a un hangar délabré. J’apprendrai dans la journée qu’il s’agit d’une ancienne fabrique de tissus du Suisse qui a racheté le cloitre avant qu’il n’appartienne à l’hôtel. Et juste derrière, on aperçoit le clocher en cuivre d’une église, qui ressemble du coup à Saint Aubin de Namur.


Au petit déjeuner, je fais la connaissance de Pierre (aka Indiana Jones, c’est le surnom que je lui donnais avant de savoir comment il s’appellait) et son épouse Monique. J’aperçois une dame toute seule à une autre table, et je lui propose de se joindre à nous. Elle s’appelle Marie-Louise et elle a l’air sympa. Isabelle et Daniel se joignent à nous également. Isabelle s’étonne que les menus soient écrits en Italien, Allemand, Français et Anglais mais pas en Néerlandais. « … Pourtant Intersoc organise aussi des visites à Verbania pour les flamands! » nous dit-elle. Peut-être craint-elle une certaine forme de discrimination envers son mari, car Daniel est Flamand. Je pense plutôt que l’hôtel écrit ses menus dans la langue des pays limitrophes. J’ai essayé de le lui expliquer mais il y avait du bruit dans le réfectoire. Il est possible qu’elle ait mal compris. Le personnel de l’hôtel nous distribue ensuite deux feuilles par table. L’une avec le menu de midi (« Déjeuner »), l’autre avec le menu du soir (« Diner »). On nous demande de noter quelle entrée et quel plat on veut pour chaque repas. La pauvre Isabelle avait décidément bien du mal à comprendre comment faire part de ses choix. (peut-être à cause des appellations françaises) On avait beau lui dire qu’il fallait choisir une entrée et un plat principal par feuille, elle nous a répété au moins trois fois : « C’est une feuille pour nous et une pour vous? »

À 10h, le patron de l’hôtel, Luciano, nous a présenté les lieux en français avec une présentation powerpoint (ou plutôt une vidéo muette reprennant une série de photos, qu’il met régulièrement sur pause) Il nous explique que notre hôtel, il Chiostro, est un ancien cloître racheté par un suisse alemanique. Ce qui ressemble à Saint Aubin, c’est la basilique Saint Victor. Nous sommes entrés à l’intérieur cet après-midi Pierre-Yves et moi, et j’ai été impressionnée par la qualité des fresques murales. Même si elles semblent usées et noircies, on peut voir dans les dessins de tels reliefs qu’on pourrait les prendre pour des statues. Les vitraux sont très beaux aussi, et avec le soleil qu’on a, ils sont très lumineux. La basilique fait un appel aux dons pour restaurer les murs qui sont assombris avec le temps.

Luciano dans sa présentation nous a également montré quelques endroit-clés des environs, et Colette nous disait lesquels étaient prévus, et lesquels pouvaient être fait lors d’un après-midi.

Ensuite nous avons pris un apéritif puis le diner. À table, j’ai essayé de faire la connaissance de participants dont je ne connaissais pas encore le nom. (Ben oui, je cherche toujours à marquer des points) Cette fois, j’étais entourée de Gaby et Charles. Il était dur de la feuille et semblait désorienté. En recevant son poisson pané, il a renvoyé le serveur en lui disant que non, lui, il avait demandé du poisson, « pomidor ». On lui présente alors les pennes sauce tomate et mozzarella, mais il n’a pas l’air satisfait. Gaby lui répète gentiment :

« Charles, tu avais demandé le poisson ou les pâtes? »

« Je voudrais les frites. »

Finalement, il a mangé les pâtes.

J’étais déjà un peu assommée d’avoir bu plus d’alcool que d’ordinaire quand Colette annonça que ce serait bien qu’on garde nos places pour les repas. Parce que pour certaines personnes, c’est plus rassurant d’être toujours assis à la même place. J’ai tout de même trouvé assez d’énergie pour demander à ce qu’on puisse un peu changer de table d’une journée à l’autre. Et nous avons obtenu de pouvoir changer de place à notre table.

