Formation Bikablo

Bonjour à tous.

Ceux qui me connaissent déjà savent que j’ai une excellente maîtrise de la suite Microsoft Office. Excel, Word, PowerPoint,… n’ont pratiquement plus de secrets pour moi. Mis à part le VBA que je suis encore en train d’apprendre, je fais faire ce que je veux à ces outils. Taille, forme, couleur, épaisseur, positionnement, je maîtrise tout ça fièrement, comme un dompteur de fauves au cirque. Au point que lorsque je vois un PowerPoint par exemple, dont les différents éléments ne sont pas parfaitement agencés les uns par rapport aux autres, ça me saute aux yeux comme une vilaine faute d’orthograffe. (oui, c’est fait exprès les deux « f » au lieu de « ph ». C’est pour illustrer mon propos)

Alors, forcément, quand je souhaite donner une formation à mes collègues, je saute sur mon pc pour préparer quelques dias. Là où je bloque parfois, c’est pour trouver les illustrations appropriées. Quelle galère. J’ai une idée assez précise de la métaphore que je veux employer, mais pas moyen de trouver les bons mots-clefs à taper dans Bing ou Google image.

Vous aussi, vous avez déjà vécu cette situation frustrante, où vous cherchez cinq, dix minutes après une illustration, et que finalement vous la retirez parce que hors contexte, on ne comprendrait pas ce qu’elle fout là? Alors laissez-moi vous raconter comment j’ai découvert l’univers de Bikablo.

Par un beau matin d’une journée de travail, alors que je parcourais les annonces de la page d’accueil de SHiNE (notre intranet) pour me tenir au courant des dernières news du coin, j’ai appris que l’ANMC organisait une formation « Bikablo – Comment donner de l’impact à nos présentations ? »

Intriguée, je fonce sur e-Learn, notre plateforme de gestion des formations, et je lis plus en détail la description. On dirait bien que ça pourrait m’intéresser. Je ne suis pas sûre de vraiment comprendre de quoi il retourne, mais une formation en communication, ce n’est jamais perdu. Surtout quand on a déjà étudié dans ce domaine, et qu’on donne régulièrement du support et des formations bureautique aux collègues. Je décide de m’inscrire. De toute façon Jurgen (mon manager) doit approuver. S’il estime que ça n’a rien à voir avec mon taf, il peut toujours refuser mon inscription. Ça ne me coûte rien d’essayer. Les ressources humaines me demandent de lui donner trois objectifs que cette formation pourrait m’aider à atteindre. Je cherche des arguments, des liens avec mes objectifs… C’est pas hyper-évident mais je parviens à argumenter. C’est passé visiblement, parce que Jurgen approuve mon inscription à la formation.

Alors, en quoi consiste-elle, finalement cette formation Bikablo?

Mercredi matin, alors que le thermomètre avait déjà atteint les vingts degrés celcius, Charles-Louis de Maere nous reçoit dans une salle on ne peut plus banale. Mur blancs, des chaises disposées en cercle, et au centre, du matériel de dessin. (planchettes, feuilles de papier, marqueurs…) Mais on remarque déjà les flipcharts de part et d’autre. L’un présente le programme de la journée. L’autre, je ne sais plus. Je me souviens seulement m’être dis « wow. C’est pas mal. Combien de fois a-t-il dû recommencer son affiche pour arriver à un résultat pareil? » Je constaterai durant la journée que ce que j’ai à ce moment sous les yeux vient d’être réalisé en deux temps, trois mouvements. Sans ratures, ni brouillons préliminaires. À ce moment, je ne le sais pas encore, mais à la fin de la journée j’aurai reçu les outils et la formation nécessaire pour faire quelque chose d’aussi classe, et même encore plus classe que ce que je vois à ce moment, car le poster sur le flipchart est déjà très lisible, très compréhensible, mais il sera complété au fur et à mesure de la journée. Avec des ombres, des couleurs, des pictogrammes, des encadrements,… En fait, au fur et à mesure qu’on apprendra les techniques, elles seront directement appliquées à nos posters « programme », « règles du jeu », etc.

Alors que je suis tellement fière de ma maîtrise de PowerPoint, je m’aperçois rapidement à quel point des slides peuvent être lisses et imperméables, dénuées de personnalité. Justement parce rien ne ressemble plus à un PowerPoint qu’un autre PowerPoint, et qu’au bout de vingt slides, vous ne vous demandez plus qu’une chose : « Il y en a encore combien, des slides comme ça? »

Les flipcharts captent l’attention. Peut-être que c’est justement ce côté « imparfait » qui attire le regard, ce côté humain, et en même temps ce côté artistique, cette fascination pour du dessin fait main plutôt que sorti d’une machine. Ça « sonne vrai ». C’est à la fois authentique et époustouflant. Et ça, c’est beau. Et tout le monde est attiré par ce qui est beau. En ayant un beau support, vous attirez donc l’attention de votre auditoire sur celui-ci.

De plus, le côté « à main levée » nous autorise à nous foutre royalement de la notion de perfection. On ne cherche pas ici quelque chose de parfait sur le plan graphique. On cherche plutôt des images qui ont un réel impact. Dont le lien entre signifiant et signifié est intuitif. On réutilise le dessin comme écriture. C’est presque de la bd. Le dessin, la disposition et la mise en évidence des éléments raconte quelque chose en soi. Le résultat est époustouflant. Le flipchart prend vie sous les yeux de tous, devient un personnage à part entière. Même un PowerPoint animé n’atteint pas ce résultat.

Alors comment atteint-on ce résultat en une journée à peine?

Ch.-L. nous propose de commencer par raconter à notre voisin à quoi ressemble selon nous une bonne présentation. Celui-ci doit alors retranscrire ce qu’on a dit, sous forme de dessins, sur les blocs de feuilles A4. Première leçon : on part de sa planète. C’est-à-dire qu’on est tolérant envers soi-même. On ne nous demande pas d’être Léonard de Vinci ni même Jean-Claude Servais ou Willy Vandersteen. On a le droit de faire des bonhommes-alumette ou des bonhommes-patates, comme en maternelle. En gros, on a le droit de dessiner comme nous-mêmes.

Ensuite, il attire notre attention sur les marqueurs qu’on vient d’utiliser. Certains ont une mine pinceau, d’autres une mine ronde, d’autre encore une mine biseautée. Il nous montre la trace laissée par chaque mine sur le papier, et les effets de style qu’on peut produire avec des combinaisons. Par exemple, si on fait tourner la mine du marqueur biseauté pendant qu’on marque le trait on obtient une ligne de plus en plus fine ou de plus en plus épaisse.

Sur du papier A0 fixé aux murs, nous nous prêtons au jeu. Je crois qu’on s’est tous sentis replonger en enfance. Comme en maternelle quand on apprend les formes de base qui serviront ensuite à l’écriture. Des lignes droites horizontales, verticales, des lignes pointillées, tiretées, brisées,…
On se rend compte que dessiner debout n’est pas évident, mais qu’on peut fléchir les genoux, et prendre du recul. Hors de question de prendre une latte pour tracer nos lignes. On se fiche d’avoir des lignes parfaitement droites. Ce qui compte ici, c’est de parvenir à transmettre le concept de ligne droite! (Mais bon, c’est sûr que si on s’applique un peu c’est plus ressemblant) Après les lignes, on passe aux formes de bases : carré, triangle, cercle.

Puis on apprend à dessiner des conteneurs. C’est-à-dire des encadrements stylés. Qui évoquent une plaque de marbre, un post-it, un papier tenu par du collant, par des épingles, un cadre de type tableau suspendu, des banderoles, des phylactères ou des pensées…

Ensuite on apprend à dessiner les ombrages, au gros feutre gris clair.

