Réceptioniste-secrétaire à la Fondation contre le Cancer / Stichting Tegen Kanker

La fondation contre le cancer soutient moralement et financièrement les patients atteint de cancer, mais elle soutient aussi la recherche contre le cancer, la prévention et le dépistage.

Après mes études avortées en logopédie, j’étais contente de pouvoir travailler dans le monde de la santé, tout en occupant un rôle plus administratif.

J’ai travaillé chez eux comme réceptionniste secrétaire. Au téléphone, par mail ou en live, j’étais la première personne à entrer en contact avec l’extérieur. Je redirigeais ensuite les patients, leur proches, les assistantes sociales ou les chercheurs vers les membre de la fondation les plus à même de pouvoir les aider.

Au bout d’un mois, mon manager m’a dit que des donateurs s’étaient plaints de mon niveau de Néerlandais, ce qui ne m’a pas vraiment surprise, car j’éprouvais effectivement des difficultés à comprendre certains donateurs flamands (accent + âge + trachéotomie pour certains…). Je lui avait d’ailleurs demandé la semaine précédente si il était envisageable de me proposer des formations. Heureusement, la plupart de mes collègues appréciaient par ailleurs ma personnalité. Joël m’a donc offert de rester quelque temps, pour l’aider dans des tâches de back office, à savoir : de l’encodage dans CRM, le temps que je trouve autre chose. Une autre intérimaire est venue en plus, et comme il n’y avait pratiquement rien à faire à la réception pendant les vacances de Pâques, je me suis proposée d’y retourner, le temps qu’elle puisse apprendre les tâches liées au secrétariat.

La semaine d’après, je passais des tests pour un CDI à la Mutualité Chrétienne, et le soir même, ils m’annonçaient que j’étais embauchée.

Cette expérience m’a confrontée à mes limites en néerlandais. Ce qui est assez frustrant vu les années passées à l’étudier à l’école. Cependant, au bout d’un mois, mon oreille commençait à s’affiner, je comprenais mieux les demandes, et repérais plus facilement les mots-clés. Je ne désespère donc pas d’un jour être à l’aise dans une conversation en Flamand. Mais je sais qu’il me faudra quelques mois et une certaine indulgence de la part de mon interlocuteur au début.