Avec le changement de température, de parfums, de musiques (le clocher de st Victor par exemple), de langue ; la visite du cloître, les conversations sur la musique des années 70 (au cas où on se souviendrait de leur jeunesse) et mes règles qui avaient atteint leur paroxysme, j’étais vraiment claquée. J’ai zappé le dessert pour pouvoir me reposer un peu.

Dans l’après midi, après la visite de Saint Victor, nous sommes allés près du Lac Majeur, d’abord en le longeant par la gauche, puis après un rapide passage à l’hôtel pour reprendre de l’eau, nous sommes allés en direction du théâtre en forme de galets. Là, on a vu plein de jeunes torses nus jouer au beach volley (Ou du moins essayer). On aurait bien aimé déguster une glace en terrasse mais il n’y avait plus que des machins industriels, alors on s’est ravisés.

De retour à l’hôtel pour le souper on a pu s’asseoir en bout de table et discuter avec des seniors bien plus vifs de corps et d’esprit. Ouf! J’ai senti une légère réticence de la part de Pierre dont la place était dès lors légèrement décalée par rapport à midi. Et Daniel et Isabelle n’avaient pas l’air tellement enchantés de se retrouver à nos places… mais finalement ça a été pour eux, ils bavardent facilement.

Demain, il est prévu de prendre le bateau au matin pour visister Santa Caterina del Sasso. Ensuite, on a le choix entre pique-niquer sur place et puis de faire un peu de grimpette. Ou bien rentrer à l’hôtel pour le repas de midi et puis faire ce qu’on veut. Je ne suis pas tellement sportive, mais je pense que faire un peu de grimpette avec des seniors en bonne santé physique et mentale est une option raisonnable.

À demain pour les nouvelles.

Voyage à Verbania

Cette année, nous partons en vacances à Verbania, une commune située sur le lac Majeur, en Italie, avec Intersoc. Comme nous sommes tous les deux membres de la Mutualité Chrétienne, nous avons droit au tarif préférentiel.

Lors de la réservation, la dame au bout du fil en notant nos numéros NISS me prévient. Nous sommes largement sous la moyenne d’âge. Personnellement, j’aime bien voyager avec des personnes plus  âgées. Elles marchent calmement, discutent sans crier et ont généralement de la culture générale à partager. En plus, on est facilement considérés comme des mascottes, et j’aime bien ça. Je vérifie auprès de Pierre-Yves. Ça lui convient aussi.

Jeudi 30 mai. Alors que le soleil ne s’est pas encore levé, Pierre-Yves et moi ne pouvons pas dormir. Est-ce l’euphorie du départ? La crainte d’oublier quelque chose d’essentiel? Rien à faire. Après une nuit complète à essayer de dormir nous nous résignons. Il est près de 4h du matin lorsque nous entammons notre petit déjeuner. Notre train est à 6:20 à Braine-le-Comte. Ça nous laisse le temps de finir un film commencé plus tôt dans la nuit.
Le train n’affiche aucun retard. Ce que je considère comme une bénédiction. Arrivé à Bruxelles-Midi, nous repérons quelques sexagénaires. Probablement notre groupe. J’essaye de deviner leur noms. Il y aura probablement un ou une Michel(e), un Christian ou une Christiane, peut-être une Myriam, un Daniel ou un Thierry, un Jean-quelque chose, peut-être une autre Catherine.

Colette, notre accompagnatrice, arrive et met un peu de temps à comprendre qu’on fait partie du groupe. Tout le monde est là, nous pouvons suivre notre chauffeur jusqu’au car. Nous faisons la connaissance de Nathalie et Jean-Paul (Yes! Un point)
Première pause à Namur pour prendre d’autres passagers.
Seconde pause à Arlon pour changer de chauffeur.
Et puis c’est parti pour l’aventure! Nous passons à proximité de la forêt noire, au Luxembourg, puis en France, près de Strasburg, ou nous faisons vers 10:30 une petite halte pour nous dégourdir les jambes. Nous faisons une pause de midi en France, vers 14h (ce qui fait qu’on trouve facilement une place assise). J’en profite pour acquérir un couvre-chef qui complétera certainement à merveille la tenue que je portais à Pâques, et que j’ai hâte de remettre à l’assomption. Nous faisons alors plus ample connaissance avec Daniel et Isabelle (Yes, encore un point!)

