Montagnes Russo-Italiennes

Après la visite de Santa Caterina Del Sasso, nous avons repris un bateau en direction de Stresa avec les plus jeunes de nos seniors : Daniel, Isabelle, Jocelyne, le peintre de l’UCL dont je ne connais toujours pas le nom, et deux autres couples. De là, le téléphérique, puis on aurait pu prendre un télésiège mais Pierre-Yves n’aime pas tellement avoir les pieds dans le vide. Alors on a mangé notre pique-nique puis on a grimpé les cent mètres restants à pied. Daniel et le peintre préféraient manger au sommet. Et on s’est séparé du reste du groupe. Il faisait un temps magnifique et j’étais bien contente d’avoir un chapeau. Arrivés au sommet de la montagne, a Motarone, nous avions un superbe panorama. Nous sommes restés boire un verre et profiter des rayons du soleil.

Là au dessus, il y a également un genre de montagne russe installé sur la montagne : AlpyLand. Il s’agit d’un parcours en luge sur rail. On peut se mettre à deux par luge, avec une ceinture de sécurité, et le passager arrière peut régler la vitesse. Pierre-Yves n’est pas trop fan des parcours dans les airs, mais il m’a quand même accompagné, à condition d’être le passager arrière. Il préfère pouvoir freiner que de se prendre le danger de face. Ça m’arrange car j’avais envie d’en prendre plein la vue. Sa curiosité l’a quand même poussé à piquer une petite pointe de vitesse. J’étais ravie.

Le panneau publicitaire Alpyland

Puis nous sommes redescendus, les bras chargés de soleil et avons repris un bateau piblic vers Intra. Il faisait un arrêt sur chaque ilot du coin, un peu comme un bus. Pour vous donner une idée, Stresa-Intra en bateau public, c’est un peu comme La Roche – Marloie en TEC. On prend une heure pour faire un trajet de 20 minutes. Mais bon, ça permet une première approche des iles Borromee, alors c’est plutôt sympa.

Santa Caterina del Sasso

Ce matin, le car nous a conduit jusqu’à l’embarcadère d’Intra. Le village dans lequel se trouve notre hôtel. De là, nous avons pris le bateau jusqu’à Santa Caterina del Sasso pour visiter l’ermitage éponyme. Sainte Catherine est née princesse d’Alexandrie en 294. Comme c’est une princesse, on la représente souvent très belle, bien habillée, bien coiffée. Elle est aussi très instruite. Lorsqu’elle rencontre l’empereur Maximin II Daïa, celui-ci est impressionné par son verbiage. Fervante Catholique, elle tente de le convertir. Celui-ci tombe à court d’arguments contre elle et fait venir tous les savants de son royaume en promettant une forte récompense à celui qui parviendrait à contrer les arguments de Catherine. À chaque fois qu’un savant échoue contre les arguments de Catherine, l’empereur, fâché, fait exécuter plusieurs personnes déjà converties au Christianisme. Catherine est belle et intelligente, l’empereur à plusieurs reprises veut la forcer à devenir sa femme. Celle-ci refuse à chaque fois, car elle est déjà promise à Dieu. Lorsqu’elle est enfermée dans un cachot sans nourriture, Dieu lui vient en aide. Une colombe lui apporte tous les jours de la nourriture céleste, et les anges soignent ses plaies. À tel point que lorsque l’empereur la sort du cachot pour renouveller sa demande, elle est encore plus belle. Comme elle se refuse à lui une fois de plus, il veut l’attacher à une roue, mais Dieu intervient, la roue cède avec une telle puissance que plusieurs païens meurent au passage. L’empereur fait trancher la gorge de Catherine avec une épée, et c’est du lait qui jailli de ses veines, plutôt que du sang.

Notre guide, Martia, nous a expliqué que pour cette raison, sainte Catherine était souvent représentée avec une épée et une roue.

De gauche a droite : Sainte Lucie était très convoitée pour ses jolis yeux, alors pour qu’on lui fiche la paix et qu’on arrête d’essayer de la marier, elle se les arrachés. On peut voir ses yeux représentés sur sa tunique. C’est la patronne des aveugles. Sainte Madelaine au centre et Sainte Catherine à droite, qu’on reconnait au fragment de roue.

 

 

Dans le dessin déchiré du bas, on peut voir au dessus à gauche un demi Christ en croix
La presse pour le vin, les olives, … et d’autres
Au premier étage (au dessus des arcades) vivaient les soeurs
Comme dans saint Victor, les murs et les plafonds sont peints. Nous ne sommes pas resté longtemps à l’interieur de l’église car une messe y était donné en Italien par les Franciscains de Bettanie. C’est un ordre un peu particulier. Mixte, et on est libre de prononcer ses voeux ou non. Les frères et les soeurs portent une toge bleu ciel et des sandales foncées, hiver comme été.
Ce gisant, c’est Alberto Besozzi. Quand l’ermitage fut laissé à l’abandon à cause de la trop petite quantité de monde, il est venu vivre là en ermitage. On l’a rappellé en ville pour qu’il vienne chasser les loups.

Martia nous a expliqué que le surnom « del sasso » veut dire « des pierres ». Parce qu’il y a eu un miracle, à savoir que la falaise s’est un peu écroulée mais certaines pierres sont restées à quelques mètres de hauteur au lieu de débouler sur les moines. Bien plus tard, on a quand même entrepris des traveaux pour retirer les rochers menaçants.

Premières visites

Notre chambre a une vue sur l’un des jardins. La pelouse est superbe et l’on voit un puit semblable à celui auquel Blanche-Neige fait le voeu de rencontrer un prince charmant dans le Disney.

Mais bon, personellement, j’ai déjà un jeune homme charmant qui partage ma vie donc je n’ai pas besoin d’adresser une prière de cet ordre-là au puit.

Derrière le jardin, il y a un hangar délabré. J’apprendrai dans la journée qu’il s’agit d’une ancienne fabrique de tissus du Suisse qui a racheté le cloitre avant qu’il n’appartienne à l’hôtel. Et juste derrière, on aperçoit le clocher en cuivre d’une église, qui ressemble du coup à Saint Aubin de Namur.


