Compétition

Bonjour à tous,

Depuis un bon mois déjà, notre professeure de polonais, Michalina, nous concoctait un concours, avec des prix à la clef. Bien que mes camarades de classe vantaient souvent mes mérites en matière d’usage de la langue de Rosinski,
(Regardez-moi cette frimeuse!) je savais que ce n’était pas gagné d’avance.

En effet, Roger a étudié cette langue auparavant, il a eu une histoire d’amour avec une polonaise, il connait peut-être même des choses que nous n’avons pas vues en classe ; quant à Saši, elle est slovaque, elle parle donc couramment une langue cousine du polonais. Lorsqu’elle ne connait pas un mot en polonais, elle peut tenter la version slovaque, elle a de fortes chances d’être comprise…

L’ennui avec les concours, c’est qu’il ne suffit pas de connaître. Pour gagner, il faut être le meilleur! J’avais donc en face de moi deux adversaires de taille, et quatre autres adversaires a priori inoffensifs mais qui pourraient de ce fait me surprendre. On connait tous la légende de Berthe de La Roche dans laquelle Waleran est lamentablement jeté au sol par un frèle chevalier vêtu de noir…

Consciente de mes possibilités, j’ai décidé de ne rien laisser au hasard, et j’ai révisé! (Je vois venir les sarcasmes du style : « Quel exploit! » mais sachez que je suis sans doute la seule; les autres élèves de la classe se fichent bien d’apprendre le polonais – du moins, c’est ce qu’ils prétendent)

Par contre, j’aime savoir à quelle sauce on s’apprête à me manger, et là, je ne savais pas très bien si je devais miser sur la connaissance du vocabulaire, de la grammaire, de la prononciation ou de l’orthographe… S’agissait-il d’être le plus rapide, ou de donner un maximum de bonnes réponses? Et lorsque le concours a commencé, je ne savais toujours pas combien de points étaient finalement en jeu, combien de questions allaient m’être posées, quelles étaient les règles du jeu, en somme. Si j’avais eu connaissance des règles du jeu avant la partie, pour sûr c’eût changé la donne. (Oh la mauvaise foi!)

Le concours était divisé en quatre parties : grammaire, vocabulaire, prononciation et culture générale. Chaque partie était ensuite divisée en deux manches. J’étais à chaque fois la première à entamer la première manche. De ce fait, j’avais moins de temps que mes compagnons pour appréhender les questions. (Vraiment de mauvaise foi!)

À un moment donné, lors de l’épreuve de prononciation, Michalina me propose un quitte ou double. J’essaye d’en savoir plus sur le niveau de difficulté de chaque proposition, mais pas moyen d’en savoir plus que « une phrase – un point ; deux phrases – deux points ». J’hésite. Je connais le proverbe : « Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras peut-être »…  Ce serait vraiment trop bête de perdre par vanité…

Un peu à contre-coeur, je choisi la prudence. Surprise! Ce n’est pas du tout une phrase à prononcer. Il s’agit juste de deux paronymes. Deux mots dont la prononciation est fort semblable, en l’occurrence « Sześć » (= six) et « Cześć » (= salut). Trop facile. Ahurissant de facilité. J’ai mon point sans difficulté. Saši quant à elle tente la question « difficile » à deux points. Oui, « difficile », avec des guillemets. En fait, il s’agit tout simplement de lire rapidement la série suivante : « Trzy – Cztery – Trzy – Cztery – Cterzy – Trzy – Trzy » (3-4-3-4-4-3-3).

dégoutée !
Punaise, hé vazy!    Chui trop dégoutée, là! Chui vénère!

Face à la déconcertante facilité de cette question prétendument difficile, je proteste énergiquement. Je demande à pouvoir repasser une question à deux points. Hélas, rien y fait. Mes efforts sont vains. Sous prétexte que j’ai pu choisir mon niveau de difficulté, je reste avec ma question à un point, espérant que d’autres occasions de récupérer des points se présentent.
(Tss, mais quelle mauvaise perdante!)

Enfin bref, j’ai fini 3 ème. Avec 9 points sur 10. Roger et Sashi ont eu 10 points chacun et Michalina leur a proposé une dernière question. Roger a remporté la victoire et un album photo signé Eva Rubinstein (la ptite fiotte d’Artur Rubinstein, le pianiste). Sashi et moi, on a gagné chacune un livre pour enfant en polonais. Elle sur les chiffres et moi sur les couleurs.