Puis les pictogrammes, à l’aide d’une combinaison de formes simples, comme par exemple les lettres UZMO qui bien agencées peuvent représenter une ampoule, et donc le concept de lumière, d’idée, … On assemble le tout et on se retrouve à écrire « décision » dans un pictogramme en forme de bombe pour montrer que c’est une décision explosive, ou qu’elle va causer du dégât. Ou dans un ballon gonflé à l’hélium pour montrer que c’est une décision légère. Ou dans un cadre qui évoque une plaque de marbre pour montrer que c’est une décision solide, …

Rapidement, on apprend aussi à redessiner un cadre autour de notre poster pour clôturer une idée qu’on vient de développer. Il ne s’agit pas forcément de dessiner un rectangle parfait non plus. On peut interrompre le trait et faire sortir un concept du cadre. Et rajouter des éléments de contexte autour du cadre principal.

Dans l’après-midi, on apprend encore à dessiner des bonhommes. Pas des bonhommes-allumettes ou des messieurs-patates. Plutôt des bonhommes-ponts. Un grand U à l’envers, un cercle qui flotte par-dessus, et voilà notre bonhomme dessiné en deux coups de marqueur seulement! On peut lui ajouter des accessoires s’ils sont significatifs. Par exemple, des cheveux courts ou longs pour distinguer hommes-femmes, une casquette pour représenter un jeune, un chapeau ou une cravate pour représenter quelqu’un d’important. Oui, ce sont des clichés. Bien sûr qu’on utilise des stéréotypes, puisqu’ils permettent de faire comprendre en une image un ensemble d’idées.

On découvre alors l’utilisation de la couleur pour donner du corps ou du relief aux objets. À nouveau, on peut tester différents matériels : marqueurs, pastel…

Nous apprenons que la couleur ne doit pas nécessairement correspondre à la réalité. On peut colorier la mer en vert si l’ensemble de notre poster est dans les tons verts.

Nous arrivons à la fin de la journée avec un nouvel exercice en binôme. Cette fois, il s’agit de représenter sur un poster à quoi ressemble une journée de rêve pour notre binôme. Nous avons plus de temps (je crois cinq chansons au lieu de dix minutes) et à la fin, on a tous créé des posters magnifiques. On peut se balader le long des quatre murs de la salle et voir autant de journées de rêve que de participants. Beaucoup de posters représentent du sport, la nature, le cercle famille-amis, le réveil-matin qui ne sonne pas, la musique autour d’un barbecue… Tout ça avec quelques mots-clefs bien encadrés, bien mis en évidences par des ombres et des couleurs, le tout sur fond pastel… Les résultats sont de véritables œuvres d’art. Rien à voir avec notre premier dessin de la journée, dont on était pourtant déjà contents.

On est encore invité à donner du feedback sur la journée. Et là, on est plusieurs à demander une seconde journée, pour aborder la calligraphie, les codes couleurs, d’autres choses peut-être… Pour prendre notre mal en patience, nous recevons de Charles-Louis un kit avec quelques marqueurs et quelques livrets reprenant ce qu’on a appris.

Dès le lendemain, j’essaye de mettre en pratique ce que j’ai appris. Sur du papier A4 et avec du matériel de bureau. Je ne suis pas tellement fière de moi. Allez, c’est pas mal, mais maintenant que je sais que je peux mieux faire, le résultat me semble un peu bof… Je suis critique avec moi-même. Et zut, j’ai mal posé mes ombres…Dans ma tête, la voix de Charles-Louis me dit de ne pas être si critique envers moi-même, et de partir de ma planète.

Ma collègue Anabel me dit que c’est bien dessiné mais quand je lui demande ce qu’elle comprend de l’affiche, elle me dit qu’elle n’a pas fait attention au contenu en soi. Hé zut! Tant pis. Je vais profiter du weekend pour m’entraîner. 🙂

Bref. Si comme moi, vous êtes souvent amenés à prendre la parole devant un groupe de personnes pour leur transmettre des idées, je vous recommande de suivre cette formation. Charles-Louis donne une formation de 2 jours en public à Bruxelles les 9 et 10 septembre 2019 (il reste 4 places) https://www.workshopbutler.com/public/event/ssWJ0yhM et à Paris en octobre https://www.workshopbutler.com/public/event/ngpRjtVE. 

Quelques photos de mes réalisations post-formation:

 

Bien à vous,

 

Cath

Enfin un CDI !

Tout commence en février.

Ma boite mail regorge des dernières offres d’emploi correspondant – ou presque – à mes critères de recherche, (merci à Trovit emploi, Monster, Steptone, Robert Half, Axis, … ) ; de conseils pour rédiger un bon CV ou pour faire bonne impression à un entretien d’embauche (merci à Stepstone et Références). Je les lis à peine, car sur un mois, il n’y a pas tellement de changement. De temps à autre, désespérée à l’idée de trouver un truc sympa, je postule pour un truc qui me tente moyen, mais bon, c’est toujours mieux que rien.
[ Montrer les détails passionnants de la vie d’une chercheuse d’emploi ]

Une fois ma motivation expédiée par mail ou par la poste :

  • Je pâtis et je pâtisse (c’est à dire que je suis lasse de n’avoir rien d’autre à faire que de la pâtisserie) ;
  • Je tricote devant la télé (mais les programmes télé en journée sont généralement si ennuyeux que je perds le fil de l’histoire en cours) ;
  • Ou encore, je lis un bouquin (en néerlandais, histoire de me challenger quand même un peu!)

[ Montrer d’autres détails ]

À un moment donné, j’en ai eu marre de tout ça. Et j’ai ressorti un document du Psychologue Lou Van beirendonck que m’avait passé Edward Vanhoutte, à l’époque où je travaillais avec lui chez Puratos (en RH !) C’était un petit document en Néerlandais pour apprendre en gros, qui on est, quelles sont nos forces, nos attentes etc. grâce à ce document et à un nouveau coup de fil de ma soeur Gene, j’ai compris qu’en fait, c’était pas dans les RH ou la communication que j’avais vraiment envie de travailler. Non, le truc que je fais volontiers, qui m’intéresse, qui me motive, … c’est l’informatique. Quand je cherche à tuer le temps d’une manière sympa, hé bien, j’écris sur mon blog, j’apprends HTML, CSS, Javasript… Les seuls cours qui m’ont bottée pendant toute ma scolarité, les seuls cours dans lesquels je cartonnais et où je pigeais tout du premier coup, c’était les logiciels de la suite office et de communication alternative. Il m’aura fallu 27 ans mais ça y est. Maintenant je le sais. Si je veux du plaisir au boulot, et performer, il me suffit d’un job qui demande un esprit logico-informatique!
D’un autre côté, j’ai toujours eu un certain attrait pour le secteur de la santé (en même temps, je suis tombée dedans étant petite!)
Armée d’une idée de job que je voulais faire et d’une idée de secteur dans lequel je voulais travailler – je veux dire, vraiment – j’ai commencé à chercher des boites dans le secteur de la santé en lien avec l’informatique. Une grande chaîne de communication numérique sur des produits pharmaceutiques par-ci, HealthOne par là, l’UCL, … et puis je tombe sur une offre de formation java dispensée par la Mutualité Chrétienne. « Java Academy ». Je m’inscris directement, sans hésiter.

Je suis bientôt recontactée par Sarah Depeuter, qui me dit qu’elle a bien reçu ma demande de formation Java, mais que mon profil correspond justement à une offre vacante chez eux, … ça m’intéresse? Je lui en demande un peu plus, avant de lui dire oui, et d’effectuer une petite danse de la joie. Le premier entretien se passe un peu plus tard, avec Sarah Depeuter, Yannick Cormann et Jurgen Berthels. Ils me demandent comment j’ai eu vent de cette position vacante. N’ayant pas sous les yeux mon tableau récapitulatif, je m’apprêtais à inventer un truc pour pallier à ma mémoire de poisson rouge. Heureusement, je me suis souvenue juste à temps qu’elle m’avait été proposée par Sarah après que j’ai postulé pour la Java Académy. Ensuite, je me présente, et j’explique pourquoi j’ai postulé pour cette formation Java Academy. À un moment donné, ils me demandent ce que je choisirais entre le job et la formation. De nouveau, j’ai failli dire une bêtise… mais j’ai pris le temps de réfléchir à cette question et je leur ai finalement dit que la formation m’intéressait vraiment beaucoup mais que si on m’offrait un CDI, je l’accepterais, vu qu’à la base, si je me forme c’est avoir plus de chance de décrocher un job, et j’ai terminé mon argumentation par une pirouette, en disant que toute façon, une fois engagée, j’avais des chances de quand même pouvoir suivre cette formation, si c’était utile. 🙂 Ils m’ont alors expliqué que si ma candidature était retenue à ce stade, j’aurai ensuite des tests (Excel, Acces, Personnalité et planification) à passer et un second entretien en présence de mon potentiel N+2.