Au petit déjeuner, je fais la connaissance de Pierre (aka Indiana Jones, c’est le surnom que je lui donnais avant de savoir comment il s’appellait) et son épouse Monique. J’aperçois une dame toute seule à une autre table, et je lui propose de se joindre à nous. Elle s’appelle Marie-Louise et elle a l’air sympa. Isabelle et Daniel se joignent à nous également. Isabelle s’étonne que les menus soient écrits en Italien, Allemand, Français et Anglais mais pas en Néerlandais. « … Pourtant Intersoc organise aussi des visites à Verbania pour les flamands! » nous dit-elle. Peut-être craint-elle une certaine forme de discrimination envers son mari, car Daniel est Flamand. Je pense plutôt que l’hôtel écrit ses menus dans la langue des pays limitrophes. J’ai essayé de le lui expliquer mais il y avait du bruit dans le réfectoire. Il est possible qu’elle ait mal compris. Le personnel de l’hôtel nous distribue ensuite deux feuilles par table. L’une avec le menu de midi (« Déjeuner »), l’autre avec le menu du soir (« Diner »). On nous demande de noter quelle entrée et quel plat on veut pour chaque repas. La pauvre Isabelle avait décidément bien du mal à comprendre comment faire part de ses choix. (peut-être à cause des appellations françaises) On avait beau lui dire qu’il fallait choisir une entrée et un plat principal par feuille, elle nous a répété au moins trois fois : « C’est une feuille pour nous et une pour vous? »

À 10h, le patron de l’hôtel, Luciano, nous a présenté les lieux en français avec une présentation powerpoint (ou plutôt une vidéo muette reprennant une série de photos, qu’il met régulièrement sur pause) Il nous explique que notre hôtel, il Chiostro, est un ancien cloître racheté par un suisse alemanique. Ce qui ressemble à Saint Aubin, c’est la basilique Saint Victor. Nous sommes entrés à l’intérieur cet après-midi Pierre-Yves et moi, et j’ai été impressionnée par la qualité des fresques murales. Même si elles semblent usées et noircies, on peut voir dans les dessins de tels reliefs qu’on pourrait les prendre pour des statues. Les vitraux sont très beaux aussi, et avec le soleil qu’on a, ils sont très lumineux. La basilique fait un appel aux dons pour restaurer les murs qui sont assombris avec le temps.

Luciano dans sa présentation nous a également montré quelques endroit-clés des environs, et Colette nous disait lesquels étaient prévus, et lesquels pouvaient être fait lors d’un après-midi.

Ensuite nous avons pris un apéritif puis le diner. À table, j’ai essayé de faire la connaissance de participants dont je ne connaissais pas encore le nom. (Ben oui, je cherche toujours à marquer des points) Cette fois, j’étais entourée de Gaby et Charles. Il était dur de la feuille et semblait désorienté. En recevant son poisson pané, il a renvoyé le serveur en lui disant que non, lui, il avait demandé du poisson, « pomidor ». On lui présente alors les pennes sauce tomate et mozzarella, mais il n’a pas l’air satisfait. Gaby lui répète gentiment :

« Charles, tu avais demandé le poisson ou les pâtes? »

« Je voudrais les frites. »

Finalement, il a mangé les pâtes.

J’étais déjà un peu assommée d’avoir bu plus d’alcool que d’ordinaire quand Colette annonça que ce serait bien qu’on garde nos places pour les repas. Parce que pour certaines personnes, c’est plus rassurant d’être toujours assis à la même place. J’ai tout de même trouvé assez d’énergie pour demander à ce qu’on puisse un peu changer de table d’une journée à l’autre. Et nous avons obtenu de pouvoir changer de place à notre table.

Avec le changement de température, de parfums, de musiques (le clocher de st Victor par exemple), de langue ; la visite du cloître, les conversations sur la musique des années 70 (au cas où on se souviendrait de leur jeunesse) et mes règles qui avaient atteint leur paroxysme, j’étais vraiment claquée. J’ai zappé le dessert pour pouvoir me reposer un peu.

Dans l’après midi, après la visite de Saint Victor, nous sommes allés près du Lac Majeur, d’abord en le longeant par la gauche, puis après un rapide passage à l’hôtel pour reprendre de l’eau, nous sommes allés en direction du théâtre en forme de galets. Là, on a vu plein de jeunes torses nus jouer au beach volley (Ou du moins essayer). On aurait bien aimé déguster une glace en terrasse mais il n’y avait plus que des machins industriels, alors on s’est ravisés.

De retour à l’hôtel pour le souper on a pu s’asseoir en bout de table et discuter avec des seniors bien plus vifs de corps et d’esprit. Ouf! J’ai senti une légère réticence de la part de Pierre dont la place était dès lors légèrement décalée par rapport à midi. Et Daniel et Isabelle n’avaient pas l’air tellement enchantés de se retrouver à nos places… mais finalement ça a été pour eux, ils bavardent facilement.

Demain, il est prévu de prendre le bateau au matin pour visister Santa Caterina del Sasso. Ensuite, on a le choix entre pique-niquer sur place et puis de faire un peu de grimpette. Ou bien rentrer à l’hôtel pour le repas de midi et puis faire ce qu’on veut. Je ne suis pas tellement sportive, mais je pense que faire un peu de grimpette avec des seniors en bonne santé physique et mentale est une option raisonnable.

À demain pour les nouvelles.

Voyage à Verbania

Cette année, nous partons en vacances à Verbania, une commune située sur le lac Majeur, en Italie, avec Intersoc. Comme nous sommes tous les deux membres de la Mutualité Chrétienne, nous avons droit au tarif préférentiel.

Lors de la réservation, la dame au bout du fil en notant nos numéros NISS me prévient. Nous sommes largement sous la moyenne d’âge. Personnellement, j’aime bien voyager avec des personnes plus  âgées. Elles marchent calmement, discutent sans crier et ont généralement de la culture générale à partager. En plus, on est facilement considérés comme des mascottes, et j’aime bien ça. Je vérifie auprès de Pierre-Yves. Ça lui convient aussi.