Puis vers 16:00, nous éteignons nos gsm pour traverser la Suisse car il n’y a pas le même système de tarification que dans l’Union Européenne, et qu’on risque de douiller si on reçoit quelque chose de Belgique.

Enfin, vers 20:00, nous arrivons en Italie. La petite route qui mène à Verbania ressemble à la route Marche-La Roche (la flotte en contrebas à gauche et la roche tout contre nos flancs à droite) mais en plus impressionnant, évidemment. Les routes sont étroites. Pas facile de s’y croiser. Quand on a croisé un autre autocar on était bien contents d’être du côté des rochers. Toutes ces montagnes sont belles, majestueuses. On y voit plein de petites maisons quatre façades peintes en jaune, rose, saumon…
Et le lac Majeur est beau aussi. On y voit des îlots (les trois iles Borromee, du nom de leur propriétaires et l’ile aux pêcheurs) et beaucoup de petits bateaux. J’ai essayé de prendre des photos, mais à contre-jour, c’est trop moche par rapport à la beauté que c’est en réalité. Je préfère profiter du paysage et acheter des cartes postales avec des belles photos dessus. En plus, forcément, ça ressemble aux photos que j’avais prises lors de mon voyage à Lugano avec Bonne-Maman, Louise et Gaetane. Donc, pas la peine d’en refaire. ^^
Nous arrivons à l’hôtel Il Chiostro, dans le village de Intra. Le souper (Qu’ils appellent « diner »  dans la version française du menu) est copieux. Nous y faisons la connaissance de Martine, Annie et Alfred. (zut, pas de point en plus cette fois-ci.)
Notre chambre est petite et coquette avec deux matelas simples sur un lit double. On va bien dormir.

Basilika : le retour de Neville

Je regardais mes ongles avec déception. Ils étaient bien abîmés, rongés par des journées de travail sans doute un peu trop chargées. Pour ne pas empirer la situation, je m’en allai chercher mon coupe-ongles dans la salle de bain.

Mon regard se porta presque immédiatement de l’autre côté de la fenêtre. Je fus d’abord frappée de constater la présence d’un second habitant. Quand soudain, je m’apercu qu’il ne m’était pas inconnu. En effet, sur la gauche, Neville se dressait, comme surgissant d’entre les morts.

Comme surgit des limbes, Neville était de retour

 

Basilika ne semblait nullement incommodée par la présence de ce dernier. Au contraire. On eût dit qu’elle cherchait à aller à sa rencontre. Peut-être même qu’il l’aidait à grandir et à pousser. Allez savoir ce que ces deux-là pouvait bien partager, la journée durant! Il suffisait de leur donner à boire pour observer, quelques heures plus tard, une nette évolution.

 

Gisèle va de mal en pis, mais la nature toujours revit

Salut à tous. Gisèle va de mal en pis malgré le retour du soleil, et la présence régulière de pluie. Mais je suis convaincue que plus longtemps elle vivra, plus longtemps elle pourra s’adapter à notre climat, et transmettre à ses descendants ses supers techniques de survie en milieu hostile…

Quant à Neville, il manquait vraiment de trop de place que pour pouvoir s’épanouir et assurer sa descendance. En revanche, le pot et la terre qui l’ont accueilli abritent depuis deux semaines des graines de basilic. J’ai suivi les instructions de l’emballage, qui disaient de semer de mars à mai. Et il semblerait que quelques feuilles commencent déjà à sortir de terre. Je me réjouis donc déjà de suivre désormais les aventures de Basilika. La voyez-vous pointer le bout de ses feuilles?

Gisèle est sur le déclin

Gisèle commence à flétrir. À ce stade, je pourrais la consommer, mais comme c’est mon tout premier poivron maison, je n’ai vraiment pas le coeur à la découper en morceaux. Je préfère continuer d’observer la nature et le temps faire leur oeuvre.
Gisèle se racrapote. Ça me fend le coeur, quand je me souviens comment elle a pu être belle, verte, pleine de vie. …C’est la nature. On ne peut rien là-contre!

