Yapluka

Samedi 28 juillet

Chouette! Nous avons enfin les clefs de notre nouvel appartement! Quel bonheur ! On va enfin pouvoir vivre rien qu’à nous deux, avec nos propres règles de vie en commun, et nos propres meubles. Nous avons reçu l’appartement complètement vide, à l’exception d’un peu de matériel d’entretien. L’avantage, c’est qu’on va pouvoir le meubler comme on veut. L’inconvénient, c’est qu’il faut tout obtenir. Heureusement, la famille, les amis, et les collègues nous viennent en renfort, contents de pouvoir nous aider tout en se débarrassant des meubles et des ustensiles de cuisine, de salle de bain ou de bureau qu’ils n’utilisent plus. Mais certains incontournables doivent tout de même être achetés. Comme nous n’avons pas encore notre propre voiture, et qu’il nous faut beaucoup, nous avons pensé que nous faire livrer était la meilleure option. Pierre-Yves a donc vécu sa première expérience chez Ikea. Au départ émerveillé, il était quand même bien claqué en fin de journée. Mais bon, on a pu voir les meubles, les essayer et rentrer chez nous le soir en sachant que tout nous serait livré le lendemain après-midi.

Le lendemain justement, après le passage du livreur, il a fallu monter tous les paquets depuis le garage jusqu’au dernier étage. Ce ne fut pas une mince affaire. D’abord retirer les cadres qui ornent les murs du couloir pour éviter de les abîmer, ensuite monter les meubles au dernier étage et les assembler, puis remettre les cadres à leur place. Pierre-Yves de son côté m’a impressionnée par sa force, son courage, et sa persévérance. Pendant que je suivais les instructions de montage du canapé Friheten convertible à méridienne, il a déplacé pratiquement seul près d’une demi tonne de meubles dans une cage d’escalier pourtant étroite.

Mardi 31 juillet

Ma sœur Geneviève, pressée de découvrir notre appart, me propose un coup de main. Profitant de quelques jours de congés, elle fait la route depuis Herent jusque Berchem-Sainte Agathe, et dans sa voiture, nous chargeons le maximum de caisses possible. Elle en profite pour nous refiler un tapis et une table basse pour le salon, quelques assiettes et couverts ainsi qu’un peu de matériel d’entretien, et d’autres caisses pour nous dépanner. Arrivée à Braine, elle devient la première personne juste après nous à découvrir notre nouveau nid douillet. (Enfin, … à ce stade, à part le convertible Friheten, il n’y a pas grand-chose de douillet…) On repart ensuite vers Bruxelles pour un deuxième voyage.

Malheureusement, la machine à laver de Chris n’entrait pas dans la voiture de Geneviève. On trouvera plus tard une autre solution.

Samedi 4 aout

L’installateur de chez Voo doit passer dans la matinée entre 9 et 13h. Cela nous laisse le temps de nous lever à l’aise pour prendre le train jusque Braine-le-Comte. Malheureusement, nous étions déjà en route, quand vers 8 :23, Pierre-Yves reçoit un sms lui disant que l’installateur sera là dans une demi-heure. On râle un peu parce qu’on sait qu’on n’arrivera pas à temps, vu que l’horaire de passage de l’installateur a été avancé. Enfin, c’est-à-dire que ça risque d’être un peu juste. On décide qu’une fois à la gare, je garde les affaires (parce que naturellement, nous sommes encore bien chargés d’un tas de trucs, dont nos arcs), et Pierre-Yves court jusqu’à l’appart. Il arrive à 9 :01. L’installateur vient de partir. Ce n’est vraiment pas de bol ! Nous ne sommes pas très contents. Pierre-Yves téléphone chez Voo pour leur expliquer qu’il a respecté les horaires de bases, qu’on l’a un peu mauvaise que le gars soit parti comme ça. La dame à l’autre bout du fil lui dit qu’un autre technicien passera dans la soirée vers 17h. Quitte à  passer la journée sur place, on décide de construire encore quelques meubles. Je construis une première étagère dans la chambre, pendant que Pierre-Yves s’occupe de mon bureau et de ma chaise de bureau.

Pendant ce temps, mon frère Guillaume est de passage à Bruxelles pour pouvoir partir à son aise de Bruxelles-Midi rejoindre notre grand frère Christophe, à Oxford. Il m’explique qu’il a revu plusieurs connaissances, et qu’il voudrait à présent se reposer. Je contacte le centre et les colocs pour leur demander de bien vouloir lui ouvrir si jamais il arrive avant moi. Pas de bol, ce jour-là, personne n’est à la coloc, et c’est Isabelle qui fait l’accueil au Wellness, et comme elle n’a pas l’habitude, elle ne sait pas où sont les clefs de la coloc. Heureusement, je sais que Pili n’habite pas loin et je la contacte par Messenger pour lui demander d’aider Isabelle. Je repars donc sur Bruxelles avec les deux trousseaux de clefs de la coloc de Berchem, le mien, et celui de la chambre de PY pour que Guillaume puisse y loger. Pendant ce temps, Pierre-Yves reste à l’appart pour accueillir l’installateur de chez Voo. Puis, vers 18h, comme le gars de chez Voo n’est toujours pas venu chez Noo, Pierre-Yves s’en va chez ses parents.