Bah, de toute façon, je préfère le livre pour enfant, il est plus fun, l’album photo ne m’aurait pas parlé. Je soupçonne ma professeure d’avoir anticipé (adapté?) nos points pour offrir à chacun de nous ce qu’elle avait envie de nous offrir. (Elle savait que je cherchais un truc à partager avec mes neveux et nièces.)

Et puis d'abord, je le méritais ce point, et même quand les autres ils savaient pas, moi je savais, et de toute façon, je sais bien que c'est moi la meilleure! Voilà ! Na!
Et puis d’abord, je le méritais ce point! Et même, quand les autres ils ne savaient pas, moi je savais, et de toute façon, je sais bien que c’est moi la meilleure! Voilà ! Na!

 

 

 

Traductions et interrogation

Bonne nouvelle les amis : pendant ma semaine de congé en Belgique, Asia (responsable com)  m’annonce que Robert (webmaster) a crée la version francophone du site web. Il reste quelques détails techniques à paufiner, et il la rendra accessible. J’ai hâte de voir le résultat de mon travail et de vous le présenter. Ainsi, vous pourrez découvrir par vous-même en français quelle est la compagnie théâtrale avec laquelle je travaille actuellement.

Je vois aussi quelques nouveaux textes qui attendent mon retour pour être traduits en français. Et quand je dis « quelques », je pèse mes mots, car Chorea est une compagnie dynamique. Chaque semaine, quatre à six événements sont organisés. Si bien qu’à mon retour, j’aurai facilement au moins sept nouvelles pages à traduire! 🙂


 

Ah ! Et j’ai reçu une autre bonne nouvelle (de la part de Margaux cette fois) :
J’ai eu d’excellents résultats à ma toute première interro de Polonais : 46.5/52. J’ai donc officiellement un niveau « A- » . C’est le plus petit niveau de connaissance d’une langue. Ce niveau signifie que je sais me débrouiller pour me présenter, demander quelque chose au magasin, demander mon chemin en rue, dire ce que j’aime. etc. Bref, je sais me faire comprendre, même si  je suis loin de maîtriser.

Je n’ai pas encore vu toute la grammaire polonaise (il me reste pas mal de déclinaisons à apprendre, et je pense que rien qu’au présent, je n’ai pas encore vu tous les types de conjugaisons), et il y a plein de thématiques que j’aimerais aborder en classe pour apprendre plus de vocabulaire. C’est assez frustrant : il y a plein de choses que je voudrais pouvoir dire et par manque de vocabulaire, je me retrouve encore souvent à mimer ou à utiliser l’anglais. Du coup, c’est assez rigolo aussi : le peu de moyen que je possède pour me faire comprendre développe ma créativité. J’ai l’impression de retrouver une âme d’enfant.
Parfois, j’essaye de lire quelques lignes en Polonais, d’un journal, de facebook, ou du website de Chorea. Certains mots de vocabulaire sont assez faciles à comprendre, et j’essaye de m’en resservir.

J’espère arriver au niveau A+ à la fin de mon EVS.
Je compte aussi refaire un test d’anglais sur wallangues.be, car je pense avoir gagné en fluidité par rapport au niveau que j’avais en 2011.

À très bientôt pour la famille,
À plus tard pour les amis,

 

Bisous à tous,

 

Cath.

Multiculturalité intensive

Hello. Je reviens de l’intercamp de Nysa où j’ai rencontré des scouts de différents pays : USA, Autriche, Pays-bas, Belgique, Pologne, Suisse, Pakistan, France… J’ai ainsi découvert que le scoutisme a une multitude d’identités. Il existe sans doute autant de façon de vivre le scoutisme que de scouts. Et certaines valeurs qui me semblaient « scoutes » m’apparaissent maintenant comme propres à mon unité, voire propres à moi-même. Sur le coup, c’était plutôt dérangeant, mais avec le recul, je me rends compte que c’est beaucoup plus riche ainsi, et qu’en confrontant mes valeurs à celles des autres scouts, je peux ajuster ma définition du scoutisme.