Le weekend qui a suivi, je suis rentrée à La Roche et j’ai fouillé ma chambre à la recherche de mes vieux cours d’Access de secondaire et d’RP (dispensés par Monsieur Laporte et Monsieur Sharff). De retour à Bruxelles, comme je n’ai pas Access sur mon PC, je vais à la bibliothèque avec mes vieux cours… hélas! La bibliothèque n’a pas Access non plus. Je me renseigne et j’apprends que la bibliothèque flamande un peu plus loin a peut-être Access. De fait. Je me retrouve donc à réviser Access avec des vieux cours (2008 et 2011?) sur un Access avec Ruban et tout le toutim, bref, tout neuf, et en plus, en Néerlandais! Génial! C’est pas grave! Qui n’essaye rien n’a rien! Mais mes cours sont quand même très vieux, trop vieux, … alors que je cherche comment traduire une option Access du Français au Néerlandais, je tombe sur un cours en ligne : www.info-3000.com. Je vous recommande ce cours très chaleureusement. C’est gratuit, c’est en ligne, c’est bien structuré, on y apprend plein de trucs sympa… et le formateur donne aussi des cours semblables pour Word, Excel, les macros vba, le sql, … enfin bref, vous aller kiffer, si comme moi, vous aimez chipoter à l’informatique sans être pour autant un geek.

Entre-temps, Rainbow m’offrait un intérim à la Fondation Contre le Cancer, comme réceptionniste secrétaire. J’espérais de tout mon coeur des nouvelles de la MC, mais j’ai quand même accepté l’intérim en expliquant la situation. Je retournais donc à la bibliothèque autant que possible. Mais je n’avais pas la possibilité d’enregistrer ce que je faisais pour y revenir le lendemain, sauf en me l’envoyant par mail. Et puis j’ai découvert que mon charmant colocataire avait Access sur son « vieux » PC. Et là, c’était cool: je pouvais réviser Access le weekend, chez moi, peinarde, avec des brownies tout fraîchement sortis du four! Même en pyjama dans mon lit si je voulais!

Alors que je rentrais de la FCC, Nadine Vankerkhove me téléphonait pour fixer un entretien pour les tests à la MC. Comme j’ai du boulot, je lui propose une date à laquelle j’ai déjà fixé un jour de congé pour un rdv médical. Je n’ose pas trop lui dire que je travaille parce que j’ai peur qu’autrement elle ne me propose plus le job. Comme elle ne comprend pas trop comment on peut être si peu flexible en étant au chômage, je finis par lui expliquer. On convient d’une date. Et puis, Yannick Cormann me recontacte pour me proposer un entretien plus tôt, parce qu’ils sont assez impatients de trouver quelqu’un pour ce poste. Je repropose la date qui m’arrangait le mieux et cette fois-ci, c’est accepté. Le matin les tests, l’aprem le second entretien.

Comme on est à peu près un mois après le premier entretien, j’ai eu tout le loisir de réviser Access. Les tests m’ont semblé trop facile je m’attendais à ce qu’on me demande de créer des tables, ou d’utiliser des requêtes pour corriger des tables toutes pourries. En fait, non. Il s’agissait juste de savoir maintenir à jour ce qui existe déjà. J’étais presque déçue. Excel, c’était facile aussi. À peine une question sur les tableaux croisés dynamiques… Le test de personnalité, j’ai répondu comme le ferait n’importe quelle personne sympa. J’avais bientôt un rendez-vous médical et j’ai demandé à faire le test de planification dans l’après-midi, avant mon second entretien, et ça a été accepté. Quand je suis revenue, ma session était toujours ouverte, et j’ai fait mon test de planification. Celui-là, je l’ai trouvé chaud. Un de ces tests où il faut remplir et adapter au fur et à mesure et avoir bien en tête la situation de chacun des protagonistes… Au moment du second entretien, j’apprends que mes scores en Excel et Access sont supérieurs à la moyenne (Oh yeah! Je me sens fière) que le test de personnalité révèle une grande sensibilité (Ah?) et qu’ils n’ont pas trop eu le temps d’analyser le test de planification vu que je viens seulement de le finir (héhé! Tant mieux. J’avais justement manqué de temps pour le finir correctement celui-là)

L’entretien se passe bien. Je demande combien d’autres candidats sont encore en lice. Jurgen me dit « On ne peut pas te le dire à ce stade-ci mais certainement moins que onze! » Le soir même, j’apprends que j’ai le poste. Et je refais une danse de la joie.

Le lendemain, je préviens la FCC, on me félicite, et je propose de rester jusqu’à ce mon CDI commence à côté, comme ça, l’intérim qui va me remplacer a le temps d’apprendre les différentes tâches à son aise. Le dernier jour, j’apporte de délicieux brownies qui ont un succès fou, et plusieurs collègues me souhaitent bonne chance.

J’ai commencé ce lundi 16 avril après-midi. Et comme cette fois je suis sous CDI, j’ai droit à un vrai parcours d’accueil!  À de véritables possibilités de croissance dans l’entreprise. Enfin, je me sens intégrée pleinement! De plus, ce contrat m’ouvre les portes des banques si je veux faire des emprunts pour des projets d’achat de type voiture, appart, maison. La belle vie commence!

 

Envie de connaître la suite? Patience… Je ne fais que commencer et mes tâches ne sont pas encore très variées. Mais promis, je donne plus d’infos dès qu’il y aura matière à en faire un article. 🙂

Baptême FOA et pièce de théâtre

Salut à tous,

Connaissez-vous la Flèche d’Or d’Anderlecht, bvd Sylvain Dupuis? Cet endroit sent bon Bruxelles. Le vrai Bruxelles, fieu! Ou les sympatieke peyes et les shoene mokkes se retrouvent pour bander (leurs arcs) et tirer (leur flèches)…(mais keske t’avais encore en tête, stoeme kleût?)

Ça fait presque un an que j’étais membre adhérante. Mais hier, la FOA a invité le pas-si-grand Saint Nicolas à l’occasion du baptême des membres adhérants. Après que Saint Nicolas nous ait offert à tous un paquet de bonbons, André à appelé tous les futurs baptisés et leurs parrains. Soutenus par nos parrains et marraines respectifs-ives, nous étions douze à passer les trois épreuves suivantes :

  1. « La main dans le sac » :
    Pour la petite histoire, le chien de Jean-Paul avait malencontreusement avalés quelques objets, qui l’ont rendu malade. Jean Paul a pris soin de disposer la chiasse de son chien dans douze petits sacs en plastique et notre mission était de plonger la main dans le sac en question pour récupérer ces objets. Heureusement que nous pouvions compter sur nos parrains/marraines respectifs pour nous aider à nettoyer ces objets, parce que Jean-Paul tenait à ce qu’on les nettoie à la bouche… Désolée pour toi, Aky.
  2. « Banana split » :
    Un peu plus glamour cette fois-ci, une banane au chocolat entrouverte et suspendue à un fil, à manger sans faire usage de ses mains. Une fois de plus, j’ai pu compter sur le soutien d’Akylas, mon parrain. Je vous laisse admirer le résultat. (Qui a dit qu’on ne peut pas jouer avec la nourriture?)
  3. « Forte tête » :
    Parrain et filleule devaient parcourir une certaine distance en maintenant un ballon entre leur têtes. Arrivés à destinations, ils devaient ensuite pousser de toutes leurs forces sur le ballon jusqu’à ce qu’il explose.

