Enfin un CDI !

Tout commence en février.

Ma boite mail regorge des dernières offres d’emploi correspondant – ou presque – à mes critères de recherche, (merci à Trovit emploi, Monster, Steptone, Robert Half, Axis, … ) ; de conseils pour rédiger un bon CV ou pour faire bonne impression à un entretien d’embauche (merci à Stepstone et Références). Je les lis à peine, car sur un mois, il n’y a pas tellement de changement. De temps à autre, désespérée à l’idée de trouver un truc sympa, je postule pour un truc qui me tente moyen, mais bon, c’est toujours mieux que rien.
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Une fois ma motivation expédiée par mail ou par la poste :

  • Je pâtis et je pâtisse (c’est à dire que je suis lasse de n’avoir rien d’autre à faire que de la pâtisserie) ;
  • Je tricote devant la télé (mais les programmes télé en journée sont généralement si ennuyeux que je perds le fil de l’histoire en cours) ;
  • Ou encore, je lis un bouquin (en néerlandais, histoire de me challenger quand même un peu!)

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À un moment donné, j’en ai eu marre de tout ça. Et j’ai ressorti un document du Psychologue Lou Van beirendonck que m’avait passé Edward Vanhoutte, à l’époque où je travaillais avec lui chez Puratos (en RH !) C’était un petit document en Néerlandais pour apprendre en gros, qui on est, quelles sont nos forces, nos attentes etc. grâce à ce document et à un nouveau coup de fil de ma soeur Gene, j’ai compris qu’en fait, c’était pas dans les RH ou la communication que j’avais vraiment envie de travailler. Non, le truc que je fais volontiers, qui m’intéresse, qui me motive, … c’est l’informatique. Quand je cherche à tuer le temps d’une manière sympa, hé bien, j’écris sur mon blog, j’apprends HTML, CSS, Javasript… Les seuls cours qui m’ont bottée pendant toute ma scolarité, les seuls cours dans lesquels je cartonnais et où je pigeais tout du premier coup, c’était les logiciels de la suite office et de communication alternative. Il m’aura fallu 27 ans mais ça y est. Maintenant je le sais. Si je veux du plaisir au boulot, et performer, il me suffit d’un job qui demande un esprit logico-informatique!
D’un autre côté, j’ai toujours eu un certain attrait pour le secteur de la santé (en même temps, je suis tombée dedans étant petite!)
Armée d’une idée de job que je voulais faire et d’une idée de secteur dans lequel je voulais travailler – je veux dire, vraiment – j’ai commencé à chercher des boites dans le secteur de la santé en lien avec l’informatique. Une grande chaîne de communication numérique sur des produits pharmaceutiques par-ci, HealthOne par là, l’UCL, … et puis je tombe sur une offre de formation java dispensée par la Mutualité Chrétienne. « Java Academy ». Je m’inscris directement, sans hésiter.

Je suis bientôt recontactée par Sarah Depeuter, qui me dit qu’elle a bien reçu ma demande de formation Java, mais que mon profil correspond justement à une offre vacante chez eux, … ça m’intéresse? Je lui en demande un peu plus, avant de lui dire oui, et d’effectuer une petite danse de la joie. Le premier entretien se passe un peu plus tard, avec Sarah Depeuter, Yannick Cormann et Jurgen Berthels. Ils me demandent comment j’ai eu vent de cette position vacante. N’ayant pas sous les yeux mon tableau récapitulatif, je m’apprêtais à inventer un truc pour pallier à ma mémoire de poisson rouge. Heureusement, je me suis souvenue juste à temps qu’elle m’avait été proposée par Sarah après que j’ai postulé pour la Java Académy. Ensuite, je me présente, et j’explique pourquoi j’ai postulé pour cette formation Java Academy. À un moment donné, ils me demandent ce que je choisirais entre le job et la formation. De nouveau, j’ai failli dire une bêtise… mais j’ai pris le temps de réfléchir à cette question et je leur ai finalement dit que la formation m’intéressait vraiment beaucoup mais que si on m’offrait un CDI, je l’accepterais, vu qu’à la base, si je me forme c’est avoir plus de chance de décrocher un job, et j’ai terminé mon argumentation par une pirouette, en disant que toute façon, une fois engagée, j’avais des chances de quand même pouvoir suivre cette formation, si c’était utile. 🙂 Ils m’ont alors expliqué que si ma candidature était retenue à ce stade, j’aurai ensuite des tests (Excel, Acces, Personnalité et planification) à passer et un second entretien en présence de mon potentiel N+2.