Le lendemain matin, pendant que Pierre-Yves et ses parents chargent la voiture et la remorque avec la table, les chaises, le vaisselier, la bibliothèque, une nappe, et quelques ustensiles de cuisine, Guillaume et moi on retourne à Braine, en train, de nouveau chargés comme des mules. Guill m’aide à construire une seconde étagère. Les parents de Pierre-Yves arrivent dans l’après-midi et on décharge tout le bazar. À ma grande joie, ils acceptent d’aller avec Pierre-Yves jusque Herent avec la remorque pour chercher chez Geneviève la machine à laver de Christophe qu’il a proposé de me prêter aussi longtemps qu’il n’en faisait rien. Guill et moi on continue avec la penderie puis Papa Maertens nous rapporte la machine à laver de Herent et d’autres affaires qui étaient encore à Bruxelles, il nous aide à l’installer, puis il repart avec Maman Maertens à Wiers. (Je crois qu’on leur doit minimum les frais d’essence !) Plus tard, c’était notre tour à Pierre-Yves et moi de rentrer à Berchem, car on travaillait tous les deux le lendemain. Guillaume voulait en finir avec les portes de la penderie! Il était motivé, et serait bien resté toute la nuit, mais on a quand même réussi à le ramener avec nous à Berchem. On était claqués, on avait juste envie de se poser, et de se reposer. Mais Gauthier m’a proposé son aide le lundi après-midi, et de l’aide, ça ne se refuse pas ! 🙂

Lundi matin, je vais donc au boulot et je demande l’après-midi de congé à Jurgen, qui accepte. Gauthier est justement du côté de Woluwe. Je le rejoins et on va ensemble à la coloc reprendre Guillaume et d’autres affaires, puis direction Braine-le-Comte en voiture cette fois ! Pendant que Guill achève de fixer les portes de la penderie, Gauthier et moi commençons à fabriquer le lit. Si bien que le soir même, l’appartement était habitable. On aurait même pu y faire loger Guillaume, mais on avait convenu avec lui qu’il partirait de Bruxelles, donc on est rentrés une fois de plus à la coloc, un peu tristes de ne pas déjà dormir à Braine, mais je devais bien ça à GuiGui !

Mardi matin, on va bosser, Guill se met en route pour chez Chris, et le soir, après m’être égarée dans le réseau Bruxellois, (fichues hormones!) enfin on se retrouve, Pierre-Yves et moi, à Braine, pour y passer notre première nuit! Notre premier repas sur place a mis en évidence le type de matériel dont on avait encore besoin… : maniques pour le four, four à micro-ondes, congélateur, …

Jeudi, comme je suis fatiguée, les collègues me proposent une petite pause café. J’en profite pour leur dire que si par hasard, elles ont du bazar à la maison dont elles ne veulent plus, ça pourrait m’intéresser. Frieda est en train de rénover sa cuisine, elle a en tête un tas de trucs qu’elle pourrait me passer. Tania a acquis récemment un tas de gros électroménager pour son fils Olivier, qui finalement part en Erasmus. Elles me demandent une liste de ce dont j’ai besoin, et quitte à rédiger une liste, je l’envoie à tous mes collègues directs, ce qui fait que Valérie aussi m’apporte dès le lendemain une planche en bois neuve, qu’elle avait reçue gratuitement à l’achat de verres (ou quelque chose comme ça).

Durant le week-end, j’ai maman au téléphone pour voir comment on s’arrange pour l’assomption. Elle accepte de m’apporter encore tout un tas de trucs depuis l’Ardenne profonde jusque chez nous, puis de nous prendre en voiture jusqu’Ottignies. Coool !

Lundi, Frieda vient avec des couteaux, une louche, des maniques, une pelle à tarte, un disque à pizza, une passoire, une pique à deux dents, et un très bel objet qui était à sa tante et que j’ai l’intention d’offrir à PY pour son anniversaire, (Mais chuut ! C’est une surprise !)