Akylas, mon parrain m’a soutenue dans ces épreuves, et tout s’est bien passé. 🙂 Me voici donc officiellement membre de la Flèche d’Or d’Anderlecht. J’ai même reçu un blason pour l’occasion, à coudre où je peux sur les vêtements que je porterai lors des cérémonies officielles telle que le banquet de fin d’année. En principe, les hommes portent l’uniforme officiel et les femmes s’habillent comme elles veulent. Je pense que je vais voir à adapter le costume masculin. Normalement, il s’agit d’un pantalon gris, une chemise bleue claire, un veston bleu marine et une cravate rayée jaune et noire.
Je peux chercher pour une robe bleue claire, un leggins gris, un blouson bleu marine et un foulard jaune et noir 🙂

Ensuite, tous les archers présents ont participé au tir au ballon. Chacun a mis l’une de ses flèches dans une jarre. Ensuite, notre bien-aimé président les a jetées au sol comme un jeu de Mikado géant, et les a ensuite ramassées au fur et à mesure pour former six équipes de 5 à 7 joueurs. Devant les cibles, un tas de ballons de baudruche multicolores attendaient d’êtres transpercés de flèches pour libérer leurs formidables cadeaux. Équipe après équipe, nous allions donc sur le pas de tir, à dix-huit mètres des cibles (douze pour les 5 plus jeunes archers) avec une flèche chacun pour tenter de remporter de beaux cadeaux. Parmi les cadeaux les plus simples (comme des fruits ou des friandises), se cachaient 9 cadeaux plus importants. : six boites de pralines et trois bons d’achats pour du matériel d’archerie.
Je n’ai pas obtenu de cadeaux extraordinaires, mais j’ai la fierté d’avoir tiré le dernier ballon, juste après Dalila, qui vient d’emporter le championnat du monde de tir à l’arc à Marrakech. 😀

Je terminerai par une proposition que m’a faite ma toute nouvelle colocataire, Nadia, ce samedi matin (avant le baptême de la FOA, donc). Son amie Chachou voudrait monter une pièce de théâtre, et Nadia m’a invitée à en faire partie. Je suis impatiente de rencontrer les cinq membres actuelles de cette troupe, et d’en savoir plus sur le public visé, le style de théâtre, et les modalités pratiques, du type où et quand se réunir pour les répétitions.

À très bientôt pour les nouvelles,
Bisous,

Cath (Catheke pour mes amis archers)

Au pays de Paddington

Bonjour à tous,

Entre deux missions d’intérim, on a parfois beaucoup de temps libre.  Comme c’était mon cas, j’ai remis à jour mon CV, ma page Linkedin, mon site web, j’ai recontacté Randstad, Rainbow, Securex, Hays, etc…

Je me suis remise aussi au travail de la laine : j’ai fabriqué une nouvelle paire de chaussettes en tricotin (1), et pour qu’elle soit plus épaisse que la première, je l’ai faite en double maille. J’ai aussi intégré des chouchous en guise d’élastique dans les bordures pour qu’elles tiennent bien aux chevilles. Une fois le travail terminé, je les ai offertes à mon charmant colocataire, qui les porte volontiers en guise de pantoufles. J’ai aussi fabriqué un mignon petit nounours en pompons (2) que j’ai l’intention d’offrir à Céline (mais chuut! C’est un secret).

Ensuite je suis partie une semaine en Angleterre manger des oeufs, du bacon, des toasts, du « fish & chips » ; voir et écouter des écureuils-pas-farouches-du-tout dans le hide park (et en fait, dans plein d’autres parcs) ; me balader au bord de la Tamise ; voir le Tour Bridge, le Britich museum, des cabines téléphonique, Big Ben en travaux, le méridien de Greenwich, les beaux quartiers de Londres, la rue des antiquaires et la rue commerçante. J’ai aussi profité de l’occasion pour faire un détour par Oxford pour voir le Magdalen College et bien entendu, rendre visite à mon grand-frère bien aimé et à sa petite famille.

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Je craignais un peu le décalage horaire, mais grâce au changement d’heure, je n’ai rien senti comme différence, ce qui fait que lundi matin, j’ai pu commencer mon tout nouveau boulot en pleine forme!

Et oui mes amis! Mon nouveau boulot. Depuis lundi, je travaille chez Bank Degroof Petercam. L’ambiance est agréable, les collègues sympathiques, mon boulot aisé. Je ne vous en dis pas plus pour l’instant car c’est un peu trop tôt que pour avoir le recul suffisant mais je vous laisserai savoir ce qu’il en est.

Bisous et à bientôt.

Cath.


Dans un magasin de type HEMA ou CASA, vous pourrez trouver le nécessaire :

(1) Ticotin Prym :

  • site web : http://www.tricotin.com/fr/tricotin-chaussettes.html
  • tutoriel sur youtube : https://www.youtube.com/watch?v=pRkf_ta9IeA

(2) Nounours en pompons :

  • site web : https://www.mespetitsbonheurs.com/
  • tutoriel sur youtube: https://www.youtube.com/watch?v=jX-sJyEKsGU.

Il s’agit de prouver que j’ai plus d’une corde à mon arc!

Hello Guys! I hope you are fine. From my side, everything is going all right.

Salut tout le monde ! J’espère que vous allez bien. Pour moi, tout est niquel!

You may be don’t know that since few months I am doing some archery. I had ever tried before, few years ago, in my home city, during one year. Therefore when my lovely flatmate invited me to join him, I accepted cheerfully.

Vous ignorez peut-être encore que, depuis quelques mois, je me suis remise au tir à l’arc. J’avais déjà eu l’occasion d’en faire pendant un an, parmi les archers du comte Henri, à La Roche-en-Ardenne. Aussi, lorsque mon charmant colocataire m’a proposé de me joindre à lui, j’ai accepté son offre avec joie.

I first came a bit like a tourist, eager to know if I had kept a good level. The atmosphere was really nice, and lots of used archers came to advice me. It gave me the envy to come back, then to buy my own bow.

Je suis d’abord venue un peu en touriste, curieuse de savoir si j’avais gardé un niveau raisonnable. L’ambiance était très agréable, et beaucoup d’habitués sont venus me donner des conseils. Ça m’a donné l’envie de revenir, puis bientôt d’acquérir mon propr’ arc.

In a first time, I dreamed to buy a long bow, beacause it is at the same time simple and noble. Daniel advised me to try Patricia’s bow. While discussing with her, I realized that this kind of bow, because it is less powerful, is rather to use on small distances. But there are only three close targets, and those are often used. (By newcomers, but also by used archers that want to try another material in safety conditions.)

Dans un premier temps, je rêvais d’acheter un « longbow » pour le côté à la fois simple et noble. Daniel m’a conseillé d’essayer celui de Patricia. En discutant avec elle, j’ai réalisé que ce type d’arc, parce qu’il est moins puissant, convient plutôt pour du tir sur courte distance. Or, il n’y a que trois cibles rapprochées dans la salle, et elles sont très prisées. (Par les nouveaux, mais aussi par les bons tireurs, lorsqu’ils changent de matériel, par exemple, le temps de s’habituer à la puissance de l’arc ou à son comportement.)

I prefer to progress quickly. Therefore, I forgot the idea of the long bow for now. Last Saturday, Pierre-Yves went with me to Marie-Claire, in Vilvoorde to help me buying a bow that would at the same time fit and seduct me. I opted for a recurve in aluminum. I am joyful and opt for blue and pink material. I am sure it will fit to the club’s T-shirt. 

J’ai envie de progresser rapidement. J’oublie donc l’idée du longbow pour l’instant. Samedi dernier, Pierre-Yves m’a accompagné chez Marie-Claire, à Vilvoorde pour m’aider à choisir un arc qui convienne à la fois à mes besoins et à mes envies. J’opte donc pour un « recurve », en aluminium. Je me sens d’humeur joyeuse et opte pour une palette de couleurs vives entre le bleu et le rose. Ça ira bien avec le mauve anderlechtois du t-shirt. 🙂

 

During the next training, Flupke reminds me how to shoot a good way, in order that I get directly use to the good reflexes with my brand new bow. He also offer me to choose some feathers for my arrows. I opt again for blue and pink ones. Akilas becomes officialy my mentor, and Pierre-Yves shows me how to paste the tips. Tomorrow, he will also show me how to paste the feathers. For sure, I am well surrounded.