Jeudi 30 mai. Alors que le soleil ne s’est pas encore levé, Pierre-Yves et moi ne pouvons pas dormir. Est-ce l’euphorie du départ? La crainte d’oublier quelque chose d’essentiel? Rien à faire. Après une nuit complète à essayer de dormir nous nous résignons. Il est près de 4h du matin lorsque nous entammons notre petit déjeuner. Notre train est à 6:20 à Braine-le-Comte. Ça nous laisse le temps de finir un film commencé plus tôt dans la nuit.
Le train n’affiche aucun retard. Ce que je considère comme une bénédiction. Arrivé à Bruxelles-Midi, nous repérons quelques sexagénaires. Probablement notre groupe. J’essaye de deviner leur noms. Il y aura probablement un ou une Michel(e), un Christian ou une Christiane, peut-être une Myriam, un Daniel ou un Thierry, un Jean-quelque chose, peut-être une autre Catherine.

Colette, notre accompagnatrice, arrive et met un peu de temps à comprendre qu’on fait partie du groupe. Tout le monde est là, nous pouvons suivre notre chauffeur jusqu’au car. Nous faisons la connaissance de Nathalie et Jean-Paul (Yes! Un point)
Première pause à Namur pour prendre d’autres passagers.
Seconde pause à Arlon pour changer de chauffeur.
Et puis c’est parti pour l’aventure! Nous passons à proximité de la forêt noire, au Luxembourg, puis en France, près de Strasburg, ou nous faisons vers 10:30 une petite halte pour nous dégourdir les jambes. Nous faisons une pause de midi en France, vers 14h (ce qui fait qu’on trouve facilement une place assise). J’en profite pour acquérir un couvre-chef qui complétera certainement à merveille la tenue que je portais à Pâques, et que j’ai hâte de remettre à l’assomption. Nous faisons alors plus ample connaissance avec Daniel et Isabelle (Yes, encore un point!)

Puis vers 16:00, nous éteignons nos gsm pour traverser la Suisse car il n’y a pas le même système de tarification que dans l’Union Européenne, et qu’on risque de douiller si on reçoit quelque chose de Belgique.

Enfin, vers 20:00, nous arrivons en Italie. La petite route qui mène à Verbania ressemble à la route Marche-La Roche (la flotte en contrebas à gauche et la roche tout contre nos flancs à droite) mais en plus impressionnant, évidemment. Les routes sont étroites. Pas facile de s’y croiser. Quand on a croisé un autre autocar on était bien contents d’être du côté des rochers. Toutes ces montagnes sont belles, majestueuses. On y voit plein de petites maisons quatre façades peintes en jaune, rose, saumon…
Et le lac Majeur est beau aussi. On y voit des îlots (les trois iles Borromee, du nom de leur propriétaires et l’ile aux pêcheurs) et beaucoup de petits bateaux. J’ai essayé de prendre des photos, mais à contre-jour, c’est trop moche par rapport à la beauté que c’est en réalité. Je préfère profiter du paysage et acheter des cartes postales avec des belles photos dessus. En plus, forcément, ça ressemble aux photos que j’avais prises lors de mon voyage à Lugano avec Bonne-Maman, Louise et Gaetane. Donc, pas la peine d’en refaire. ^^
Nous arrivons à l’hôtel Il Chiostro, dans le village de Intra. Le souper (Qu’ils appellent « diner »  dans la version française du menu) est copieux. Nous y faisons la connaissance de Martine, Annie et Alfred. (zut, pas de point en plus cette fois-ci.)
Notre chambre est petite et coquette avec deux matelas simples sur un lit double. On va bien dormir.

Dear Santa Claus…

Dear Santa Claus,
Like every year, it is time to look backward and make some assessment. 

Cher Saint Nicolas,
Comme chaque année, il est temps de jeter un oeil sur le chemin parcouru.

One year ago, I came back from Poland and started to work at Puratos Company. To thanks my fidelity, Randstad (my interim agency) offered me two places to watch the movie “inferno” on November 17. I proposed to my flat mates to join and Céline accepted. 🙂

Il y a un an, je revenais de Pologne et commençais à travailler chez Puratos. Pour récompenser ma fidélité, Randstad (mon agence d’intérim) m’a offert deux places pour aller voir le film « Inferno » le 17 novembre. J’ai proposé à mes colocs de m’accompagner et Céline a accepté de se joindre à moi. 🙂

Six months ago, I started to live in Berchem Sainte-Agathe. There, I could welcome some friends. Fanny (see previous episode) and then Adrian. He had never been in Belgium before, and I was anxious about what to show him. Belgium is a small country, but there is so many thinks to see. On Thursday evening we have been visiting the Grand Place of Brussel, and he saw Mannekenpis. (Speaking about this statue, my armenian colleague wanted to introduce it to a friend of her but due to Halloween, Manneken was disguised into a ghost and had a sheet recovering him. Therefore they could not see the statue ^^) Adrian could also discovered the “Gaufres de Liège” with chocolate, and he agreed those are the best he has ever taste. 🙂 We have been in the citadelle of Namur during the Wallo festivity, where I could met Christina, a Romanian friend of him who lives there. We also visited Tournai and Antwerp, he could taste some belgian beers and finally, we have been visiting the Atomium and walking around mini Europe ;-). Those was great days.

