Festiwal PERSPEKTYWY

Bonjour à tous,

Je vous sens impatients d’avoir de mes nouvelles, alors en voici.

Il y a eu pas mal de nervosité et d’agitation au Lodz Art Center durant tout le mois de mai. Et pour cause, deux gros événements : le Fotofestiwal et le festiwal Perspektywy.

Pour le Fotofestiwal, mes collègues EVS avaient pour mission d’une part, d’en faire la promotion en ligne, via les réseaux sociaux, et d’autre part, de rechercher du mobilier pour accueillir les photographes. J’ai aidé la Fotofestiwal team pour des petites choses, comme la préparation de pack de bienvenue, lorsque ça m’était présenté comme une urgence. Pour le reste, j’ai préféré mettre un peu de distance avec le Fotofestiwal, car lors de ma toute première rencontre avec Tomasz, sur Skype, il avait dit qu’il n’aimait pas trop que « ses » volontaires soit happés par les autres organismes du Lodz Art Center. Ça tombe bien, j’ai de toute façon plus d’affinités avec le théâtre que la photographie.

Je suis donc restée un maximum auprès de Chorea. En journée, je continuais mes traductions et ma recherche de partenaires, et en soirée, je prenais quelques photos et vidéo des différents événements du Festival Perspektywy (voir ci-dessous)

Depuis 2010, le théâtre Chorea organise tous les deux ans le festival « retro/per/spektywy ». Ce festival demande beaucoup de préparation, et c’est pour cette raison qu’il n’avait lieu que tous les deux ans. Mais comme cela remporte beaucoup de succès, et que certaines habitudes se sont mises en place, Chorea tente de diminuer l’écart entre deux éditions. Et pour cette année, le festival a légèrement changé son nom.

Mes connaissances du polonais sont encore trop faible que pour vous donner une idée des discours tenus lors du festival, mais armée de mon appareil photo, j’ai fait mon possible pour vous retransmettre l’ambiance.


Accueil
(07 mai)

De vieux bâtiments industriels ont été recyclés pour donner le Lodz Art Centre. C’est au milieu de murs de briques que débute le festival. Un ascenseur en verre permet d’accéder au second étage, où se tient le discours d’accueil.



 

Discussion après le spectacle : « Rowerek  » soit, en français « le vélo » (07 mai)


 

Concert « Lulabajki » (07 mai)
Lulabajki est un jeu de mot. Il s’agit du mot anglais « lullabies », soit « berceuses » décliné de manière à sonner polonais. (Comme lorsqu’on remplace le « r » final d’un verbe français par un « n » pour faire genre qu’on parle néerlandais)
Ce concert invite le public à financer la production d’un CD.

(Pour vous faire une idée de la voix et du style de musique de Natalia Przybysz, cliquez sur ce lien You tube.)



 

08/05 : Un one-women-show, sur le thème de la vue, ou peut-être de manière générale, sur la perception que l’on a du monde qui nous entoure, juste avant le spectacle « Vidomi »



 

Vidomi ( 08 mai)

J’aimerais pouvoir vous partager les vidéos ici, mais elles sont trop lourdes. Rendez-vous sur facebook 😉

Dans ce spectacle, une partie des acteurs sont malvoyants.
Le spectacle commence plongé dans le noir, puis soudain retentit le son d’une cloche, et on entend un groupe se déplacer dans la direction d’où vient le bruit.
Mais le bruit se déplace, et le groupe peine à le suivre. Progressivement, les acteurs, puis la scène sont éclairés. On peut alors voir que les acteurs établissent toujours entre eux un contact physique. Et que s’il est rompu, ils abandonnent leur partenaire dans une certaines position, la même pour tous.


 

Engi Vengi (15 mai)

Elina Toneva tenait la vedette dans ce spectacle où sa voix particulière se distinguait clairement du reste du groupe. Mais lors des spectacles suivants, j’ai eu le sentiment que Joanna Chmielecka s’était entraînée à chanter de la même façon.

Koncert pieśni Antycznych ( 19 mai)

Pour ce concert, il y a eu l’envie de représenter l’ambiance de la Grèce Antique.


 

Rythm Języka (10 juin)

Le public a été super fan de cette performance, et la compagnie a rejoué deux morceaux après les salutations. Ici, il s’agissait plutôt, si j’ai bien compris, de reprendre des rythmes, des syllabes, de différentes langues, et de jongler avec. Ça m’a rapellé certaines BD humoristique où l’auteur déforme volontairement les mots pour faire ressentir comment chante la langue du locuteur.

 


Kołysała mama smoka (12 juin)
Berceuse d’une mère dragonne

Un peu comme lors de Lullabaiki, il y avait beaucoup de jeunes enfants. Et cette fois, ils étaient invités à participer sur scène. La salle était toujours plongée dans l’obscurité, sauf quand le public était invité à descendre sur scène.

Pour la berceuse, d’accord. Pour le dragon, j’ai un peu plus de mal à le percevoir, sinon par la simple présence de bougies.

Ce concert clôt le festival Perspektywy. Mais je sais déjà que le 17 et 18, il y aura un autre spectacle à propos cette fois d’un match de football… Je me réjouis d’y être. 🙂