Lors de l’entraînement suivant, Flupke veille à ce que j’adopte dès le départ les bons réflexes avec mon nouvel arc. Il me montre plusieurs fois de quelle façon lâcher ma corde. Il me propose également de choisir des plumes pour mes flèches. J’opte une fois de plus pour du rose et du bleu. Akilas officialise son parrainage et Pierre-Yves m’apprends à coller les pointes de mes flèches. Demain, il me montrera également comment coller les plumes. Le moins qu’on puisse dire, c’est que je suis bien entourée.

 

Et voilà l’empennage d’une flèche terminé. Well done!

 

 

Professionally speaking, I progressively make my boxes. The Group HR departure will actually move to the building across the street. Mentally, i also prepare myself to leave the company, as my temporary job is supposed to end at the beginning of April. I would prefer to stay. Since I work at Puratos, I discovered, via SuccessFactors, the Human Resources universe, and more specifically, how to deal with talents. My field of vision is enlarging to other HR aspects, such as « Learning & Development », or « Recruitment ». I’d like to know what does the corresponding modules look like. I would like also to keep this contact with the world, and keep teaching to colleagues how do those modules work. Furthermore, I start to feel comfortable enough with Dutch to may follow a conversation, even by phone. I would consider as a real pity to stop there this linguistic immersion at the time it becomes really interesting.

Côté professionnel, je fais tout doucement mes cartons. En effet, le département « Group HR » déménage dans le bâtiment d’en face. Mentalement, je me prépare aussi à quitter la boîte pour de bon, car mon contrat d’intérim devrait prendre fin début avril. Je n’ai pas envie de partir. Depuis que je travaille chez Puratos, j’ai découvert, entre autre via SuccessFactors, le monde des ressources humaines, et plus particulièrement la gestion des talents. Mon champ de vision s’ouvre vers d’autres aspects des R.H., comme la formation continue et le recrutement. J’ai envie de savoir à quoi ressembleront les modules qui s’y rapportent. Je voudrais aussi garder ce contact avec le monde, et avoir de nouvelles occasions d’enseigner à mes collègues le fonctionnement des différents outils RH. De plus, je commence enfin à me sentir à l’aise lors d’une conversation en néerlandais, même au téléphone et je trouverais vraiment dommage de mettre fin à cette immersion linguistique au moment où elle commence tout juste à porter ses fruits.

Never mind! My bow has got more than one string. Here again, I am well surrounded. Working in HR aware you about the job opportunities, and gives you the best notices ever. Guess who passed the master level of the Hudson tests? 

See you soon, and thanks for following my adventures.

Hugs, 

Cath.

Qu’à cela ne tienne! J’ai plus d’une corde à mon arc. Ici aussi, je suis bien entourée. Travailler en RH, ca permet d’être rapidement au courant de l’ouverture de certains postes, et de recevoir des conseils avisés de la part des collègues. Devinez qui a récemment réussi les tests Hudson niveau master?

À très bientôt, et merci de suivre mes aventures.

Bisous,

Cath.

Dear Santa Claus…

Dear Santa Claus,
Like every year, it is time to look backward and make some assessment. 

Cher Saint Nicolas,
Comme chaque année, il est temps de jeter un oeil sur le chemin parcouru.

One year ago, I came back from Poland and started to work at Puratos Company. To thanks my fidelity, Randstad (my interim agency) offered me two places to watch the movie “inferno” on November 17. I proposed to my flat mates to join and Céline accepted. 🙂

Il y a un an, je revenais de Pologne et commençais à travailler chez Puratos. Pour récompenser ma fidélité, Randstad (mon agence d’intérim) m’a offert deux places pour aller voir le film « Inferno » le 17 novembre. J’ai proposé à mes colocs de m’accompagner et Céline a accepté de se joindre à moi. 🙂

Six months ago, I started to live in Berchem Sainte-Agathe. There, I could welcome some friends. Fanny (see previous episode) and then Adrian. He had never been in Belgium before, and I was anxious about what to show him. Belgium is a small country, but there is so many thinks to see. On Thursday evening we have been visiting the Grand Place of Brussel, and he saw Mannekenpis. (Speaking about this statue, my armenian colleague wanted to introduce it to a friend of her but due to Halloween, Manneken was disguised into a ghost and had a sheet recovering him. Therefore they could not see the statue ^^) Adrian could also discovered the “Gaufres de Liège” with chocolate, and he agreed those are the best he has ever taste. 🙂 We have been in the citadelle of Namur during the Wallo festivity, where I could met Christina, a Romanian friend of him who lives there. We also visited Tournai and Antwerp, he could taste some belgian beers and finally, we have been visiting the Atomium and walking around mini Europe ;-). Those was great days.

Il y a six mois, j’emménageais à Berchem Sainte Agathe. Et dès lors, je pus inviter quelques amis. D’abord Fanny (voir épisode précédent) puis Adrian. Il n’avait jamais mis les pieds en Belgique auparavant et je me demandais vraiment quel genre d’activité lui proposer. La Belgique est, certes, un petit pays mais il y a tant de choses à y découvrir. Le jeudi soir, nous nous sommes rendus sur la Grand Place de Bruxelles et je lui ai présenté Manneken pis. (À ce propos, ma collègue arménienne a voulu montrer le manneken pis à son ami récemment, mais celui -ci était caché sous un drap blanc, déguisé en fantôme à l’occasion d’Halloween ^^) Adrian put également découvrir les gaufres de Liège, et est bien d’avis que ce sont les meilleures qu’il n’ait jamais goûté. 🙂 Le lendemain, nous sommes allés à la Citadelle de Namur pendant les fêtes de Wallonie et il m’a présenté son amie Chrisitina, qui est comme lui originaire de Roumanie. Le samedi, nous avons visité Tournai et Anvers, et le dimanche, nous avons fait un mini tour d’Europe, en passant par l’Atomium. J’ai passé de bons moments.

Three Months and a half ago, my sister-in-law gave birth to mine ninth nefew. No doubt he is currently the cutest baby in the world. 😀 😛

Il y a trois mois, ma belle-soeur donnait naissance à mon neuvième neveu. Il ne fait aucun doute qu’il est le plus beau bébé du monde. 😀 😛

Three weeks ago, I welcomed Céline (not my flat mate, but my dear friend form my studies of speech therapist) for a weekend. We invited all ours classroom friends for a dinner. Pasta, bolo, some paprika and carrots, and – very important /!\ –  NO CHEESE! ^^ (Isn’t it, Stephie?) After the dinner, we had a lot of fun in playing billiard, and take pictures – like a child, hidden in a corner ^^ (Isn’t it, Céline?)

Il y a trois semaines, j’accueillais Céline (pas ma coloc, mais ma copine de logo) pour un week-end. Nous avons invité toutes nos copines de classe à souper. Pâtes bolo, paprika, carottes, mais- très important /!\ – PAS DE FROMAGE ! ^^ (N’est-ce pas, Stephie?) Après le souper nous nous sommes également poilées autour d’une partie de billard, comme en témoignent ces photos… prises depuis un coin de la pièce… telle une enfant tapie dans un coin de la pièce… et qui prend des photos… cachée… ^^ (n’est-ce-pas, Céline? 😀 )

Two weeks ago I passed my driving exam. At least! ** I HAVE GOT IT! **
I also celebrate with my colleagues the success of the Talent Review process. We have been to an escape game. We were divided in two groups and mine was the first to escape. 😀 

Il y a deux semaines, j’obtenais enfin mon permis de conduire! J’ai également célébré avec mes collègues le succès de l’implémentation du module « Talent Review ». Nous avons fait un « escape game ». Divisés en deux groupes, le mien était le premier à sortir. 😀

One week ago, I went to work from Lummen instead of Groot-Bijgaarden, because my favorite colleague (guess who I am speaking about) had invited me to visit her office, and taste delicious dough and fillings : vanilla, chocolate, marmalade, cheese, citrus,… for any kind of use, you had a specific product. I think we have been tasting about 30 different kind of products.