Mercredi : Hourra! Mes parents m’apportent mon étagère IKEA BILLY, je vais pouvoir ranger mes affaires de bureau dedans. Evidemment, papa tient à m’aider à la reconstruire sans utiliser le plan IKEA, ce qui fait qu’il faut s’y reprendre à trois reprises, … mais bon, mon étagère est montée, n’a pas trop souffert, et mon bureau est rangé. Maman m’a aussi ramené plein de vaisselle, des sous-plats, le four à micro-ondes, un tas de couverts, des carpettes de salle de bain, une planche à repasser, mon pouf, une petite étagère, un bac à couverts. Après m’avoir rappelée de ranger ma chambre, à La Roche, nous sommes partis tous ensemble vers Nivelles, rendre visite à Bonne-Maman, puis vers Ottignies où ma marraine reçevait toute la famille à l’occasion de l’assomption. Là, ma soeur Véronique m’a encore donné quelques bols, mugs, assiettes qu’elle n’utilise plus.

Bref, le plus dur est fait. Il nous manque encore du gros électroménager comme un séchoir ou un congélateur, mais chaque chose en son temps… Gauthier m’a déjà indiqué où chercher de l’electro bon marché. Donc il n’y a plus qu’a tout ranger, tout nettoyer, pendre la crémaillère, tout ranger, et tout nettoyer!

J’ai vraiment de chouettes collègues, de chouettes amis et une super famille. 🙂

 

 

 

Nouveau nid

Salut à tous,

Vous l’ignoriez peut-être, mais Pierre-Yves et moi, lassés par les aléas de la vie en colocation, étions en quête d’un nouveau logement rien qu’à nous. Nous avons un peu cherché du côté de Schaerbeek, où je travaille, et à Braine-le-Comte, où l’on se voyait bien vivre « plus tard », suite à une visite chez mes amis Delphine et Gauthier.

Nous avons finalement trouvé un appartement à Braine-le-Comte. Les propriétaires, Lucette et Michel sont un charmant couple de retraités. Michel a dessiné lui-même les plans de l’appartement et les a soumis à un architecte. Ils vivent juste à côté de chez nous et sont disponibles au moindre pépin. Contrairement aux autres locataires (une anglaise et un quarentenaire que nous n’avons pas encore rencontrés) nous n’avons pas d’accès direct à leur magnifique jardin. Mais on peut tout de même l’appercevoir depuis notre fenêtre. Ce qui fait qu’on a la chance d’avoir une très jolie vue, sans devoir l’entretenir.

Au rez de notre appart, il y a, a droite de la porte d’entrée de la place pour un petit salon (on compte y installer un clicklak, pour pouvoir recevoir des amis à loger), puis la pièce s’étend sur la gauche et on a un espace cuisine dans un renfoncement le long du mur de gauche. En face de la porte, la cage d’escalier qui monte de gauche à droite. Tout à fait à gauche, passé le salon-living-cuisine, il y a un couloir avec à gauche une petite chambre qui me servira de bureau et à droite les toilettes avec la boite des fusibles. Si on continue dans le couloir on a, à gauche, juste en face des toilettes, la salle de bain (avec espaces machines ; baignoire avec pommeau de douche) et tout droit la grande chambre, dans laquelle nous avons assez de place pour un lit double, des tables de chevet, et un grand placard. Au besoin, la petite chambre peut aussi servir de dressing.

À l’étage, il y a une mezzanine, dont le sol grince beaucoup et dans laquelle Pierre-Yves mettra son matériel de sport, et son bureau. Il se réjouit aussi d’y installer mon vieux pouf banane.

Lucette vient de nous remettre les clefs. Le temps de reprendre les mesures des pièces, (d’ouvrir la boîte du tournevis multitête à racagnac pour pouvoir) réparer le dérouleur du mètre-ruban, et nous voici en route pour Ikea!

À bientôt pour la suite,

Gros bisous.

Cath

FOA : Fermeture, Otages , Amélioration ?

Attention ça déménage!

Depuis quelques temps, le conseil d’administration de la FOA nous parlait d’un grand rafraîchissement. Peinture, nouveau bar (c’est-à-dire nouvelle cuisine équipée offerte par un sponsor). On savait que ça allait venir prochainement. Et que pour obtenir effectivement l’aide de la commune, il faudrait être sur les « starting blocks » lorsque celle-ci voudrait lancer les travaux.

Mardi, la commune annonçait à notre bien-aimé président (Philippe Clerebaut aka Flupke, depuis la dernière AG) que les travaux de peinture pourraient commencer mercredi. Flupke à décidé de ne prévenir personne pour avoir un maximum de bras disposés à tout déménager. Le petit malin! Je trouve qu’il a eu raison d’agir de la sorte. Bien sûr, certains diront que s’ils avaient su, ils n’auraient pas pris leur sacs et toutes leurs affaires, et qu’ils se seraient peut-être habillés autrement. Et peut-être que pour certains, c’était la vérité. D’autres auraient sans doute privilégié le tir-au-flanc au tir-à-l’arc. Cette manoeuvre était peut-être un peu maladroite, mais elle a porté ses fruits, car au final, tout a été déménagé dans une très chouette ambiance. Et toutes les personnes présentes seront contentes après coup d’avoir contribué à l’embellissement de la salle.

