Massages : quelques nouvelles

Salut à tous!

Ça fait longtemps que je ne vous ai pas donné des nouvelles de mon cours de massage.

Pas mal de changement parmi les élèves :

Chaimae, Laure, Jamel, Elodie et Elodie sont encore là. Audric et Michel, nos profs, sont toujours là eux aussi.

Aziza n’est venue que 3-4 fois, et je n’ai pas revu Bouchra après la première leçon. (Du coup, je n’ai pas pu en profiter pour apprendre l’arabe traditionnel, tant pis, ce sera pour une autre fois!)

Par contre, notre groupe a accueilli en cours de route : Fabrice, déjà adepte de Raiki, méditation et pleine conscience; Mélissa dont le copain vivait près du Welness Helena et qui m’a ramené quelques fois chez moi ; Patrick-le-français qui avait manqué quelques cours lors de la dernière promo et qui vient en « rattrappage »; et enfin, depuis peu, Elise, qui vient en vélo et avec qui je fais volontiers équipe car elle craint d’avoir transpiré quand je crains de puer des pieds. ^^

Patrick est depuis rentré en France, Mélissa et Jamel ont arrêté, Elise est absente depuis quelques cours parce qu’elle est en Thailande pour les vacances, et les deux Élodie viennent quand elles peuvent car avec leur job d’infirmière à domicile, elles ont parfois de dures journées.

Pour ce qui est des massages à proprement parler, j’ai appris tellement de choses que si je vous mets tout dans un texte continu, ça va vous sembler lourd. Je vais plutôt vous décrire toutes les techniques que j’ai apprises sous forme de petit syllabus. Évidemment, ce n’est pas du tout structuré comme un cours, je laisse ça à Audric et Michel. Simplement, je décris ci-dessous ce que j’en retiens maintenant, pour m’en souvenir pour plus tard. (et tant mieux si ça peut aider d’autres élèves à réviser avant l’examen de novembre)

J’ai essayé de prendre quelques vidéos de certains cours, pour les élèves absents. Hélas, mon téléphone n’a pas une très bonne prise de son. Et l’image toute seule, ben,… bon. Je ne vais pas publier ça ici de toute manière. (Ne serait-ce que par pudeur pour mes camarades de classe. Vous n’avez qu’à suivre des cours, vous aussi, si vous voulez voir à quoi ça ressemble! En plus, non seulement on apprends, mais en plus on reçoit… Bref, c’est tout bénef, c’est moi qui vous le dit!)

Contenu

Massage assis (habillé)
Massage des jambes et techniques de drainage
Massage du dos
Massage des bras
Massage du visage
Massage sportif
Lavage des pieds et massage au beurre
Massage aux pierres chaudes
Massage latéral (dit « de femme enceinte »)
Massage au miel
Massage du ventre
Drappage
Massage Hawaien
Massage aquatique
Massage aux bambous
Massage octopus
Massage marseillais
Massage au talc
Massage Mickey
Massage aux ventouses
Massage malvoyants

 

Massage des jambes et techniques de drainage

On a appris plein de techniques de massage! Au second cours, on a massé les jambes (client couché sur le ventre) avec des techniques de drainage. C’est déconseillé pour les personnes atteintes de cancer car ça favorise les métastases. En revanche, ça fait beaucoup de bien aux personnes corpulentes qui font régime car ça aide à la reconstruction des fibres. Audric nous a présenté différents mouvements: la mouette, les becs de canard, le retour plus enveloppant. Il nous apprennait déjà à travailler très lentement. Et c’est assez intéressant de constater que plus on est massé lentement, plus le temps semble s’écouler lentement aussi.



Massage du dos

Au troisième cours, on a appris les techniques de massage du dos : les mêmes que pour le massage assis, mais cette fois, à même la peau, et avec de l’huile. Audric nous a montré une chouette manière d’étaler l’huile : on place notre main à plat sur le dos du massé, et on verse un peu d’huile sur le dos de notre main à l’aide d’un biberon. Ça donne au massé la sensation que l’huile « suinte » de notre main. C’est moins agressif que de recevoir des gouttes d’huile directement sur le dos.




Massage aux pierres chaudes

Juste après, lors de la même séance de cours, on a fait un massage aux pierres chaudes, mais je ne suis pas convaincue de l’intérêt de ce type de massage. L’idée c’est que les pierres gardent la chaleur plus longtemps et la diffusent lentement. Mais je trouve que c’est compliqué à gérer. Parce que les grosses pierres semblent vite brûlantes, et les petites deviennent rapidement plus fraîches. Dans un premier temps, on peut poser les pierres par dessus les vêtements ou alors dans les mains. Puis, quand elles fraichissent, on peut les faire glisser sur le dos du massé avec la tranche, ou avec le plein, ou encore les deux à la fois. Ça fait une sensation de chatouille.