Il y a une semaine, j’ai été travailler de Lummen plutôt que de Grand-Bigard, parce que ma collègue favorite (je vous laisse deviner de qui je parle) m’avait invitée à visiter son bureau, et goûter nombreuses pâtes et crèmes : vanille, chocolat, confiture, fromage, citron, … et pour chaque sorte d’usage, il existait un produit spécifique. Je pense que nous avons goûté une trentaine de produits. 

On Saturday, I could go to visit my Grand-ma by car. I was proud to drive there with my brand new license, but when I arrived I suddenly turned very sad due to how lot she had changed in some years. Four years ago, she was still living home, welcoming me after my trainship of dysphagia. On Saturday, when I entered the room, she was there with her mind far away :’( She had no idea who I was (I already knew it), and seemed totally lost, and …kind of unhappy, like waiting for something to happen (And I prefer not to think about what kind of something). On the table, I could recognize this disgusting powder that turns water into some solid-like water. I remembered the feeling it gaves to “eat” water. I was sad for my grandma. The nurse who saw me crying when I left the room gave me a bit of his time and could comfort me. I believe he cares about her a very good way. When I left my grandma with a kiss on the cheek, hanging her hand, she kept my hand, like if she didn’t want me to escape. I was wandering how to tell her that I love her, without it to looks like a last goodbye, when she smiled me back. 🙂 This is how she could still teach me something, despite her sickness. 

Samedi, je suis allée rendre visite à ma grand-mère en voiture. J’étais toute fière de pouvoir me rendre chez elle avec mon tout nouveau permis de conduire, mais en arrivant, je me suis soudain sentie très triste en voyant à quel point elle avait changé en quelques années. Il y quatre ans, elle vivait encore chez elle, où elle m’accueillait pour diner après mon stage de logopédie. Quand je suis arrivée dans sa chambre, elle semblait loin. Elle ne savait pas qui j’étais (ça je le savais déjà), et semblait tout à fait perdue, genre,… malheureuse, comme attendant que quelque chose se passe (je préfère ne pas imaginer quoi) Sur sa table de chevet, j’ai reconnu une boîte de ce dégoûtant épaississant alimentaire. Je me suis souvenue de la sensation étrange qu’il y a à « manger » de l’eau. J’étais triste pour ma grand-mère. L’infirmier qui m’a vu sortir en pleurant a pris le temps de me réconforter. Je suppose qu’il prend bien soin d’elle également. En quittant ma grand-mère, je lui ai tenu la main, et fait un petit bisou. Elle s’y accrochait comme si elle ne voulait plus me lâcher. Et alors que je me demandais comment lui dire que je l’aime, sans que ça passe pour un dernier adieu, elle m’a sourit. 🙂 m’enseignant ainsi encore quelque chose, malgré sa maladie.

Dear Santa Claus, it was a beautiful year, I wish the next one to be as beautiful as this one. No doubt it will be. I plan to visit Céline in France, Fanny in Budapest, Francesca, Sacha, Margaux, Rosario, … I am afraid one year will not be enough to see everybody, but I can try. 

Très cher Saint Nicolas, ce fut vraiment une belle année, et j’espère que la suivante sera aussi belle. Elle le sera sans aucun doute. J’ai prévu de rendre, à mon tour, visite à Céline, en France. Ainsi qu’à Fanny, à Budapest, à Francesca, Sacha, Margaux, Rosario, … Je crains qu’une année ne soit trop courte pour revoir tout le monde mais je peux au moins essayer.

Take care, 

Yours, 

Prends soin de toi,

bien à toi,

Cath. 

 

emménage, fais le ménage, déménage, … je suis en nage!

What’s up? The month of may has been rainy, even stormy. But no matter the flood, I started to look for a flat, closer to my jobplace. Thanks to my relatives, I could stay a bit in Brussels, as long as needed to find a cosy nest. 

Het regende wel in mei, een echte zwembad! Maar onbevreesd, startte uw lieveling avonturierster een nieuwe apart te zoeken, naast Puratos. Bedankt mijn oom, tante en mijn schattige broertje, kunde ik in Brussel te blijven slapen lang genoeg om een fijn apart te vinden.

Quoi de neuf, du côté de votre héroïne préférée? Le mois de mai a été pluvieux, orageux, même. C’est le moins qu’on puisse dire! Malgré le déluge, je me suis mise en quête d’un lieu de vie plus proche de mon lieu de travail. Grâce au soutien de mes oncle et tante, ainsi que de mon petit frère adoré, j’ai pu loger à Bruxelles quelques semaines, le temps de trouver un bon petit nid bien douillet.

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I also went back to Poland for Fotofestiwal. Łódź remained practically the same. The main difference is that the tram station under construction previous year is now finished and functional. It looks nice. Another difference : my EVS friends have left the city :'( . I just saw Tayfun (he lost weight, by the way 🙂 ) But the city has definitly not the same flavour outside the EVS context. No feeling of « home sweet home » anymore. No keys anymore. No more polish class on Tuesday morning. No more dedicated place to sit, or to leave my luggage (after hours in the plane and car, verdomme!)…

Ik ben ook naar Poland terug gegaan om aan de Fotofestiwal deel te nemen. Łódź is dezelfde gebleven. De enige verschil is dat het tramstation die vorig jaar onder constructie was is nu functioneel. Het is heel mooi. Er was toch een andere groote verschil uit mijn oogpunt. Mijn EVS vrienden die daar niet meer waren. :’( Ik heb juist Taifun terug gezien (hij heeft trouwens gewicht verloren 🙂 ). Maar het stad had zeker niet dezelfde smaak uit de EVS verband. Geen “home sweet home”. Geen “te huis” gevoel. Niet meer Poolse les op dinsdag morgen met Michalina. Even ter werk had ik geen kantoor waar ik kunde mijn zaken laten liggen. (Na huren op rijs, ‘domme!)

Je suis aussi retournée en Pologne pour le Fotofestiwal. Łódź est restée pratiquement la même. Seule différence majeure, c’est que la station de tram qui était en construction l’an dernier est à présent terminée et fonctionnelle. C’est très joli. Autre différence : mes amis EVS qui avaient disparu de la circulation. :'( Je n’ai revu que Tayfun (qui a perdu du poids! 🙂 ) Mais la ville n’avait définitivement pas la même saveur hors contexte. Geen thuis! Plus de « Chez-moi », plus de cours de polonais le mardi matin avec Michalina… Même au bureau, je n’avais plus d’endroit où poser mes sacs (après des heures de voyage, sapristi!)…

Piłsudskiego estakada.

I have been welcomed by Zuza, my mentor. She lives in the flat of her grand parents, and has just make some renovations. Fortunately, she started after my return to Belgium.The weather was really great (ładna pogoda!), and thanks to Zuza I could discover Zgierz, a city in the North of Lodz, that has got an hedgehoge and a tour as symbols. I told her that I have got some polish colleagues, and hope to keep my language level. We also played scrabble. I was a bit surprised when I saw the letters. I guessed that the repartition would have been different, but I didn’t expected to have accented letters, like the ł, ć, ś, ź, ż. 

Ik was door Zuza, mijn mentor, onthalen. Zij leeft nu in het apart van haar grootouders en heeft juist ontwikkeling werken gedaan. Gelukkig voor mij, het had nog niet gestart toen ik kwam. Het weer was heel mooi, en ik heb dankzij Zuza het dorpje van Zgierz, in de noord van Lodz ontdekken. Die dorp heeft een egel en een fort als symbolen. Ik heb aan Zuza gezegd dat ik polsen collega’s heb en zou graag mijn enkele Poolse kennissen niet te verloren. Wij hebben ook met scrabble gespelen. Wat een verrassing! Ik dacht toch wel dat de tegels zou verschillende zijn, maar niet op die manier. Inderdaad, hebben ze geaccentueerde letters, zoals ł ć ś ź ż ó. 