Il y a six mois, j’emménageais à Berchem Sainte Agathe. Et dès lors, je pus inviter quelques amis. D’abord Fanny (voir épisode précédent) puis Adrian. Il n’avait jamais mis les pieds en Belgique auparavant et je me demandais vraiment quel genre d’activité lui proposer. La Belgique est, certes, un petit pays mais il y a tant de choses à y découvrir. Le jeudi soir, nous nous sommes rendus sur la Grand Place de Bruxelles et je lui ai présenté Manneken pis. (À ce propos, ma collègue arménienne a voulu montrer le manneken pis à son ami récemment, mais celui -ci était caché sous un drap blanc, déguisé en fantôme à l’occasion d’Halloween ^^) Adrian put également découvrir les gaufres de Liège, et est bien d’avis que ce sont les meilleures qu’il n’ait jamais goûté. 🙂 Le lendemain, nous sommes allés à la Citadelle de Namur pendant les fêtes de Wallonie et il m’a présenté son amie Chrisitina, qui est comme lui originaire de Roumanie. Le samedi, nous avons visité Tournai et Anvers, et le dimanche, nous avons fait un mini tour d’Europe, en passant par l’Atomium. J’ai passé de bons moments.

Three Months and a half ago, my sister-in-law gave birth to mine ninth nefew. No doubt he is currently the cutest baby in the world. 😀 😛

Il y a trois mois, ma belle-soeur donnait naissance à mon neuvième neveu. Il ne fait aucun doute qu’il est le plus beau bébé du monde. 😀 😛

Three weeks ago, I welcomed Céline (not my flat mate, but my dear friend form my studies of speech therapist) for a weekend. We invited all ours classroom friends for a dinner. Pasta, bolo, some paprika and carrots, and – very important /!\ –  NO CHEESE! ^^ (Isn’t it, Stephie?) After the dinner, we had a lot of fun in playing billiard, and take pictures – like a child, hidden in a corner ^^ (Isn’t it, Céline?)

Il y a trois semaines, j’accueillais Céline (pas ma coloc, mais ma copine de logo) pour un week-end. Nous avons invité toutes nos copines de classe à souper. Pâtes bolo, paprika, carottes, mais- très important /!\ – PAS DE FROMAGE ! ^^ (N’est-ce pas, Stephie?) Après le souper nous nous sommes également poilées autour d’une partie de billard, comme en témoignent ces photos… prises depuis un coin de la pièce… telle une enfant tapie dans un coin de la pièce… et qui prend des photos… cachée… ^^ (n’est-ce-pas, Céline? 😀 )

Two weeks ago I passed my driving exam. At least! ** I HAVE GOT IT! **
I also celebrate with my colleagues the success of the Talent Review process. We have been to an escape game. We were divided in two groups and mine was the first to escape. 😀 

Il y a deux semaines, j’obtenais enfin mon permis de conduire! J’ai également célébré avec mes collègues le succès de l’implémentation du module « Talent Review ». Nous avons fait un « escape game ». Divisés en deux groupes, le mien était le premier à sortir. 😀

One week ago, I went to work from Lummen instead of Groot-Bijgaarden, because my favorite colleague (guess who I am speaking about) had invited me to visit her office, and taste delicious dough and fillings : vanilla, chocolate, marmalade, cheese, citrus,… for any kind of use, you had a specific product. I think we have been tasting about 30 different kind of products.

Il y a une semaine, j’ai été travailler de Lummen plutôt que de Grand-Bigard, parce que ma collègue favorite (je vous laisse deviner de qui je parle) m’avait invitée à visiter son bureau, et goûter nombreuses pâtes et crèmes : vanille, chocolat, confiture, fromage, citron, … et pour chaque sorte d’usage, il existait un produit spécifique. Je pense que nous avons goûté une trentaine de produits. 

On Saturday, I could go to visit my Grand-ma by car. I was proud to drive there with my brand new license, but when I arrived I suddenly turned very sad due to how lot she had changed in some years. Four years ago, she was still living home, welcoming me after my trainship of dysphagia. On Saturday, when I entered the room, she was there with her mind far away :’( She had no idea who I was (I already knew it), and seemed totally lost, and …kind of unhappy, like waiting for something to happen (And I prefer not to think about what kind of something). On the table, I could recognize this disgusting powder that turns water into some solid-like water. I remembered the feeling it gaves to “eat” water. I was sad for my grandma. The nurse who saw me crying when I left the room gave me a bit of his time and could comfort me. I believe he cares about her a very good way. When I left my grandma with a kiss on the cheek, hanging her hand, she kept my hand, like if she didn’t want me to escape. I was wandering how to tell her that I love her, without it to looks like a last goodbye, when she smiled me back. 🙂 This is how she could still teach me something, despite her sickness. 

Samedi, je suis allée rendre visite à ma grand-mère en voiture. J’étais toute fière de pouvoir me rendre chez elle avec mon tout nouveau permis de conduire, mais en arrivant, je me suis soudain sentie très triste en voyant à quel point elle avait changé en quelques années. Il y quatre ans, elle vivait encore chez elle, où elle m’accueillait pour diner après mon stage de logopédie. Quand je suis arrivée dans sa chambre, elle semblait loin. Elle ne savait pas qui j’étais (ça je le savais déjà), et semblait tout à fait perdue, genre,… malheureuse, comme attendant que quelque chose se passe (je préfère ne pas imaginer quoi) Sur sa table de chevet, j’ai reconnu une boîte de ce dégoûtant épaississant alimentaire. Je me suis souvenue de la sensation étrange qu’il y a à « manger » de l’eau. J’étais triste pour ma grand-mère. L’infirmier qui m’a vu sortir en pleurant a pris le temps de me réconforter. Je suppose qu’il prend bien soin d’elle également. En quittant ma grand-mère, je lui ai tenu la main, et fait un petit bisou. Elle s’y accrochait comme si elle ne voulait plus me lâcher. Et alors que je me demandais comment lui dire que je l’aime, sans que ça passe pour un dernier adieu, elle m’a sourit. 🙂 m’enseignant ainsi encore quelque chose, malgré sa maladie.

Dear Santa Claus, it was a beautiful year, I wish the next one to be as beautiful as this one. No doubt it will be. I plan to visit Céline in France, Fanny in Budapest, Francesca, Sacha, Margaux, Rosario, … I am afraid one year will not be enough to see everybody, but I can try. 