Quand on a pas de tête, on a le train! Sauf peut-être s’il neige…

This morning, I was afraid to arrive too late at the station, as I woke up still a bit tired. As it had snow yesterday and the whole night long, I had a chance the train of 08:01 would be delayed too. I arrived at 08:05, and the train was just announced as coming soon. I arrived at the track exactly at the same time as the train did. piuu. It seems I am lucky. Then, I practiced Dutch a bit on my smartphone when I saw on messenger an ex flatmate asking for some news from me. I explained her that I was happy as I can do some teleworking from January on. Every week I save two hours of my life to do something else than go to job and back. At this time, I realise the ugly truth: I forgot my working laptop home! I arrive at Brussels-Central after almost one hour of travel, and planned to spend another hour in the train to go back home. Due to the snow, the earliest train back is cancelled. All the other ones are delayed. fucking_live!
#snow #train

Vanmorgen, haastte me om de trein van 08:01 te kunnen opnemen. Ik dacht dat de trein ook een vertraging zou hebben met een beetje geluk aangezien de sneeuw. Ik ben op 08:05 aan het station gekomen. De trein was juist komende. Ik ben aan het perron precies op het zelfde tijd gekomen. oef!
Erin de trein naar Brussel, doe ik mijn Nederlandse oefeningen op mijn smartphone. Dan vraag mijn ex buurvrouw op messenger enkele nieuws van mij. Ik zei haar dat ik blij ben te kunnen telewerken, want ik heb zo elke week 2 uren meer. Ik merkte dan dat ik mijn telewerk laptop thuis heb vergeten! (SHIT!) Ik was al op Brussel-Centraal toen ik stap uit de trein om terug thuis te gaan. « Trein naar s’Gravenbrakel en Bergen rijd vandaag niet aan » zeggen ze op het scherm. De andere treinen hebben ongeveer 15 minuten vertraging. #langlevedesneeuw #langlevedetreinen.

Un peu à la bourre ce matin, je crains de ne pas arriver à temps à la gare. Comme il a neigé cette nuit, je me dis qu’avec un peu de chance le train de 08:01 aura du retard lui aussi. J’arrive à la gare à 08:05, le train est indiqué « en approche ». J’arrive sur le quai en même temps que le lui. Ouf.
Dans le train, je fais mes exercices de néerlandais sur mon smartphone, quand je vois un message de mon ancienne coloc qui prend de mes nouvelles. Je lui répond que depuis janvier, j’ai droit à du télétravail, et que c’est cool, parce que ça m’épargne deux heures de trajet par semaine. C’est alors que je réalise que comme une grosse biesse, j’ai oublié mon PC de télétravail à l’appart! Je descends à Bruxelles-Centrale, pour repartir dans l’autre sens… Le train vers Braine-le-Comte et Mons de 08:48 est annulé. Tous les autres trains sont en retard. VDM. #il_neige_feat_sncb

Examen de Massage

Je voulais éviter à ma maman de passer une journée complète à se faire du mourron pour moi. C’est pour cette raison évidente que lorsque j’ai appris que mon examen était avancé, je ne lui ai pas communiqué l’information. Elle le découvrira donc par elle-même en lisant ce post.

Mon examen s’est plutôt bien passé. Et, généralement, mes estimations sont fiables. Tenez, pendant mes études d’RP ou de Logo, quand je disais à ma famille « Avec un peu de chance, ça passe », c’était bien que celle-ci était nécessaire pour obtenir plus de 9/20. Alors ici, puisque j’ai envie de dire « Ça a été », il n’y a pas de doute possible : l’examen s’est bien passé.

J’étais un peu perturbée par des éléments extérieurs au massage : Comme le parlophone qui sonnait sans arrêt, ma playlist qui se retrouvait parsemée de publicités, ou qui s’arrêtait soudain sans raison apparente ou encore la prof d’à côté qui a déboulé en plein examen pour chercher quelque chose dans un placard. Mais Michel m’a dit que s’il avait un peu senti mon stress au début, il a pu sentir aussi que j’étais parvenue à le gérer. Ce qui est déjà un point positif.

