Massages : premier cours

Hier, j’ai suivi mon premier cours du soir en massage relaxant.

Nos professeurs s’appellent Orlek (ou quelque chose comme ça : je m’étais fait la réflexion que ça ressemble au mot « Ogórki » qui veut dire « concombre » en polonais (mais je ne dis pas ça méchamment, c’est juste un moyen mémo-technique); qui ressemble un peu à mon ancien collègue Edouard mais qui porte une moustache crollée vers le haut comme Dustin Hoffman dans « Hook ») et Michel (qui ressemble plutôt à mon oncle Marc, de par sa carrure et sa façon de s’habiller). Nous sommes 8 élèves : Chaima, Bouchra et sa soeur dont j’ai oublié le nom, mais je me souviens qu’il avait une belle signification (peut-être Aziza? ou Hawaziza?), Jamel, (tous les 4 sont d’origine marocaine je crois, et parlent parfois marocain entre eux; ce qui me donne l’envie d’apprendre le marocain, pour comprendre ce qu’ils disent ; mais je ne trouve pas de cours d’arabe traditionnel sur Duolingo) Élodie avec des cheveux teints et un accent wallon et une autre Élodie plus petite, qui se connaissent déjà depuis une autre formation, Laure (si ma mémoire est bonne), qui portait un chemisier avec des motifs de hibou et des boucles d’oreille en forme de hibou également (je suppose qu’elle aime les hiboux);  et moi.

C’était super chouette. On travaillait chaque fois par binômes, et on changeait à chaque exercice. D’abord, les yeux fermés, on a touché les mains l’une de l’autre, et exprimé nos sensations. Par exemple, je sentais que mon binôme avait des mains douces, chaleureuses, presque moites, comme si elle venait juste de se mettre une crème hydratante, elle avait des bagues, je prenais le temps d’analyser les doigts un par un, les ongles, le poignet, … mon binôme m’a dit que j’avais les mains un peu sèches. J’ai bien aimé cet exercice car on a pu se donner l’une l’autre un retour bienveillant.

Ensuite, on a appris comment mettre notre client en confiance, en jouant au cornac en duo, et en promenant notre binôme dans la pièce. (C’est fou ce qu’elle semble petite quand on guide et immense quand on a les yeux bandés). Puis on a fait un exercice de coordination. On avait un mikado géant pour deux, et on devait se balader en le maintenant du bout de nos doigts sans le faire tomber, et progressivement, les professeurs nous reliaient tous entre nous. On a aussi joué individuellement avec des balles en mousse de la taille d’une balle de ping-pong pour apprendre à détendre et assouplir nos doigts. Il fallait les faire tourner dans une seule main, dans le sens horloger et anti-horloger. Et aussi, on s’est tourné les pouces, au sens propre.

Après la pause, on a appris comment faire un massage debout et comment faire un massage assis. Le truc c’est de ne pas utiliser ses muscles, mais son poids, et de savoir où et comment appuyer.

Pour ce premier cours, on est tous restés habillés, et on se faisait des massages les uns aux autres. Pour les suivants, on va travailler directement sur la peau et avec de l’huile. Les professeurs nous ont recommandé de mettre des vêtements confortables auxquels on ne tient pas de trop, d’apporter une serviette de bain et 3 gants de toilette, et de prévoir un drap housse aux dimensions de la table de massage.

Le soir, après ma formation, mes colocs et moi nous avons enfin pu échanger nos cadeaux de Noël ! J’ai reçu de la part de Céline un joli bougeoir et du savon plat comme une feuille de papier. J’ai hâte d’essayer. Puis Gaëtane m’a demandé d’être mon premier cobaye. J’ai donc réessayé sur elle les techniques de massage assis apprises quelques minutes plus tôt. Quand ça a été terminé, elle a eu la même réaction que mon binôme pendant le cours :

« Oooh? Déjà fini? Oooh! C’était trop bien! Tu peux continuer? »

J’ai hâte d’être mercredi prochain. 🙂

 

FOA : Fermeture, Otages , Amélioration ?

Attention ça déménage!

Depuis quelques temps, le conseil d’administration de la FOA nous parlait d’un grand rafraîchissement. Peinture, nouveau bar (c’est-à-dire nouvelle cuisine équipée offerte par un sponsor). On savait que ça allait venir prochainement. Et que pour obtenir effectivement l’aide de la commune, il faudrait être sur les « starting blocks » lorsque celle-ci voudrait lancer les travaux.

Mardi, la commune annonçait à notre bien-aimé président (Philippe Clerebaut aka Flupke, depuis la dernière AG) que les travaux de peinture pourraient commencer mercredi. Flupke à décidé de ne prévenir personne pour avoir un maximum de bras disposés à tout déménager. Le petit malin! Je trouve qu’il a eu raison d’agir de la sorte. Bien sûr, certains diront que s’ils avaient su, ils n’auraient pas pris leur sacs et toutes leurs affaires, et qu’ils se seraient peut-être habillés autrement. Et peut-être que pour certains, c’était la vérité. D’autres auraient sans doute privilégié le tir-au-flanc au tir-à-l’arc. Cette manoeuvre était peut-être un peu maladroite, mais elle a porté ses fruits, car au final, tout a été déménagé dans une très chouette ambiance. Et toutes les personnes présentes seront contentes après coup d’avoir contribué à l’embellissement de la salle.