Massage des bras

Massage sur le dos. On a besoin de place autour de la table de massage. On va faire des étirements des bras.
Audric nous propose de d’abord prendre le patient par la main. Pour un premier contact doux. Ensuite de poser une main sous le poignet du patient pour le soutenir, et de l’autre main, faire un massage drainant du poignet à l’épaule. Ensuite on peut revenir sur la main, enrober le bras du patient et l’étirer gentiment. Puis on va poser l’avant bras du patient sur le nôtre, pour le soulever et le déplacer plus facilement. Une fois que le bras est levé on peut jouer avec des pressions comme pour boucher les trous d’une flûte à bec. On peut malaxer le muscle avec la technique dite « des becs de canard ». Finalement, on continue le mouvement d’ouverture et on vient amener la main du côté de la tête. On en profite pour masser au niveau de l’aisselle, par un mouvement de rotation du poignet dans le creux de l’aisselle (c’est super agréable parce qu’on n’a vraiment pas l’habitude d’être touché à ce niveau-là). Pour finir, on va rembobiner le film pour ramener le bras le long du corps. Au moment de reposer la main du patient sur la table, on peut effectuer une pression progressive et relâcher doucement avant de passer à l’autre bras.




Massage du visage

On a appris aussi à masser la nuque, le visage et le crâne.

Dans un premier temps, on peut masser la nuque. Le patient est couché sur la table, à plat ventre. Idéalement sa tête repose sur un petit coussin. On va alors glisser doucement le long de la nuque et aller chercher la clavicule et l’étirer. On peut alors faire glisser tout notre avant bras le long de la nuque d’avant en arrière comme si on jouait du violoncelle, puis prolonger le mouvement d’un bras avec celui de l’autre bras. Comme pour le massage assis, on peut aussi croiser les doigts sur la nuque et effectuer des petits mouvements de rotation.

Dans un second temps, on peut d’abord faire des grosses pressions sur le crâne en ayant dans le creux d’une main l’occipital et dans le creux de l’autre main le frontal. Ou bien aussi à gauche et à droite. L’idée étant de faire une pression très progressive mais une bonne pression tout de même. Ce sont des os solides. Au moment de relâcher la pression si on le fait très doucement aussi, c’est plus savoureux.

Ensuite, on peut détendre les muscles du visage en étirant la peau de l’intérieur vers l’extérieur du visage (en partant du centre du front, ou du sommet du nez ou du menton en remontant vers les oreilles dans un sourire,…) On peut masser les lobes d’oreilles et derrière les pavillons. On peut masser les sourcils et même les paupières!

On peut terminer le massage crânien par un shampoing en glissant nos doigts dans sa chevelure en des mouvements de va et vient doux et désordonnés (tant pis si on le décoiffe!) et enfin, on peut tirer très légèrement sur les cheveux pour les décoller du crâne.

À chaque cours, Audric et Michel nous rappellent d’aller très lentement, et de respirer profondément et audiblement, pour aider le client, par mimétisme, à respirer profondément.




Massage sportif

Ici l’idée est de faire un massage qui va chauffer les muscles avant l’effort. Et on va légèrement pincer le muscle en suivant ses contours.




Lavage des pieds et massage au beurre

On a eu droit à un rituel de lavage des pieds à l’eau chaude parfumée de lavande. C’était très chouette. Comme quand j’étais enfant dans mon bain et que maman essorait un gant de toilette d’eau chaude par dessus mon dos, sauf que là, c’était sur les pieds. C’est intéressant lorsqu’on reçoit des clients qui sortent juste de leur travail, qui ont marché toute la journée, car on peut à la fois détendre leurs pieds et les laver. (#pieds_qui_puent) La lavande a en plus des propriétés aseptisantes, donc ça permet de travailler les pieds de manière hygiénique.

Une fois les pieds lavés, on les a massé avec du beurre de carité, et des petits bols en cuivre ou en laiton. L’avantage de ces matières c’est qu’elles tuent les bactéries. Le bol, grâce à sa surface arrondie va pouvoir suivre l’arrondi de la plante du pied, tout en restant à la fois doux et dur.




Massage latéral

On a vu aussi comment faire un massage latéral, qu’on appelle aussi « massage femme enceinte », parce que c’est un massage qu’on peut facilement leur proposer. Là, on propose à la personne massée de mettre un gros boudin entre ses jambes et ses bras (comme si elle faisait un câlin au boudin), et on masse doucement.




Massage au miel

Plus récemment, on a eu l’occasion aussi de remplacer l’huile par du miel. Ce sont des sensations intéressantes, et le rituel se déroule en trois phases :

1) On étale le miel, comme on le ferait avec de l’huile
2) Le miel commence à « plekker » un peu, et on peut jouer avec cet aspect aussi pour décoller un peu les tissus.
3) On passe un gant de toilette mouillé d’eau chaude sur le massé. Ça permet de redonner une consistance liquide au miel, et on sait facilement le retirer.

Ouh là là, mais j’ai déjà appris plein de trucs, moi, en fait!