Le weekend qui a suivi, je suis rentrée à La Roche et j’ai fouillé ma chambre à la recherche de mes vieux cours d’Access de secondaire et d’RP (dispensés par Monsieur Laporte et Monsieur Sharff). De retour à Bruxelles, comme je n’ai pas Access sur mon PC, je vais à la bibliothèque avec mes vieux cours… hélas! La bibliothèque n’a pas Access non plus. Je me renseigne et j’apprends que la bibliothèque flamande un peu plus loin a peut-être Access. De fait. Je me retrouve donc à réviser Access avec des vieux cours (2008 et 2011?) sur un Access avec Ruban et tout le toutim, bref, tout neuf, et en plus, en Néerlandais! Génial! C’est pas grave! Qui n’essaye rien n’a rien! Mais mes cours sont quand même très vieux, trop vieux, … alors que je cherche comment traduire une option Access du Français au Néerlandais, je tombe sur un cours en ligne : www.info-3000.com. Je vous recommande ce cours très chaleureusement. C’est gratuit, c’est en ligne, c’est bien structuré, on y apprend plein de trucs sympa… et le formateur donne aussi des cours semblables pour Word, Excel, les macros vba, le sql, … enfin bref, vous aller kiffer, si comme moi, vous aimez chipoter à l’informatique sans être pour autant un geek.

Entre-temps, Rainbow m’offrait un intérim à la Fondation Contre le Cancer, comme réceptionniste secrétaire. J’espérais de tout mon coeur des nouvelles de la MC, mais j’ai quand même accepté l’intérim en expliquant la situation. Je retournais donc à la bibliothèque autant que possible. Mais je n’avais pas la possibilité d’enregistrer ce que je faisais pour y revenir le lendemain, sauf en me l’envoyant par mail. Et puis j’ai découvert que mon charmant colocataire avait Access sur son « vieux » PC. Et là, c’était cool: je pouvais réviser Access le weekend, chez moi, peinarde, avec des brownies tout fraîchement sortis du four! Même en pyjama dans mon lit si je voulais!

Alors que je rentrais de la FCC, Nadine Vankerkhove me téléphonait pour fixer un entretien pour les tests à la MC. Comme j’ai du boulot, je lui propose une date à laquelle j’ai déjà fixé un jour de congé pour un rdv médical. Je n’ose pas trop lui dire que je travaille parce que j’ai peur qu’autrement elle ne me propose plus le job. Comme elle ne comprend pas trop comment on peut être si peu flexible en étant au chômage, je finis par lui expliquer. On convient d’une date. Et puis, Yannick Cormann me recontacte pour me proposer un entretien plus tôt, parce qu’ils sont assez impatients de trouver quelqu’un pour ce poste. Je repropose la date qui m’arrangait le mieux et cette fois-ci, c’est accepté. Le matin les tests, l’aprem le second entretien.

Comme on est à peu près un mois après le premier entretien, j’ai eu tout le loisir de réviser Access. Les tests m’ont semblé trop facile je m’attendais à ce qu’on me demande de créer des tables, ou d’utiliser des requêtes pour corriger des tables toutes pourries. En fait, non. Il s’agissait juste de savoir maintenir à jour ce qui existe déjà. J’étais presque déçue. Excel, c’était facile aussi. À peine une question sur les tableaux croisés dynamiques… Le test de personnalité, j’ai répondu comme le ferait n’importe quelle personne sympa. J’avais bientôt un rendez-vous médical et j’ai demandé à faire le test de planification dans l’après-midi, avant mon second entretien, et ça a été accepté. Quand je suis revenue, ma session était toujours ouverte, et j’ai fait mon test de planification. Celui-là, je l’ai trouvé chaud. Un de ces tests où il faut remplir et adapter au fur et à mesure et avoir bien en tête la situation de chacun des protagonistes… Au moment du second entretien, j’apprends que mes scores en Excel et Access sont supérieurs à la moyenne (Oh yeah! Je me sens fière) que le test de personnalité révèle une grande sensibilité (Ah?) et qu’ils n’ont pas trop eu le temps d’analyser le test de planification vu que je viens seulement de le finir (héhé! Tant mieux. J’avais justement manqué de temps pour le finir correctement celui-là)

L’entretien se passe bien. Je demande combien d’autres candidats sont encore en lice. Jurgen me dit « On ne peut pas te le dire à ce stade-ci mais certainement moins que onze! » Le soir même, j’apprends que j’ai le poste. Et je refais une danse de la joie.

Le lendemain, je préviens la FCC, on me félicite, et je propose de rester jusqu’à ce mon CDI commence à côté, comme ça, l’intérim qui va me remplacer a le temps d’apprendre les différentes tâches à son aise. Le dernier jour, j’apporte de délicieux brownies qui ont un succès fou, et plusieurs collègues me souhaitent bonne chance.

J’ai commencé ce lundi 16 avril après-midi. Et comme cette fois je suis sous CDI, j’ai droit à un vrai parcours d’accueil!  À de véritables possibilités de croissance dans l’entreprise. Enfin, je me sens intégrée pleinement! De plus, ce contrat m’ouvre les portes des banques si je veux faire des emprunts pour des projets d’achat de type voiture, appart, maison. La belle vie commence!

 

Envie de connaître la suite? Patience… Je ne fais que commencer et mes tâches ne sont pas encore très variées. Mais promis, je donne plus d’infos dès qu’il y aura matière à en faire un article. 🙂