Très cher Saint Nicolas, ce fut vraiment une belle année, et j’espère que la suivante sera aussi belle. Elle le sera sans aucun doute. J’ai prévu de rendre, à mon tour, visite à Céline, en France. Ainsi qu’à Fanny, à Budapest, à Francesca, Sacha, Margaux, Rosario, … Je crains qu’une année ne soit trop courte pour revoir tout le monde mais je peux au moins essayer.

Take care, 

Yours, 

Prends soin de toi,

bien à toi,

Cath. 

 

Nord de la Pologne

Bonjour à tous. Pardon d’avoir tardé à donner de mes nouvelles. Il faut bien avouer que, sans les photos sous les yeux, la tâche est moins simple. Je dois tout me repasser en mémoire, et ce n’est pas un exercice auquel je suis habituée. Peut-être ferais-je des fautes chronologiques tout au long de ma narration (1).

Vendredi : Hel

Vendredi matin, au milieu de la nuit, une cacophonie retentit d’un bout à l’autre de l’appart. Nos gsm, branchés (pour être bien chargés!), loin de nos lits (pour qu’on soit obligées de se lever !) nous réveillent. La tête dans le cul, on se dirige Francesca et moi vers la cuisine pour boire du thé, et manger un petit quelque chose avant de partir. On appelle Fanny pour vérifier qu’elle est bien réveillée et on finit nos bagages. Nos paupières sont encore lourdes, mais déjà un sourire se dessine sur nos lèvres comme pour dire : « Je vois que toi aussi, tu aurais bien dormi quelques heures de plus ».

Fanny appelle à son tour. Elle est en bas de notre immeuble et le taximan qui a tout compris se rapproche. Francesca et moi, on enfile nos doudounes, on ferme tout et on descend. Je mets mon gros sac à dos dans le coffre. Les copines, moins confiantes, préfèrent garder leur sac auprès d’elles et, bien qu’il y ait trois sièges sur la banquette arrière, je me retrouve sur le siège passager de devant, en mode copilote.

Nous voilà arrivées à la gare. 10 zloty. C’est moins cher qu’annoncé. Le weekend commence bien. 🙂 Le polskibus est déjà là. Je crois qu’il vient de Cracovie parce qu’il y a déjà du monde dedans. On se demande à quelle heure ils sont partis de là bas. Fanny et Francesca montent me garder une place le temps que je mette mon gros sac à dos dans le coffre, et c’est partit pour 5 heures de route en direction du Nord de la Pologne!

Au bout d’un moment, la pluie s’invite. Fanny craint un weekend tout pourri… En grande experte de la pluie (24 ans sur le sol Belge, quand même) je la rassure : « Il va pleuvoir pendant les 5 heures de route, et puis tout sera tombé et on sera tranquilles » (prononcez [trãkij], comme à La Roche; j’aime bien sensibiliser Fanny au charme de la culture Belge)… En tout cas, j’espère avoir raison; mais là dessus, je me fais confiance : j’ai toujours été sensible à la pression atmosphérique. La pluie tombe bien, ça ne durera pas.

5 heures de tentative de dodo plus tard, nous voilà arrivées à la gare des bus de Gdańsk. On rejoint la gare des trains. Je taquine un peu Fanny. En guise de « va te faire foutre », elle me dit, en anglais (pour que Francesca comprenne) « Go to Hell ». Ça tombe bien, lui dis-je, c’est la qu’on va! (humour, humour!) Voilà le guichet… c’est à mon tour de jouer! J’ai le plaisir d’être considérée par mes amies comme la plus débrouillarde en Polonais. « Chciałabymy jechac pociągiem do Helu » (« Nous voudrions aller en train à Hel ». Il va de soi qu’on veut y aller en train! ; je ne le précise que pour le plaisir de l’exercice et pour épater mes copines avec une phrase complète, héhé 🙂 –mégalomanie, le retour-) Nous flânons dans le sous-sol de la gare en attendant l’arrivée de notre train. Il y a un bureau du tourisme et nous y  récoltons quelques trésors (gratuits, cela va de soi) : une carte de la ville de Gdańsk avec les meilleurs restos et loisirs du coin (qu’on ne visitera pas parce qu’ils sont forcément trop chers), des cartes postales publicitaires un peu  moches, mais sur lesquelles il est écrit Gdańsk.

Il est temps de s’inquiéter de retrouver la bonne voie et le bon perron. Il y a quelques TV dans la gare, mais elles n’indiquent que la destination finale, pas les étapes, et puis, il faut s’assurer qu’on prend l’IC et pas le régional… parce que non seulement ça prendrait plus de temps, mais en plus, c’est pas la même compagnie, donc nos billets ne seraient pas valables. Quelques exercices de step plus tard, on trouve le bon quai, et on interroge les gens qui attendent déjà, histoire d’être sûres. C’est l’heure pour moi de redescendre de mon piédestal. Je ne comprends pas la moitié de ce que ces braves polonais me disent… Heureusement, il y a la gestuelle, et puis, on peut montrer nos billets…
« Tak, tak, tu. Tutaj. 🙂  » C’est plutôt rassurant. On reste là. Une fois le train en gare, on interroge cette fois le contrôleur avant de monter pour être certaines.
-Dzien dobry. To jest pociąg do Helu?
– Tak.
– C’est bon les filles, en voiture! Okay girls, let’s go!

Ça y est. Première réelle étape du week-end: Hel. Il fait beau. On s’arrête direct pour manger. Le poisson ne sera sans doute pas cher, on le trouve juste à côté. Évidemment, on ne comprend pas grand chose au menu, sinon les dessins des différentes sortes de poissons. L’échelle n’est pas respectée bien sûr, et nos connaissances en la matière sont relativement basiques, voire même moins que ça, … personnellement, c’est à peine si je sais distinguer un saumon d’une truite.