J’ai alors été accueillie par Zuza, ma mentor, qui a récupéré l’appart de ses grands-parents et vient à présent tout juste de finir des travaux d’emménagement. Heureusement pour moi, ils n’étaient pas en cours lors de ma visite. Il a fait super beau, et j’ai découvert grâce à Zuza la ville de Zgierz, un peu plus au nord de Lodz, et qui a pour symboles une forteresse et un hérisson. Je lui ai dit que j’avais des collègues polonais, et que j’espérais pouvoir entretenir mes quelques connaissances. Nous avons aussi joué au scrabble. J’ai été surprise en voyant les lettres. Je me doutais bien que la répartition serait différente, mais je ne m’attendais pas à ce que les lettres soient accentuées.

After a first night, I could find back some benchmarks in Lodz : the « international boat of culture » festival, Samu, Cata, and also Krzysiek. It was nice. I like the atmosphere that exist there. It’s all about mind opening, culture, sharing. You alltimes come back from this festival with some new ideas. 

Na de eerste nacht, kunde ik toch een paar andere vrinden terugvonden. Samu en Cata van het “international boat of culture”, en dan, Krzysiek. Het was heel fijn. Ik houd van het atmosfeer die daar staat. Alles is over ruimdenkendheid, culturele verschillen, uitwisseling. Daaruit komen we echt verrijkte.

Après une première nuit de sommeil, j’ai tout de même retrouvé quelques repères à Lodz : l’international boat of culture, Samu et Cata, et puis Krzysiek. C’était sympa. J’aime bien l’ambiance qu’on trouve à ce festival. Tout tourne autour de l’ouverture d’esprit, la différence culturelle, le partage. On peut vraiment en ressortir enrichi.

At my return, it was still raining in Belgium. (‘ you kidding me?) and I went back on the track to look for a flat. I learned something about internet : You may access plenty of free stuff, that everybody can access, but if you are looking for something more precise, something unique, you should be ready to pay for it. I suscribed for a premium account on the website appartager.be and the miracle happened. I still try to understand where is the trap. 🙂 Can you imagine this : for less than 500€/m all fees included, at less than one hour by foot from my job, with enough transportation meaning, a big room, with nice flatmates, in a nice square. So clean. 🙂 It’s so good! !! 😉

Toen ik kwam terug w belgii, was het stil regende (serieus?) En ik heb voortgezet mijn zoekopdrachten. Ik heb iets geleerd over het internet gebruik: Daar mag men veel dingen gratis vinden, maar als je wou iets unieke, of erg precies vinden, dan heb je daarvoor te betalen. Ik heb voor een premium account op appartager.be betaald en het wonder opgetreden. Ik vraag me af waar de scam is. Ik heb een echte parel gevonden: naast Brussel, minder dan 500€/maand, ongeveer 40 minuten te voet naar mijn werk, maar ook met vervoermiddelen, een groote kamer, leuke kamerburen, een mooi district. Alles is proper en opgeruimd.

À mon retour, il pleuvait encore sur le sol belge (sans blague!), et j’ai continué mes recherches. J’ai appris une chose à propos d’internet : On y trouve énormément de choses gratuites, auxquelles tout le monde a accès. Mais lorsqu’on a une idée précise de ce que l’on veut, il faut, pour l’obtenir, être prêt à en payer le prix. J’ai souscrit à un compte premium sur appartager.be et le miracle s’est produit. Je me demande encore où se cache l’arnaque. 🙂 J’ai trouvé un vrai bijou. Une perle. Imaginez-vous : à Bruxelles, pour moins de 500€/mois TCC, à moins d’une heure à pied de mon boulot, mais bien désservi en transports en communs, une grande chambre, dans une collocation sympa, dans un chouette quartier. Tout est propre, rangé, confortable. Le pied.

fanny et moi

I am not the only one to travel : Fanny, my favourite Breton, has come from Budapest in Brussel to visit me (and some other friends). And there, near to Brussels South station, EVS atmosphere came back for some hours. This invites me to visit everybody. I ‘d like to start with Sicile. 🙂

Ik ben niet de enige meisje te reizen. Fanny, mijn schattige Bretonne is door Budapest gekommen om mij te bezoeken. En daar, naast het zuidstation, heb ik het sfeer van mijn EVS teruggevonden. Het geef mij zin in iedereen te gaan bezoeken. Ik zou graag naar Sicile te gaan tijdens mijn volgende vakanties.

Je ne suis pas la seule à voyager : Fanny, bretonne de mon coeur, est venue de Budapest me rendre visite. Et c’est là, à proximité de la gare du midi, que j’ai retrouvé l’ambiance de mon EVS. Comme quoi! 🙂 ça me donne envie de revoir tout le monde! J’irais bien faire un petit tour en Sicile lors de mes prochaines vacances 🙂

As I dont loose anymore two time a day 2:30 hours in the bad smelling familiar to shuttling people, I gained some time and a new energy to do some sport. With my little brother, we try to go to the swimming pool every Saturday. Last time, I have been swimming during more than one hour! It was funny to realised that I had forgot how to perform in swimming, but it was finally coming back! As I do again some sport, I quicly lost the weight gained during my stay in Poland. As I lost weight, I started back to cook. People say you can gain one’s heart by taking care of his stomach. My flatmates already adopted me. I even had a deal with Selim : I do the cakes, he washes the dishes. And as I dared to eat some disgusting canned-bolognese sauce in front of him, he proposed me (or rather, he forced me) to cook an authentic bolognese: tomatoes, garlic, oignons, … I know I will love the place. :p

Als ik verloor niet meer elke dag s ’morgens en s ‘avonds twee uren dertig in de pendelen stank, ben ik terug vol van energie. Daarom zwom ik graag op Zaterdag’s morgen met mijn broer. Het latste keer, heb ik meer dan een uur gezwommen. Ik heb opgemerkt dat na een paar minuten de technische bewegingen die ik had vergeten terugkomen. Dankzij het sport, heb ik ook gewicht verloren. Daarom mag ik lekkere zelf-gebakte koekjes eten. Is er een beste manier om door zijn kamergenoten adopteren te worden, dan keuken? Ik heb zelf al een akkoord met Selim gedaan. Ik bak de koekjes, hij doet de afwas. En als ik durfde een beruchte jam bolo saus naast hem te eten, heeft hij mij aangeboden een echte, artisanale, bolo-saus samen te koeken. Ik weet dat ik zal van die plaats wel houden. <3

Comme je ne perds plus deux heures et demies matin et soir dans la puanteur familière aux navetteurs, je retrouve du temps et une énergie nouvelle s’empare de moi. Je me suis remise au sport! Avec Guigui, on va nager les samedis. La dernière fois, j’ai fais une heure de brasse! C’était marrant de constater qu’au bout d’un moment les mouvements techniques réapparaissaient alors que je les avais oubliés. Comme je refais du sport, j’ai vite perdu le poids gagné à Lodz de février à novembre dernier. Et comme j’ai perdu du poids, je me suis remise aux fourneaux. Rien de tel qu’une délicieuse tarte brésilienne pour être adoptée par mes nouveaux colocs. J’ai déjà passé un accord avec Sélim : je fais les pâtisseries, il fait la vaisselle nécessaire. Et comme j’ai osé consommer devant lui une infâme sauce bolo en bocal, il m’a proposé (ou plutôt, imposé) qu’on fasse notre prochaine bolo ensemble, et de manière artisanale : tomates, ail, échalottes, … je sens que je vais me régaler! :p

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Puratos Company Groot-Bijgarden

Hello dears friends.

It’s hard to find time to write you.

It’s also hard to write in English in a good way, because I am right now in a Flemish company. You remember when I arrived in Poland, I did not knew English anymore, and it came back to me after three months. After four years without practicing Dutch, it’s time to practice again.

Zou ik zo vlaams praten nu? Amaï, zeg! Da’s erg moeilijk! 

