It’s a small word after all

Salutations,

Vous souvenez-vous des retrouvailles logopédiques – ou presque – dans mon salon, autour d’un spaghetti sans fromage et d’une partie de billard? Non? Alors n’hésitez pas à relire cet épisode de mes aventures ici.

À cette occasion, Céline nous avait expliqué qu’on lui manquait terriblement (je la comprends), mais que d’un point de vue financier, ce n’était pas toujours évident de venir jusqu’en Belgique (ce que je comprends aussi). Elle nous avait donc toutes invitées à venir passer un séjour chez elle, et une journée magique à Disneyland Paris. Une journée magique? Fichtre, voilà une expérience à ne pas manquer. Surtout quand, comme moi, on cherche à accroître sa magie.

J’ai donc repris contact avec elle pour voir si son offre tenait toujours. J’avais aussi très envie de profiter de mon séjour en France pour revoir Dominique. Alors Céline et moi, on s’y est mises à deux pour la motiver à se joindre à nous. Dominique craignait la pluie, ou de ne pas aimer les mêmes attractions que nous, mais progressivement, on est parvenue à l’apaiser, puis à la convaincre qu’on passerait un chouette moment ensemble.

Ce fut un week-end bien chargé :

Je me suis d’abord rendue à Nivelles, le vendredi soir, pour voir la nouvelle pièce de la compagnie du Comble. J’avais invité mes collocataires à se joindre à moi et Pierre-Yves a répondu présent. J’avais assisté, il y a quelques années, à une représentation « d’Un beau salaud », dont le rôle principal était joué par le très talentueux François Collard. Aussi, en me rendant à Nivelles ce soir-là, je savais qu’on allait bien m’amuser. De fait, c’était encore une fois très amusant. Louise Collard était simplement épatante. Éblouissante, même. Autant dans son rôle de diseuse de bonne aventure / danseuse du ventre que dans celui de bourgeoise aspirant à plus de noblesse. Comme le temps passe quand on s’amuse ! … Le dernier train aussi ! Heureusement, pour nous, j’ai plus d’un tour dans mon sac! À la fin de la représentation, je me suis placée près de la sortie avec mon plus beau sourire et les initiales « BXL » rapidement griffonnées au dos du programme, bien visibles. Dans le public, des amis d’Olivier qui rentraient justement par là, nous ont offert le trajet.

Plus tôt dans la journée, j’étais passée dans une grande surface acheter des tas de produits bien belges à offrir aux parents de Céline qui me recevraient le lendemain. Et aussi un paquets de chocolats « merci ». J’ai regardé le paquet, puis je l’ai montré à Pierre-Yves, et il était d’accord. Ce qui fait qu’on a pu remercier les amis d’Olivier sitôt arrivés sur Bruxelles.

Le lendemain matin, je me suis levée de bonne heure, avec dans mon sac le restant de mes provisions : des spéculoos, des Napoléons (aussi appelés « bonbons-aparte »), des cuberdons, et des chocotoffs. Direction la gare du Midi où je prendrais bientôt le Thalys. (Vers l’infini et au-delà!)