Je reconnais le mot « śmietana ». Je me dis que peu importe le poisson, du moment qu’il y a de la crème, ça ne doit pas être mauvais. Tiens? Du harang! À peu près le seul truc que je sais traduire. Mais c’est quoi ça déjà, comme poisson? Francesca commande le même plat que moi. On est servies rapidement. Fanny d’abord. Elle a un beau filet grillé. Mmmh ça à l’air bon. Puis Francesca et moi on reçoit une assiette pratiquement vide. Trois patates en chemise, un petit ravier avec la fameuse crème, quelques légumes… quoi? mais il est où notre poisson? … Apparemment, il est dans le ravier. Je ne me souvenais pas que le hareng était un tout petit poisson. On goûte. C’est salé. Très salé. Écœurément salé! Je comprends mieux Goscinny et Chesterfild.

tuniques bleues
Willy Lambil et Raoul Cauvin, Les Tuniques bleues , T.37 « Duel dans la manche », éditions DUPUIS 1995. Chesterfild détourne l’attention du vendeur en lui redemandant du poisson le temps que Blutch trouve de quoi payer. L’estomac de ce premier n’apprécie guère.
acidenitrix
Acidenitrix, personnage tertiaire de la bande dessinée « Astérix », de Uderzo et Goscinny, dans l’album « Le grand Fossé ». Tout au long de la BD, les personnages qui le croisent s’étonnent de l’odeur de hareng flottant dans l’air.

We are so disapointed! Francesca et moi on envie le plat de Fanny qui a l’air bien meilleur. Mais elle nous « rassure »… Il y a plus de peau que de chair dans son poisson.

L’appétit coupé, nous partons à la découverte de la presqu’île…

Hel
Il y a beaucoup de soleil et beaucoup de vent. (C’est normal qu’il y ait du vent, on est à la mer, et même au beau milieu)

 

 

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Les dunes ici sont assez fragiles,… Interdit de marcher dedans. Une sorte de ponton est mit en place pour que les touristes puissent tout de même observer la mer de près.

 

 

hel_plaza_2
Il y a aussi une plage, sur laquelle on peut aller sans problème, qui ressemble à un dépôt de bittes d’amarrage. Curieux. Limite artistique.

 

Et enfin, il y a un « fokarium« . Un genre d’aquarium avec des phoques, si vous préférez. On n’a pas visité mais j’aurais bien voulu. Sur les vitrines, on pouvait voir des panneaux de sensibilisation à la pollution des mers. Nombre de canettes, cigarettes, et tout un tas de trucs retrouvés chaque année sur la plage, photos d’animaux souffrant de la pollution … Les gens cherchent des endroits paradisiaques où passer leurs vacances, et au lieu de veiller à ce que ça reste un bel endroit, ils le polluent. C’est tout de même con! Est-ce-que ramasser ses capsules et canettes de bières, ses papiers plastiques, le bâton de sucette du gamin, les mégots de cigarette, ça demande un effort surhumain? Non. Je ne crois pas. Faut croire que c’est dans la nature humaine que de vouloir laisser une trace de son passage… Comportement déplorable. 🙁

Heureusement, le long de la passerelle dans les dunes, il y a moins de déchets, et la promenade fut agréable. Sur la plage, je me suis risquée à mettre les pieds dans l’eau. Elle était froide, mais c’était tout de même agréable. J’ai aussi été surprise par la couleur de l’eau. Pour ceux qui ne me connaissent pas, il faut savoir que j’ai toujours passé mes vacances d’été à la mer du Nord, où l’eau est plutôt brunâtre que bleue. Même si un ami m’avait déjà affirmé que l’eau en Croatie était bleue, je restais persuadée que l’eau de mer bleue était une sorte de mensonge photoshopé des catalogues publicitaires aux destinations de vacances paradisiaques. Bon, c’était pas non plus vraiment très bleu, mais on était loin de l’espèce de vase de la vlaamse kust.

Le soir, on a dormi dans une auberge de jeunesse. On avait deux lit doubles pour trois. Fanny a joué à pile ou face celle de nous qui dormirait seule. J’ai eu ce privilège. Nos voisins célébraient un anniversaire et nous ont invité à se joindre à eux, mais on était claquées par notre demi nuit dans le bus, nos trajets en train et à pied avec nos sacs…  Nous avons décliné poliment, pris une douche et dormi comme des loirs.

Qu’Hel aventure! Et ça ne fait que commencer.

Samedi : Gdynia et Sopot 

Malgré la fatigue de la veille, je me suis réveillée de bonne heure. J’en ai profité pour écrire mes cartes postales. À propos de cartes postales, il faudra qu’on m’explique cette manie qu’ont les vendeurs de cartes postales de ne jamais proposer le timbre qui va avec, et encore moins un timbre européen. Pff! Soit. J’ai petit-déjeuné avec les « choco-princes » de Fanny (ou plutôt des « Hit » mais en soi, c’est pareil.) Ensuite, on a replié bagage, on a avalé un choco chaud puis on a repris le train vers Gdynia.

On a déjeuné à grand coup de pizza, puis on est parties à la découverte de la ville. Gdynia est un peu plus au sud de Hel. C’est une ville portuaire, alors on a surtout regardé les bateaux. Beaucoup étaient hors de l’eau, et c’était bizarre de voir la partie normalement immergée. Ça semblait beaucoup plus grand. On s’est aussi un peu arrêtées sur la plage pour retrouver notre âme d’enfant : Francesca savourait le chant des vagues, Fanny faisait des pâtés de sable, et moi je partais à la chasse au coquillages exotiques. Quelques oeuvres d’arts plus tard, on est reparties vers Sopot. Grosso-modo, c’était encore la même chose : la mer, plus ou moins accessible, … Mais il y avait cette étrange galerie commerciale, digne de l’architecte Numerobis, ou comme sortie tout droit d’un roman de Lewis Caroll…

1624-Sopot-krzywy-dom

Et puis, ce ponton allant loin dans la mer, sur lequel on a pris pleins de photos tant bien que mal, car il y avait du monde.