Venir en Pologne, pour presque un an, c’était déjà un défi : apprendre une nouvelle langue, une autre manière de vivre, intégrer de nouvelles valeurs culturelles. L’intercamp est la suite logique de ce processus. Pour chaque scout présent, il s’agissait de parler une multitude de langues dans une même journée, de s’adapter à chaque interlocuteur, d’oublier complètement son patrimoine et de recréer quelque chose, tous ensemble. En voici un exemple rigolo : les organisateurs voulaient nous inciter à trier nos déchets, et nous proposaient trois poubelles. Mais tout le monde n’a pas grandi avec le même code couleur. Bien sûr, il y avait des étiquettes sur les poubelles mais elles étaient rédigées en polonais, ce qui fait que seul un tiers de la population locale pouvait comprendre. Sans doute l’anglais ou l’utilisation de pictogrammes aurait été plus judicieux, toujours est-il qu’il a fallu s’adapter. Généralement, les scouts regardaient le contenu de chaque poubelle pour savoir où jeter leurs déchets, et le tri avait tout de même plus ou moins lieu, même si cela ne respectait pas le code polonais.
Cela m’apprend que finalement, c’est la culture, plus que la langue, qui nous freine lors d’échanges internationaux, alors que cette même culture est nécessaire pour acquérir une première langue.
Alors, vivement qu’on uniformise tous ces détails. 🙂

Apprendre une nouvelle langue et vivre en immersion est également fatiguant les premiers jours. Alors switcher de l’une à l’autre ! Je ne vous dis pas le melting-pot que ça a été. Quelle frustration de ne plus savoir aligner trois mots de néerlandais auprès de mes compatriotes flamands. Pour une raison qui m’échappe, certains mots viennent plus facilement dans une langue que dans une autre, mais aucune langue ne ressortait comme « favorite ». Au lieu de dire « ja » je disais « tak ». Au lieu de dire « Come here guys » je disais « Kom maar hier », and so on… Il n’y a vraiment qu’en français que je pouvais parler sans difficultés. Comme quoi on peut être bon dans une langue, rien n’équivaut à la maîtrise que l’on a de sa langue maternelle. Je me demande à quoi c’est dû. Peut-être faut-il s’immerger un certain temps dans une langue pour en devenir un parfait locuteur. Probablement 3 ans, puisque c’est à cet âge qu’un enfant maîtrise suffisamment sa langue maternelle que pour entrer à l’école. Ça vaudrait la peine d’étudier le sujet.

De même, c’est assez rigolo d’avoir des cours de polonais donnés en anglais. La plupart du temps, le vocabulaire est assez simple, et je peux écrire en anglais la traduction d’un mot polonais, mais parfois, je repasse par le français. C’est assez dangereux car cela augmente la probabilité de perdre des fragments de sens. Aussi, quand j’ai un peu de temps libre, je vérifie dans un dico franco-polonais que la façon dont j’ai traduit est bonne. Je me demande à quoi ressemblent les connexions neuronales dans mon cerveau face à ce genre d’exercice. De quelle manière les signifiants sont-ils reliés à leurs signifiés ? Existe-il des réseaux parallèles (un pour chaque langue) ? Et tous reliés au réseau de base ? Mais du coup quand j’apprends le polonais via l’anglais est-ce que ça donne une connexion du genre SaPL→SaEN→SaFR→Sé? Avec de temps en temps des raccourcis SaPL→SaFr→Sé ? Il y a aussi sûrement des mots en langue étrangère dont je saisi directement le sens sans repasser par le français par exemple, le mot « tak » je suppose que les connexions neuronales ressemblent à : SaPL→Sé. Je n’imagine même pas comment cartographier tout ce bazar. Encore qu’un modèle en 3D devrait pouvoir illustrer tout ça. Mais si on s’intéresse aussi aux régions qui traitent de la grammaire, ou de la culture lié à chaque langue, ou encore, aux muscles vocaux qui travaillent ou non selon la langue. Que tout cela est complexe et drôlement bien foutu. 🙂

Le polonais, c’est difficile?

Ok… comparé à l’anglais peut-être… Mais toutes les langues du monde sont plus compliquées que l’anglais…

Comparé au français, à mon avis, le polonais est plus simple. D’accord, il y a les déclinaisons, mais elles ne sont pas bien méchantes. C’est une (ou plutôt 7*4) règles de plus à apprendre, voilà tout. Du moment qu’il y a une règle, c’est simple, il suffit de la retenir et de l’appliquer. Une machine peut le faire.

Là où la langue française est embêtante, c’est dans ses exceptions :
* tous les noms en -al […] ah non, pas chacal et festival !
* les noms en -ou […] sauf cailloux hiboux genoux bijoux joujoux etc…

En fait, le polonais semble difficile simplement parce que nous ne sommes pas baignés dedans depuis touts-petits… Nous n’avons pas appris à distinguer les « se », « tse », « tché », « ché », « gé », « dgé », « gè », « zè », « dzè » etc.

Mais on s’y fait!