Il m’a dit que le massage était bien. Que je connaissais les mouvements et les techniques. Ensuite il m’a donné un feedback constructif sur les points à améliorer :

* Primo, il trouvait que je massais trop en surface. La douceur c’était bien, mais selon lui j’aurais pu mettre plus de pression. Mieux imprimer mes mouvements. Pareil pour les étirements. Il m’a conseillé de commencer par un étirement léger pour que le massé sache à quoi s’attendre, ensuite d’étirer beaucoup plus.

* Deuxièmement, il m’a conseillé de faire un choix dans les parties du corps que je masse, pour éviter de survoler vite fait chaque partie du corps et de frustrer le massé. Pour le plaisir de la métaphore, il m’a dit que c’est un peu comme goûter à tous les plats d’un buffet, alors que certains plats donnent envie de se resservir. Quand c’est agréable, on en redemande! (Je pense qu’on peut voir ça aussi comme un point positif)

* Enfin, il m’a dit que je mettais beaucoup trop d’huile. Le risque c’est que le massé prenne froid. (C’est exactement ce qu’il s’est passé le weekend dernier!) et il m’a redonné des pistes pour pouvoir en utiliser moins. Comme d’aborder le massé avec la paume de ma main plutôt qu’avec mes doigts quand je parcours une partie du corps.

Verdict final le 23/11, lors de la raclette chez Laure.

Gisèle se porte bien, Neville n’est plus

Bonjour à tous,

Le weekend dernier, comme il commençait à faire sombre, froid, et pluvieux, j’ai décidé de rentrer mes plantes.
Malheureusement, je pense que Neville n’avait vraiment pas assez de place pour se développer, et pour ma part, je peux difficilement lui en offrir plus. Je l’ai donc laissé sur le rebord de la fenêtre, en proie aux insectes du coin (Rien ne se perd, rien ne se crée…) Gisèle en revanche se portait plutôt bien. J’ai donc décidé de lui offrir l’équivalent d’une serre : Un milieu où elle puisse bénéficier de chaleur, d’humidité et de la lumière du jour, j’ai nommé : la salle de bain! Et j’ai rapidement obtenu des résultats! En une semaine, Gisèle a doublé de volume! Elle fait à présent presque 4 cm de haut, et 1,5 cm de rayon à la base. (Je parle cette fois du plus gros des poivrons qui lui pousse dessus) Comme il fait naturellement humide dans la salle de bain, et qu’il n’y a quand même pas tellement de soleil dehors, je n’ai plus besoin de l’arroser. (pratique) Et comme je passe de nouveau devant elle tous les matins, je peux recommencer à lui dire des mots d’amour régulièrement. Pour sûr, elle va s’y plaire.

Concours de Noël!

Ce mardi, en rentrant du boulot, je découvrais en bas de notre appartement un gros colis. Après quelques coups d’oeil, j’ai constaté que c’était pour moi.
La boite en carton avait l’air imposante. Heureusement, il y avait justement à mes côtés un charmant employé de chez B-Post bien musclé et tout disposé à monter la boite jusqu’au dernier étage, sans même qu’il soit nécessaire de lui demander de l’aide. Vu les inscriptions sur le carton, j’avais déjà une petite idée de son contenu. Cela n’a rien retiré au plaisir de déballer la table de massage que j’avais commandée le weekend même. Elle était arrivée avec plusieurs jours d’avance. Une jolie table rose, avec tous les accessoires nécessaire. Devinez quelle a été la première personne à en profiter? Mettez votre réponse dans les commentaires, et tentez votre chance d’emporter un cadeau de Noël de ma part.

Il reste maintenant à aménager le fond de la mezzannine pour mettre plus d’ambiance : radiateur, rideaux aux couleurs chaudes, meuble, chauffe-biberon (pour l’huile), lecteur de musique zen, étagères pour les serviettes, peut-être un tapis au sol (le genre qui ne craint pas l’huile)… Ça va être très cocoon.