sopot ponton

Une fois la lune levée et le soleil couché, on a diné au Greenway puis repris le train une fois de plus pour Gdańsk, où nous avons rencontré Oscar, l’ami de Marta. Denouveau, deux lits doubles. Sauf que c’était quand même sa chambre. Bien sûr, ça ne le dérangeait pas de partager son lit avec l’une d’entre nous, mais puisqu’il y avait des tapis de yoga et de la place pour improviser un autre lit au sol, on a préféré choisir à pile ou face celle de nous qui dormirait au sol. Francesca était enchantée de dormir pour la première fois de sa vie dans un sac de couchage à même le sol… Mais pendant la nuit, je l’ai quand même vu remuer pas mal de fois, histoire de trouver une position confortable. Lol. Elle s’en est bien sortie. 🙂

Dimanche : Gdańsk

La ville de Gdansk est la sixième plus importante de Pologne. Et son port est le plus important du pays. Certains bâtiments de la ville m’évoquent le quartier du Grognon, la place d’Armes et la Halle al Chair de Namur. Les autres ont davantage des airs d’Antwerpen. Je ne sais pas pourquoi, il y a quelque chose de similaire dans l’architecture. Peut-être est-ce juste dû au canal. Enfin, par moment, il y a dans les toits des cercles, qui me rappellent carrément les cerceaux du qwiddich.


(1) Fanny si tu passes par ici, n’hésite pas à me rafraîchir la mémoire 😉

Pour l’instant, mon article est illustré avec des photos issues d’Internet (principalement Wikipédia), j’attends les photos de Fanny pour vous montrer quelque chose de plus personnel (et pour récupérer des souvenirs).

 


Merci à tous les internautes qui m’ont suivie dans cette aventure. Tous vos commentaires m’ont fait plaisir (même si je ne les ai pas toujours affichés) Je suis toujours contente d’apprendre qu’un de mes articles est apprécié. J’ai eu beaucoup de plaisir à écrire également, et je pense que je vais essayer de continuer, mais je ne sais pas encore à quel sujet. Pour les mois qui viennent, je vais reprendre l’animation scoute à La Roche, reprendre des cours d’autoécole, peut-être m’inscrire à un conservatoire de musique, et j’aimerais aussi reprendre la tapisserie.

… Ah! et, accessoirement, je vais reprendre ma recherche d’emploi aussi. 😉

Et pour ce qui est d’entretenir mes connaissances en anglais (voire en polonais, mais j’ai un doute), ça va beaucoup dépendre de mon job, parce que Wallangues c’est bien beau, c’est très bien foutu, mais les langues, ça s’apprend par la pratique.

 


 

Fin de mon EVS en Pologne.

Envie de te lancer à ton tour dans l’aventure? Viens surfer par ici:  https://europa.eu/youth/be/article/46/3269_en

 

 

Week-end à Gdańsk

Bonjour à tous.

Cette nuit, avec Fanny et Francesca, nous prenons le Polskibus pour un dernier citytrip avant mon retour en Belgique.

Nous allons visiter le nord de la Pologne. Il parait qu’il fait plus froid que dans le centre… Jusqu’ici, le temps à Łódź est semblable que ce qu’on a à La Roche-en-Ardenne, alors je m’attends forcément à quelque chose comme à la mer du nord pendant les vacances de Toussaint… tout en me préparant à légèrement pire. Et de toute façon, si c’est bien pire, … Hé bien, je n’ai quand même rien de plus pour m’y préparer au mieux. On fera avec. 🙂

Programme :

  • Vendredi 04h15 : départ de Łódź
  • Vendredi 09h30 : arrivée à Gdańsk, puis train direct vers Hel
  • Vendredi : visite de Hel puis dodo sur place
  • Samedi matin : départ de Hel vers Gdynia
  • Samedi : visite de Gdynia et Sopot puis retour à Gdansk (dodo à l’appart d’un copain de Marta (qui est une amie de Samuel, qui quant à lui, présentait avec Cata les « movies nights »* au Kobiety Office, jusqu’à ce que Victor ne reprenne le projet; il ne s’agit donc pas de Marta Alemany, ma collègue Espagnole (pardon!) Catalane 😉 ))
  • Dimanche matin : Visite de Gdańsk
  • Dimanche : départ de Gdańsk à 18h45
  • Dimanche : arrivée à Łódź à 23h59

google map

 

J’espère que Francesca et Fanny prendront plein de photos, psq mon appareil a un problème de zoom.

*D’ailleurs, à propos des Movies Nights, … Hier, Victor nous proposait « Back to the future ». L’occasion était effectivement trop belle, puisque le 21 octobre 2015 est justement la date d’arrivée de Marty dans le deuxième film. Nous avons vu ensemble le premier film, qui reste poilant, il faut bien l’avouer. Et je pense que c’est plus drôle en anglais qu’en français, parce que le deuxième film, que j’ai vu juste après en français m’a semblé vachement moins rigolo… (ça a comme un petit côté « réchauffé »…)

Enfin bref, à lundi pour les nouvelles du week-end. 🙂

 

Wrocław

Bonjour à tous,

Ce weekend, avec Sashi et Fanny, nous avons été à Wrocław (prononcez « vrotswaf »), rendre visite à quelques copains rencontrés lors de notre mid-term training (à savoir : Alex, David, José, Marcio). C’est une ville située à 160 km au sud-ouest de Łódź. C’est aussi la 4ème ville la plus importante de Pologne, après Warsovie, Cracovie et Lodz. Enfin, Wroclaw est la capitale européenne de la culture de 2016, titre qu’elle partage avec St Sébastien, en Espagne.

Wrocław - Łódź

Les nombreux cours d’eau de la ville lui ont valu le surnom de « Venise Polonaise » ou encore « Venise du Nord ». Hé oui, comme Bruges! Je me demande combien de pays ont leur Venise rien que parce qu’il s’y trouve beaucoup de rivières.  L’architecture est par ailleurs assez semblable à ce qu’on trouve dans le plat pays.

 

Wroclaw est aussi une ville parsemée de nains, souvent en rapport avec les lieux. Par exemple, celui derrière les barreaux de la fenêtre est à proximité de la prison.