À chaque mois son défi :

Février : « Przepraszam » et « Proszę powtórzyć »
Mars : « Następny przystanek »
Avril : « mężczyzna »

… à compléter.

 

Merci de me suivre dans cette magnifique aventure. 🙂

 

Cath

 

Edit : Après une petite discussion avec Anna (une collègue de travail) il semblerait que le polonais comporte également beaucoup d’exceptions. Il faut croire que la difficulté ne se trouve pas encore à mon niveau de connaissance…

Il faut dire que mes constructions de phrases évoluent, elles aussi. Il y a deux mois, pour demander à un passant la pharmacie la plus proche, je lui aurais simplement demandé « Prosze, apteka » (s’il vous plait, pharmacie). Aujourd’hui, c’est un peu plus élaboré « Przepraszam, gdzie jest apteka? » (Excusez-moi, où est la pharmacie?)

De même, maintenant que j’ai appris à dire « un peu » en polonais, les gens à la caisse me regarderont moins de travers. Lorsque après leur avoir dit bonjour et ce que je voulais,  il se mettent à me parler et me dire des choses que je ne comprends pas, ils sont très surpris de m’entendre dire « Nie Rozumiem. Nie mówię po Polsku ». Maintenant je pourrais leur dire « Mówię troche po polsku. Nie Rozumiem ».

Premier cours de polonais (le vrai cette, fois!)

Hello tout le monde!
Vous l’attendiez tous, c’est certain. Moi en tout cas, j’étais impatiente de l’avoir, mon tout premier cours de Polonais. Bien sûr j’avais déjà appris quelques mots, mais cette fois, je vais pouvoir les écrire et prononcer tous les mots qui croisent mon regard avide de savoir.

En effet, nous avons appris l’alphabet polonais et même quelques diphtongues! Polish-alphabet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les lettres en gris sont celles qu’ils n’utilisent pas. En revanche, ils ont quelques lettres accentuées. Difficile? Mais non! On a bien trois sortes d’accents sur nos « e » et des « c » cédilles. Vraiment, il n’y a pas de quoi s’inquiéter.

  • le premier « a » est identique au nôtre.
  • le second, celui avec un genre de cédille se prononce quelque part entre « a » et « on », comme un « a » un peu nasal, prononcé par le champion des flegmatiques! Soyez donc hypotonique et dites quelque chose du genre « a(on) ». Comme dans « aaaahon, je crois que j’ai compris »
  • le « b » est identique au nôtre.
  • le « c » se prononce « tse ». Comme dans « mouche tsé-tsé ».
  • le « c » avec un accent aigu est plus relaché, il ressemble davantage à un « tche »
  • le « d » est identique au nôtre.
  • le « e » se prononce comme notre « è ».
  • le « e » cédille, suit la même logique que le a cédille, on se retrouve donc avec un son à la frontière du « è » et du « on ». « èèèon ». Sauf lorsqu’il est en position finale où il ressemble davantage à un « è » ou à un « in ». Ne vous en faites pas, il ne faut pas tellement y réfléchir. C’est un phénomène normal d’assourdissement.
  • le « f » est identique au nôtre.
  • le « g » se prononce comme dans nos « ga » ; « gue » ; « gui »; « go » ; « gu ». (Ici, on ne s’embête pas avec des diphtongues, « g » se prononce « gu » et puis c’est tout)
  • le « h » se prononce comme en flamand (pour mes amies françaises, rappelez-vous il suffit d’imiter un chat méchant ^^)
  • le « i » est identique au nôtre.
  • le « j » est identique à celui du flamand, (ou pour les françaises, prenez le mot fille. Il se décompose en phonèmes : f, i, « j », e à l’envers. )
  • le « k » est identique au nôtre. Mais chez eux, c’est la seule lettre qui se prononce « k » (puisque c se prononce tsé et qu’il n’y a pas de q)
  • le « l » est identique au nôtre.
  • le « l » barré se prononce comme le w à la belge. (ou comme le phonème semi-consonne « w », pour les marie-hapsiennes françaises)
  • le « m » est identique au nôtre.
  • le « n » est identique au nôtre.
  • le n accentué c’est l’équivalent de notre « gn ».
  • le « o » est identique au nôtre.
  • le « ó » se prononce « ou »
  • le « p » est identique au nôtre.
  • Ils n’ont pas de « q »
  • le « r » est identique au nôtre.
  • le « s » est identique au nôtre.
  • le s accentué se prononce « ch » en tendant les lèvres comme pour faire un « i ». Vous pouvez presque dire « chi »
  • le « t » est identique au nôtre.
  • le « u » se prononce « ou ». Exactement comme le ó. Hé oui, ils ont deux graphèmes pour le même son. On ne peut pas leur en vouloir quand on sait que le son « o » en français peut s’écrire : o, au, eau, ot, os, … et j’en oublie…
  • ils n’ont pas de v.
  • mais ils ont un « w » qui se prononce comme un v. Tout wa bien, donc! 
  • le « y » se prononce quelque part entre un « é » et un « è ». C’est pas vraiment un e muet non plus. Je vous en dirais plus après 10 mois de pratique, très certainement. 🙂
  • le « z » se prononce comme en français.
  • le « z accentué » se prononce comme le « j » en français; avec les lèvres tendues.  (pensez: « j’y suis presque! »)
  • le « z avec un petit point sur la tête » se prononce comme le « j » en français mais en arrondissant les lèvres.  (pensez « joujoux »)