It’s such a linguistic mass here. My boss is french-speaking, one of my colleague is bilingual French-Dutch & the other two ones speak mostly Dutch. And for my job, I usually have to write and speak English. From time to time, I have got the opportunity to practice Polish and Spanish… Hem I know really few words of Polish actually. ^^ and Hemhem… Did I studied Spanish once? I even don’t remember how to say « good bye » (Roger, Marta, Please! Help me! ) such a shame! … Only one solution… Erasmus again! \ 🙂 /  I would like to go in Peru. Or south America at least. ) In my office, we actually all speak many languages. Our typical conversations look like this:

– Éline : Est-ce que tu veux something te drinken?

– Catherine : Nie Dziękuję …Aâatchi!

– Anne : Salud!.

Well, I have to admit, it’s mostly only three languages-speaking, but, it’s still something quite interesting.

En ze babellen graag, hé! Zo heb ik nu Nederlands again in mijn kop. And my mind that becomes so big as a pumpkin.

What else?

I am working with Puratos, a company that exist all around the world and that has started in Belgium. They are making some basic product for bread and chocolate. The first week, my job consisted in sending emails, one by one. (Tayfun, I think they need you here) This should be possible to ask to a computer to do it thanks to only one click, but I don’t complain : thanks to this miss, I have got a job^^  Progressively, I got some other tasks, more interesting… For example, I have to help employees to log in for the first time into SuccessFactors (their brand new intranet platform). I have also to make sure that every country take part to webinars (a brand new word of vocabulary for me : it’s a kind of meeting on-line, like a skype, but that can be registered and it looks like you can share many materials with this program). So, I have to collect everybody’s answer in an excel file. Last week, I had also to help an Indonesian and a Chilean colleagues to come to visit us in Belgium. I ordered Taxi and Hotel for them. I could try to speak Spanish. I mean…prober hablar español ^^.

I like this job, and this place. But it’s really far away from Namur, where I am living right now. Every day, I have to wake up around 6 (What I also did in Łódź, actually), take a breakfast, go to the train station by car with a friend. Then, we take the same train to Brussels-South. He goes out of the train at Bxl Lux station, and I go out the train a bit after, at Bxl North. Then, he has got to catch the subway, and I have to wait for a bus from a Flemish company which is called « delijn ». This waiting place is disgusting. There is more waste out of the trash than inside : cans, cigarettes, plastic, glasses, chewing-gums, … beurk! Inside the bus, it’s not really best : inside the double glasses of the windows, you can see some water, due to antiquated materials. There is even a kind of algae inside this water. 🙁 … re-beurk! During the all bus trip, I can see as much beautiful building and trees full of waste. Exotic wastes actually… Who, what kind of people, is able to loose his shoes or socks or even his jeans in the middle of the road street? Who believes that a plastic bag or a coca-cola can will biodegrade, just like an apple? Can you imagine that this kind of giant trash is actually Brussels, the head of Europe? It’s not anymore »Bruxelles, ma belle », it’s « Bruxelles, poubelle »! Such a shame.

Once, I could even see something ridiculous : our bus was just behind a coca-cola truck. On its doors, we could read something like « Coca-cola is nature-friendly : our trucks respect the speed limit to emit less CO2 ». A few meters around, a one-month old Coca-cola can lied on the ground. Such a nature-friendly behaviour! Such an Irony. Such a shame.

Around 8:45 AM, my journey finally ends. At 09:00 AM, I arrive at the office to start my working time. Around half past five, my working day ends and it’s the same landscape, this time in the dark of the night of Belgian winter time. Around eight PM, I am back in Namur, and I go by walk to the board game cafe owned by my friend. Aux 3D Namur, he welcomes me warmly. I get use to some accustomed customers. 🙂 Around 22, we are together back in the flat, and we fall as asleep as stones. Eight hour after, the same story starts again.

There is no more level four in Brussels, and I have not seen more soldiers. It’s supposed to be still level three everywhere in Belgium. Actually, life looks like normal. Well, of course, there are some migrants in the train, asking some help to find their way. I can also observe that people are a bit afraid of each other. Two years ago, in the busses, people were mixed. No matter their skin, or sex. Now, I can observe that people prefer to sit near to someone like them. And you can observe something like this: black people prefer to sit at the end of the busses, women closer to the doors, (especially the ones with a children car), North African ones in the middle of the bus and white people in the front. I hope this will not last for years, because it looks like american racism from old movies and comic books. At the same time, I have to admit that i understand this behavior. It’s because of fear of stranger… I behave a bit the same way. I guess it’s our humain nature. And, you know, if everybody acts like this, I will be the strange one if I just don’t care about my seat when there is still some place near to young white woman… It has suddenly became significant to sit regarding to who looks like who. When we were, some years ago like m&m’s in a pack. No matter the color, we are all the same inside. Suddenly people believes that it has got some sense to sort ourselves. When actually, no matter if we are young or old; man or woman; white, black, yellow, red, beur, métis… ; Belgian or European, or migrant; …every of us might be a bad guy actually.

Migrants. They are lying on the ground, outside the station, sleeping, freezing, … sometimes they come inside the station, I guess to have a bit of warmness. They are also smoking inside the station. Nobody dares to tell them it’s forbidden. Come on. They are just humans looking for some warmness. Who will be the first one to blame them? And, at the same time, I don’t want people to get used again to smoke in public places. I would like the migrants to come to ours countries with a real wish to become one of us… and to respect our laws and habits. For sure, they need help to do so. :/ At the same time inside the station, voices says to be aware of pickpockets. Trains arrive too late in the station. I have to wait, rounded by strange people, looking at me with a joker face. I really don’t like those hours in the trains, stations, and busses.

I hope you are all feeling good at home my dears friends. Take care.

I got a temporary job

Hello Tymienieckiego gang,

😀   I have got great news for you:  😀
Roger : I founded back my USB pen-drive. Thanks. 🙂

Tayfun : few days ago, my sister told me about a temporary job, I applied and fortunately, I got the job!  😀 I will start this Monday till February. As far as I understood, I will have to help people to understand their new intranet program. So, I will first learn very fast how it works, then, I will have to be ready to help them 🙂 It’s a challenge for me because it will be mostly Dutch-speaking, and I have not practice since soooo long…

Saši : I have past the last few days with my family, friends, and I have met some of my scouts-friends as well. Nothing as change. They are all exactly the same. Is it good news? For some of them, yes, … some others, I just would like to send them far away to open their mind. I guess some people just don’t dare, don’t want to try changing. According to me, it’s a pitty. But at the same time, some people just don’t care. I have to admit that we don’t all need this change in our lives. (I still have my Nokia’s when a smartphone would have helped me so many times in Łódź ^^)

Margaux: I have got the feeling that I have lived something really great in Łódź, something that everybody told me 9 month before : you’re so lucky. And now, that I have so many things to speak about, there is really few people who cares and want to listen to me about it. I am a bit sad, but I guess this is life.

Guigui : I know, my dear brother : you cared about my EVS. 🙂 😉

Fanny : As you can see, I try now to write in English in order to keep my level of language. I have also just done a language test on wallangues.be (You know, this website I had been at the beginning of my EVS to remember English vocabulary) I have improved my language level quite well : in march 2014, I was B1, and now, I am C1 (I am so proud! )

Francesca : I miss my personal hair dresser 😉 I realize now how kind you are. You helped me a lot to be more self-confident, but also to believe in people’s kindness. And I need you today. I have got the feeling that criticize people is so easy around me here :/ I don’t feel comfortable with this. You know, something like « It’s not a judgement, but… » It suddenly appears to me like something I used to do, but which is in fact really uncomfortable to keep good relationship with relatives. And I am afraid to be quickly that kind of person back. 🙁 I would like some advices, some discussion with you about this topic. I really miss our discussions. 🙂 When can we met on skype? 😀

Oh! And I was going to forgot about it : I was afraid to drive the car after 9 months without driving… finally, I could drive without stall 🙂 I remembered many gestures. Of course, if my guide is stressed, I can feel the stress as well (just like during fotofestiwal), and it’s harder to drive in a good way, but I have to manage with this anyway, this is learning.

I hope you all feel good my friends. I will continue to learn how to cook many cakes, and dishes in order to welcome you the best way 😉

Bisous,

 

Catherine.