Alex, qui vit sur place,  s’est proposé d’être notre guide.  C’est-à-dire, qu’il nous a entraîné aux quatre coins de la ville. Et comme toujours avec Alex, c’était dynamique! Hop hop, la cathédrale! Hop hop, le pont aux cadenas! Hop hop, le lac! Hop hop, les meilleures glaces de Wroclaw! Hop hop, hop…

(Merci à Fanny et Sashi pour les photos)

Au soir, nous nous sommes donné rendez-vous auprès des fontaines, pour un spectacle son et lumière.

Fanny a fait une vidéo, mais elle est trop importante pour être postée ici. Je vais donc essayer de vous décrire le spectacle d’un point de vue plus technique.

spot fontaineDans l’eau, plusieurs jets de fontaines, chaque fois entouré de spots lumineux colorés, et je crois, orientables. Les techniciens jouaient ainsi avec les couleurs, et la puissance des jets d’eau pour faire un véritable spectacle, du style « waves bars » dans Windows Media Player.

À un moment donné, on avait un véritable rideau d’eau devant les yeux, et des images y étaient projetées. (Comme au festival Spirou de l’an dernier).

Je pense que ce serait vraiment épatant d’avoir un tel spectacle le jour de la finale du fantôme, à La Roche. Imaginez, vous êtes dans le parc de Rompré, ou sur le parking du casino, et vous voyez, dans l’Ourthe, un spectacle de fontaines, avec Berthe qui apparaît sur le rideau d’eau, et dans le ciel, un feu d’artifice! Du spectacle des yeux à la tête, de l’eau, du feu, du son, de la lumière. La totale, quoi! Ce serait juste énorme. 😀

Mid-term training in Kazimierz.

Hello everybody, 

Such a nice week of training in Kazimierz. I have met only nice people. I’am sad that it’s already finished. I really felt like on holliday, and it’s was thanks to all of you 🙂 I love you all. <3 <3  I am already missing each of you. Vite, vite, se revoir tous! À Wrocław ou Elbląg, ou n’importe où d’autre.

Salut à tous!

Je viens de passer une super semaine de formation à Kazimierz! J’aurais voulu que ça ne s’arrête jamais tellement c’était bien. C’est bien simple, on n’arrivait pas à se dire au revoir tellement on avait envie de rester ensemble encore un petit peu. On s’est dit au revoir à chaque bus qui arrivait à l’arrêt, jusqu’à ce que le nôtre arrive enfin.

Kazimierz est un village près de Cracovie. Une légende dit que le diable s’y était installé et volait toutes les poules et coqs de la région, et que l’arrivée de moines combinée à l’impossibilité pour Satan de voler un dernier coq noir l’a complètement dégoûté de rester là. Depuis on trouve peluches et pâtisseries en forme de coq sur le marché du village. Une autre légende dit que le roi Kazimierz était amoureux d’une jeune fille juive et que parce qu’elle était juive, elle n’avait pas le droit d’être anoblie et donc de devenir reine. Les amants se voyaient donc en cachette par un souterrain. Le roi n’a jamais eu d’héritier légitime.

On était installé dans un hôtel en pleine nature. Un cadre vraiment idyllique. Fallait monter les escaliers dans la forêt pour y arriver. Ça m’a rappelé qu’un peu de sport ne me ferait pas de tort. 🙂 (à ce propos, je compte enseigner la natation à ceux qui le souhaitent, ici, à Lodz, mais je vais d’abord vérifier auprès de Kobiety Office si c’est le genre de projet qu’ils sont prêts à financer.)

Pendant cette formation, on a été invité à réfléchir à qui on était. Quels étaient nos rêves étant enfants? Qu’en a-t-on fait aujourd’hui? Qu’est-ce que notre séjour en Pologne nous a apporté? Et qu’est-ce que nous avons pu apporter à notre pays d’accueil? Quels avaient été les plus beaux moments ou les plus importants jusqu’ici? Quel pourcentage de notre temps passe-t-on à différentes choses? Etc.

On a également eu une matinée workshop, où chacun pouvait se proposer d’animer un atelier pour les autres. J’ai proposé un atelier massage, David un atelier où l’on pouvait poser toutes nos questions à propos des avions, et un autre sur la guitare, Adrian un Atelier de « Yoga Dynamique »^^, José un Power-point sur l’éducation, bref, ça partait dans tous les sens. Il y avait autant de sérieux que de rigolo.

Le soir, on allait souvent au village, prendre une glace ou un verre. Et la musique nous a donné envie de danser comme des fous. Par deux fois, aussi, on a eu droit à un barbecue. Je ne sais pas de quoi sont faites les saucisses d’ici, mais elles ne sont définitivement pas les mêmes que dans mes Ardennes Belges. Après une heure par dessus les braises, toujours pas de saucisse qui chante. Par contre, de par mon expérience scoute, j’étais à peu près la seule à ne pas manger de saucisse cramée. 🙂

Pour rentrer à Lodz, on est passée par Lublin. L’architecture vaut le détour. C’est très joli. Dommage qu’on ait pas pu s’y poser un peu plus longtemps.

 

 

Cette formidable aventure se termine malheureusement par 5 heures de bus, mais pour passer le temps, nous rêvons déjà de la suivante.

Crédit : Fanny Banor
Crédit : Fanny Banor

 

Varsovie depuis le Modlinbus

Guigui, cet article est pour toi.

Si tu viens me rendre visite en Pologne, il faut absolument que tu visites Varsovie. Pas seulement pour saluer la sirène ou faire un vœu en sautant à cloche-pied (jeu de mot ^^), mais aussi pour son architecture.  J’ai déjà parlé je crois de cette maison un peu particulière, avec une façade minuscule côté rue. Mais l’architecture polonaise te réserve d’autres surprises : Notamment du côté de la gare de « Warsawa-Centralna ».

J’ai pu prendre quelques photos et vidéos depuis le Modlinbus. La qualité des images n’est pas terrible mais devrait suffire pour te donner l’envie de venir voir ça de tes propres yeux!

Par contre la vidéo est trop longue, donc je vais plutôt essayer de la mettre sur facebook. 🙂