 

J’aimerais trouver une phrase du genre « Je vais ce soir chez ce cher Serge » en polonais, juste pour m’entraîner à articuler les différents « che », « je », « tche », « dje », « tse », « dze ».

Oui parce que : non seulement, ils ont des sons très similaires, mais en plus, ils les écrivent de différentes manières. Allons-y pour quelques diphtongues.

  • normalement « c » se prononce « ts » et « z » se prononce « z ». Ben, si vous les mettez ensemble (cz) ça donne « tch ». Donc « cz » ou bien « c » accentué, ça se prononce pareil : « tch »
  • normalement « c » se prononce « ts » et « i » se prononce « i ». Ben, si vous les mettez ensemble (ci) ça donne « tchi ».
  • La combinaison des lettres « c » et « h » (ch) ne se prononce pas « che ». Elle se prononce comme le h. À la flamande, quoi!
  • « r » + « z ». Oubliez. N’essayez pas de dire « rrzzz ». C’est pratiquement impossible, et en plus, ça ne sert à rien. « rz » se prononce comme le z avec un point sur la tête (comme dans joujou). Bien en avant les lèvres! JJJJJ(désolée, amies marie-hapsiennes, il n’y a pas de phonèmes qui permette de mettre en avant cette différence. C’est d’ailleurs assez frustrant de se dire que ça s’appelle alphabet phonétique international et que ça ne prend en compte que la prononciation du français. Tant qu’à faire, ils aurait pu créer un alphabet phonétique qui tienne compte des spécificités de chaque langue.Ah, et tant qu’à faire, il serait temps de créer des claviers avec tous les graphèmes du monde, aussi. J’en ai marre de ne pas pouvoir mettre des accents sur mes consonnes alors que je peux le faire sans problème sur les voyelles… Les I-pad sont bien pour ça…)
  • bon… il y en a d’autres des diphtongues mais qui sont déjà plus intuitives… Tiens, par exemple, en voici une pour Thierry : devine un peu comment se prononce « dzi »?

 

Et enfin, on a revu quelques formules de politesse, ou des trucs utiles du genre : – Jak się nazywa?

– Nazywam się Katarzyna Petit. Przepraszam. Nie rozumiem polskiego. Proszę powtórzyć!

– dziękuję

et enfin, le plus utile, sans doute:

– cześć!  😉

 

Leçon de polonais 01

À l’aéroport, j’ai trouvé un dépliant avec quelques expressions traduites de l’anglais au polonais. Plus tard, en demandant les heures d’ouverture du musée de la tapisserie, j’ai eu droit à une petite leçon sur les jours de la semaine. Dernièrement, Paulina nous a envoyé le calendrier des congés officiels. Je peux donc déjà vous traduire quelques mots en polonais

Ainsi, voici comment on dit  … en polonais :

 

Bonjour – dzień dobryP1020452

Au revoir – do widzenia

Bonsoir – dobry wieczór

Bonne nuit! – dobranoc

Monsieur – pan

Madame – pani

à gauche – w lewoP1020453

à droite – w prawo

tout droit – prosto

S’il vous plait – proszę

Merci – dziękuję

 

P1020454

 

 

 

 

 

 

 

 


P1020462
les jours et heures d’ouverture du musée de la tapisserie

 

Lundi – poniedziałek

Mardi – wtorek

Mercredi – środę

Jeudi – czwartek

Vendredi – piątek

Samedi – sobotę

Dimanche – niedziela


Et je vous laisse traduire vous même les mois de l’année

calendrier polonais