Crédit : Philippe Clerebaut

En ce qui me concerne, je suis arrivée à la FOA en sachant ce qui m’attendait. Je me suis donc changée avant de partir et je n’ai pas pris mon matériel. Car en effet, depuis quelques temps, un groupe de jeunes femmes intéressées par la pratique du tir à l’arc m’a désignée comme intermédiaire privilégiée avec la FOA. Ce groupe se fait appeler « les amazones du mardi soir », et a acquis récemment une nouvelle membre, Roxane. Dès son arrivée sur le groupe facebook des Amazones, j’ai prévenu Roxane de la démarche à suivre : envoyer un mail à la FOA via le formulaire de contact pour prévenir de son arrivée, afin que les organisateurs soient certains d’avoir assez de matos et de formateurs. Elle est revenue vers moi en m’expliquant que la FOA lui avait dit « pas possible – travaux ». J’ai donc contacté Sébastien Van Cau., notre bien-aimé secrétaire, pour lui demander confirmation. Ce qu’il a fait. Grâce à cela, j’ai pu mettre des vêtements appropriés et éviter de trimbaler mon arc dans les transports.

Quand nous sommes arrivés, Pierre-Yves et moi, on a d’abord eu l’impression qu’il n’y avait déjà plus rien à faire. En effet, dans le bar, tout était vide : Il n’y avait plus de tables, plus de chaises, plus de coupes sur l’appui de fenêtre. Sur le pas de tir, les posters des tirs du roi avaient été retirés. Dans le vestiaire, plus de tables, plus de planches et coupes, même les crochets pour mettre nos vestes avaient été décrochés (le comble!). Et pourtant! Il y avait encore du travail!

– Dans le bar, il fallait encore vider les frigos et les déplacer (attention à la marche!) (puis les re-remplir, pour gagner de la place dans le cagibi d’à côté, où on a tout stocké)
– Dans le vestiaire, il fallait encore déplacer les armoires de matos
– Dans le cagibi à matos, il fallait retirer les blasons, les étagères, les arcs, … (heureusement qu’on avait les skates bord pour déplacer tout ça, parce que l’air de rien, ça faisait son poids!)
– Dans le couloir derrière, il fallait pousser les casiers contre le mur de paille

Crédit : Philippe Clerebaut (même si la photo a été prise par Marianne). Tout au fond à droite, Flupke lève les bras. « Ca y est! On a fini. Bon travail les gars! » Juste devant lui, à droite, c’est Alain Carlier. Un peu plus à gauche, en rouge, c’est Ly. Plus à gauche encore, la paire d’yeux perdue derrière Aline, c’est Daniel Péters, notre bien-aimé trésorier. Puis Laurent Royen peut-être (je n’arrive pas à identifier parce que la photo est trop floue). Ensuite, derrière Malou, c’est Mathias, un autre bien-aimé membre du comité. Puis Akylas, ex-vice président du club et mon parrain FOA, Ensuite Kamil. Puis, le monsieur à casquette au dessus d’Alain, c’est Léon. Devant Alain, vous m’avez reconnue à côté de Pierre-Yves. Derrière Alain, mais devant Léon, un peu plus à gauche, c’est Eric, le rigolo de service. (Pour ceux qui ont fait les scouts avec moi, ses blagues sont du niveau de Phacochère) Ensuite un peu plus à gauche encore, en orange, c’est Sébastien Van Cau., notre bien-aimé secrétaire. Puis vous avez (en descendant) : Willy, Edyta, et Senda. Ensuite, à gauche d’Edyta, avec une casquette aussi, il y a Daniel Rousseau dit « Bip » (comme coyote et bip bip, des Looney Tunes). Ensuite, toujours de haut en bas : Arnaud, nouvelle recrue déjà passionné et qui a déjà mal au coeur de devoir s’entraîner dans un autre club pendant un mois. Puis Marek, le père de Kamil. Paul, et enfin, tout à gauche : Senda! Tout le monde hélas n’est pas présent sur la photo. J’ai aperçu d’autres archers qui nous ont prêté main-forte (je cite ceux que j’ai vu, désolé si j’en oublie: – Dalila et son père; – Zoe et Ivan – Marianne (qui prenait la photo) – Angelo – Claudio – Stéphanie

 

Le club est fermé pour maximum un mois, mais le GSR et le GPE mettent leurs infrastructures respectives à disposition de nos archers, notamment pour le championnat de Bruxelles.

J’ai hâte de revenir dans mon club une fois qu’il sera tout beau, tout repeint, et de participer à nouveau à du nettoyage et du déménagement pour faire de ce club une pure merveille! 🙂

Vive la FOA!