Crédit : Philippe Clerebaut

En ce qui me concerne, je suis arrivée à la FOA en sachant ce qui m’attendait. Je me suis donc changée avant de partir et je n’ai pas pris mon matériel. Car en effet, depuis quelques temps, un groupe de jeunes femmes intéressées par la pratique du tir à l’arc m’a désignée comme intermédiaire privilégiée avec la FOA. Ce groupe se fait appeler « les amazones du mardi soir », et a acquis récemment une nouvelle membre, Roxane. Dès son arrivée sur le groupe facebook des Amazones, j’ai prévenu Roxane de la démarche à suivre : envoyer un mail à la FOA via le formulaire de contact pour prévenir de son arrivée, afin que les organisateurs soient certains d’avoir assez de matos et de formateurs. Elle est revenue vers moi en m’expliquant que la FOA lui avait dit « pas possible – travaux ». J’ai donc contacté Sébastien Van Cau., notre bien-aimé secrétaire, pour lui demander confirmation. Ce qu’il a fait. Grâce à cela, j’ai pu mettre des vêtements appropriés et éviter de trimbaler mon arc dans les transports.

Quand nous sommes arrivés, Pierre-Yves et moi, on a d’abord eu l’impression qu’il n’y avait déjà plus rien à faire. En effet, dans le bar, tout était vide : Il n’y avait plus de tables, plus de chaises, plus de coupes sur l’appui de fenêtre. Sur le pas de tir, les posters des tirs du roi avaient été retirés. Dans le vestiaire, plus de tables, plus de planches et coupes, même les crochets pour mettre nos vestes avaient été décrochés (le comble!). Et pourtant! Il y avait encore du travail!

– Dans le bar, il fallait encore vider les frigos et les déplacer (attention à la marche!) (puis les re-remplir, pour gagner de la place dans le cagibi d’à côté, où on a tout stocké)
– Dans le vestiaire, il fallait encore déplacer les armoires de matos
– Dans le cagibi à matos, il fallait retirer les blasons, les étagères, les arcs, … (heureusement qu’on avait les skates bord pour déplacer tout ça, parce que l’air de rien, ça faisait son poids!)
– Dans le couloir derrière, il fallait pousser les casiers contre le mur de paille

Crédit : Philippe Clerebaut (même si la photo a été prise par Marianne). Tout au fond à droite, Flupke lève les bras. « Ca y est! On a fini. Bon travail les gars! » Juste devant lui, à droite, c’est Alain Carlier. Un peu plus à gauche, en rouge, c’est Ly. Plus à gauche encore, la paire d’yeux perdue derrière Aline, c’est Daniel Péters, notre bien-aimé trésorier. Puis Laurent Royen peut-être (je n’arrive pas à identifier parce que la photo est trop floue). Ensuite, derrière Malou, c’est Mathias, un autre bien-aimé membre du comité. Puis Akylas, ex-vice président du club et mon parrain FOA, Ensuite Kamil. Puis, le monsieur à casquette au dessus d’Alain, c’est Léon. Devant Alain, vous m’avez reconnue à côté de Pierre-Yves. Derrière Alain, mais devant Léon, un peu plus à gauche, c’est Eric, le rigolo de service. (Pour ceux qui ont fait les scouts avec moi, ses blagues sont du niveau de Phacochère) Ensuite un peu plus à gauche encore, en orange, c’est Sébastien Van Cau., notre bien-aimé secrétaire. Puis vous avez (en descendant) : Willy, Edyta, et Senda. Ensuite, à gauche d’Edyta, avec une casquette aussi, il y a Daniel Rousseau dit « Bip » (comme coyote et bip bip, des Looney Tunes). Ensuite, toujours de haut en bas : Arnaud, nouvelle recrue déjà passionné et qui a déjà mal au coeur de devoir s’entraîner dans un autre club pendant un mois. Puis Marek, le père de Kamil. Paul, et enfin, tout à gauche : Senda! Tout le monde hélas n’est pas présent sur la photo. J’ai aperçu d’autres archers qui nous ont prêté main-forte (je cite ceux que j’ai vu, désolé si j’en oublie: – Dalila et son père; – Zoe et Ivan – Marianne (qui prenait la photo) – Angelo – Claudio – Stéphanie

 

Le club est fermé pour maximum un mois, mais le GSR et le GPE mettent leurs infrastructures respectives à disposition de nos archers, notamment pour le championnat de Bruxelles.

J’ai hâte de revenir dans mon club une fois qu’il sera tout beau, tout repeint, et de participer à nouveau à du nettoyage et du déménagement pour faire de ce club une pure merveille! 🙂

Vive la FOA!