Baptême FOA et pièce de théâtre

Salut à tous,

Connaissez-vous la Flèche d’Or d’Anderlecht, bvd Sylvain Dupuis? Cet endroit sent bon Bruxelles. Le vrai Bruxelles, fieu! Ou les sympatieke peyes et les shoene mokkes se retrouvent pour bander (leurs arcs) et tirer (leur flèches)…(mais keske t’avais encore en tête, stoeme kleût?)

Ça fait presque un an que j’étais membre adhérante. Mais hier, la FOA a invité le pas-si-grand Saint Nicolas à l’occasion du baptême des membres adhérants. Après que Saint Nicolas nous ait offert à tous un paquet de bonbons, André à appelé tous les futurs baptisés et leurs parrains. Soutenus par nos parrains et marraines respectifs-ives, nous étions douze à passer les trois épreuves suivantes :

  1. « La main dans le sac » :
    Pour la petite histoire, le chien de Jean-Paul avait malencontreusement avalés quelques objets, qui l’ont rendu malade. Jean Paul a pris soin de disposer la chiasse de son chien dans douze petits sacs en plastique et notre mission était de plonger la main dans le sac en question pour récupérer ces objets. Heureusement que nous pouvions compter sur nos parrains/marraines respectifs pour nous aider à nettoyer ces objets, parce que Jean-Paul tenait à ce qu’on les nettoie à la bouche… Désolée pour toi, Aky.
  2. « Banana split » :
    Un peu plus glamour cette fois-ci, une banane au chocolat entrouverte et suspendue à un fil, à manger sans faire usage de ses mains. Une fois de plus, j’ai pu compter sur le soutien d’Akylas, mon parrain. Je vous laisse admirer le résultat. (Qui a dit qu’on ne peut pas jouer avec la nourriture?)
  3. « Forte tête » :
    Parrain et filleule devaient parcourir une certaine distance en maintenant un ballon entre leur têtes. Arrivés à destinations, ils devaient ensuite pousser de toutes leurs forces sur le ballon jusqu’à ce qu’il explose.

Akylas, mon parrain m’a soutenue dans ces épreuves, et tout s’est bien passé. 🙂 Me voici donc officiellement membre de la Flèche d’Or d’Anderlecht. J’ai même reçu un blason pour l’occasion, à coudre où je peux sur les vêtements que je porterai lors des cérémonies officielles telle que le banquet de fin d’année. En principe, les hommes portent l’uniforme officiel et les femmes s’habillent comme elles veulent. Je pense que je vais voir à adapter le costume masculin. Normalement, il s’agit d’un pantalon gris, une chemise bleue claire, un veston bleu marine et une cravate rayée jaune et noire.
Je peux chercher pour une robe bleue claire, un leggins gris, un blouson bleu marine et un foulard jaune et noir 🙂

Ensuite, tous les archers présents ont participé au tir au ballon. Chacun a mis l’une de ses flèches dans une jarre. Ensuite, notre bien-aimé président les a jetées au sol comme un jeu de Mikado géant, et les a ensuite ramassées au fur et à mesure pour former six équipes de 5 à 7 joueurs. Devant les cibles, un tas de ballons de baudruche multicolores attendaient d’êtres transpercés de flèches pour libérer leurs formidables cadeaux. Équipe après équipe, nous allions donc sur le pas de tir, à dix-huit mètres des cibles (douze pour les 5 plus jeunes archers) avec une flèche chacun pour tenter de remporter de beaux cadeaux. Parmi les cadeaux les plus simples (comme des fruits ou des friandises), se cachaient 9 cadeaux plus importants. : six boites de pralines et trois bons d’achats pour du matériel d’archerie.
Je n’ai pas obtenu de cadeaux extraordinaires, mais j’ai la fierté d’avoir tiré le dernier ballon, juste après Dalila, qui vient d’emporter le championnat du monde de tir à l’arc à Marrakech. 😀

Je terminerai par une proposition que m’a faite ma toute nouvelle colocataire, Nadia, ce samedi matin (avant le baptême de la FOA, donc). Son amie Chachou voudrait monter une pièce de théâtre, et Nadia m’a invitée à en faire partie. Je suis impatiente de rencontrer les cinq membres actuelles de cette troupe, et d’en savoir plus sur le public visé, le style de théâtre, et les modalités pratiques, du type où et quand se réunir pour les répétitions.

À très bientôt pour les nouvelles,
Bisous,

Cath (Catheke pour mes amis archers)

It’s a small word after all

Salutations,

Vous souvenez-vous des retrouvailles logopédiques – ou presque – dans mon salon, autour d’un spaghetti sans fromage et d’une partie de billard? Non? Alors n’hésitez pas à relire cet épisode de mes aventures ici.

À cette occasion, Céline nous avait expliqué qu’on lui manquait terriblement (je la comprends), mais que d’un point de vue financier, ce n’était pas toujours évident de venir jusqu’en Belgique (ce que je comprends aussi). Elle nous avait donc toutes invitées à venir passer un séjour chez elle, et une journée magique à Disneyland Paris. Une journée magique? Fichtre, voilà une expérience à ne pas manquer. Surtout quand, comme moi, on cherche à accroître sa magie.

J’ai donc repris contact avec elle pour voir si son offre tenait toujours. J’avais aussi très envie de profiter de mon séjour en France pour revoir Dominique. Alors Céline et moi, on s’y est mises à deux pour la motiver à se joindre à nous. Dominique craignait la pluie, ou de ne pas aimer les mêmes attractions que nous, mais progressivement, on est parvenue à l’apaiser, puis à la convaincre qu’on passerait un chouette moment ensemble.

Ce fut un week-end bien chargé :

Je me suis d’abord rendue à Nivelles, le vendredi soir, pour voir la nouvelle pièce de la compagnie du Comble. J’avais invité mes collocataires à se joindre à moi et Pierre-Yves a répondu présent. J’avais assisté, il y a quelques années, à une représentation « d’Un beau salaud », dont le rôle principal était joué par le très talentueux François Collard. Aussi, en me rendant à Nivelles ce soir-là, je savais qu’on allait bien m’amuser. De fait, c’était encore une fois très amusant. Louise Collard était simplement épatante. Éblouissante, même. Autant dans son rôle de diseuse de bonne aventure / danseuse du ventre que dans celui de bourgeoise aspirant à plus de noblesse. Comme le temps passe quand on s’amuse ! … Le dernier train aussi ! Heureusement, pour nous, j’ai plus d’un tour dans mon sac! À la fin de la représentation, je me suis placée près de la sortie avec mon plus beau sourire et les initiales « BXL » rapidement griffonnées au dos du programme, bien visibles. Dans le public, des amis d’Olivier qui rentraient justement par là, nous ont offert le trajet.

Plus tôt dans la journée, j’étais passée dans une grande surface acheter des tas de produits bien belges à offrir aux parents de Céline qui me recevraient le lendemain. Et aussi un paquets de chocolats « merci ». J’ai regardé le paquet, puis je l’ai montré à Pierre-Yves, et il était d’accord. Ce qui fait qu’on a pu remercier les amis d’Olivier sitôt arrivés sur Bruxelles.

Le lendemain matin, je me suis levée de bonne heure, avec dans mon sac le restant de mes provisions : des spéculoos, des Napoléons (aussi appelés « bonbons-aparte »), des cuberdons, et des chocotoffs. Direction la gare du Midi où je prendrais bientôt le Thalys. (Vers l’infini et au-delà!)