Massage du ventre

La personne est couchée sur le dos. On utilise de l’huile. Et comme il y a toujours une petite bedine au niveau du ventre, on va masser plus en profondeur. Pour ça, au lieu d’utiliser le plat de la main, on peut utiliser les poings. Les profs nous ont appris un chouette mouvement de rotation du poignet à faire autour du nombril qui permet de masser tantôt à plat (donc en douceur, en surface) et dans la continuité du mouvement, de masser avec le poing. On commence la main à plat ventre, puis on glisse notre pouce dans le poing et les autres doigts vers l’extérieur. Toujours dans le sens horloger pour favoriser la digestion. On peut aussi faire des tous petits ronds autour du nombril pour dénouer les tensions.




Drappage

Audric et Michel nous ont apporté une trentaine de draps dont les textures étaient chaque fois particulières. Doux, chaud, froid, soie, laine, corde, cotton, pilou, ficelle, … Je ne me rappelle pas de tous les tissus qu’on a testé, mais je sais que c’était marrant comme cours. Eux se servent de ces tissus avec les clients habitués pour varier un peu le massage. Et proposent ça en tout début de massage. Ils déposent d’abord le drap sur la personne des pieds à la tête (avec si possible un effet drappé, c’est-à-dire qu’on pose le drap un peu en accordéon sur la personne). Et puis, ils s’installent sur un tabouret au niveau des pieds, et tirent tout doucement sur le drap pour le faire glisser sur la peau du massé. Certains tissus donnaient vraiment l’impression d’avoir une rivière sur soi, c’était trop chouette.




Massage Hawaien

C’est un massage déjà classique, mais pendant lequel on va un peu étirer la peau. La personne est couchée sur le dos. On met de l’huile sur son ventre et on va utiliser nos avant-bras pour la masser, en faisant comme des mouvements de brasse sur son corps, depuis le côté.  En étirant légèrement la peau et on revient sur les hanches et les épaules.




Massage aquatique

Ça c’était un cours extra. Audric et Michel nous ont invités à suivre cette activité « extra-scolaire » un samedi. Ils avaient invité plusieurs de leurs élèves, aussi des cours précédents. J’ai fais la connaissance de Claude et j’ai revu Bruna, qui a fait son stage chez Michèle, au Welness Helena. Le massage se déroule en maillot de bain (ou bikini, c’est plus confortable) dans une piscine chauffée. On doit surtout veiller à ce que le nez et la bouche du massé soient hors de l’eau, mais les yeux peuvent être fermés et immergés, et les oreilles aussi. En fait on va simplement balader le corps de l’autre à travers la piscine chauffée. Et on va le faire tourner autour de nous. Une main sous sa nuque, l’autre au niveau du sacrum. On dessine un arc de cercle autour de nous et on fait aller et venir le corps du massé le long de cet arc. On peut aussi l’approcher et l’éloigner de nous.

Au bout d’un moment, on va pouvoir profiter de l’eau pour faire facilement des manipulations en 3 dimensions. Il me semble qu’on était deux autour du massé pour cet exercice. L’un veille à ce que la tête puisse respirer et l’autre va sur le coté proposer doucement des torsions dans un sens puis dans l’autre (en fait on fait pivoter le bassin et le torse) en passant le bras sous la première jambe et en posant la main du même bras sur la seconde cuisse, l’autre bras enveloppant le ventre.




Massage aux bambous

On avait trois tailles de bambous du format « bic » au format « rouleau à patisserie ». L’idée c’était de « pétrir le ventre » avec les gros bambous, et d’utiliser les petits pour masser autour des doigts et doigts de pieds. Entre les doigts, sous les articulations, un peu en oblique aussi. C’est surtout intéressant pour le massage des pieds quand on a affaire à quelqu’un dont les orteils sont en mauvais état (genre champignons), et qu’on a pas tellement envie d’y toucher directement. Avec les bambous de tailles moyenne (si ma mémoire est bonne, ils sont un peu plus gros que les gros crayons qu’on trouve dans les boutiques souvenirs) on peut masser la plante du pied.




Massage octopus
Excellent. Ce que je connais de meilleur au monde juste après les cookies que je viens de sortir du four. L’octopus c’est la pieuvre. Et une pieuvre, c’est plein de tentacules. Ce qu’on appelle le massage octopus c’est donc un massage donné par plein de monde à la fois. Et c’était vraiment divin à recevoir et chouette à donner. On était je crois quatre ou cinq à masser l’un de nous (en comptant Michel et Audric parmi les masseurs) Les masseurs massaient chaque fois la partie du corps face à eux, et tournaient progressivement autour du massé.

Pour la personne qui reçoit c’est chouette car chacun des masseurs a des idées différentes pour masser la même partie du corps. Certains vont faire des pressions, d’autres un massage drainant, d’autres en surface, etc… Et il y a tellement de mains sur la personne massée qu’elle ne sait plus à la fin qui la masse où. Ça permet au massé de vraiment décrocher de l’intellectualisation, de l’ici et maintenant et de se laisser aller à ses émotions,  à ce qu’il ressent.




Massage marseillais

Massage sans huile. Je n’étais pas présente pour ce cours mais j’ai eu l’occasion de tester lors du massage aveugle. L’idée c’est qu’on utilise des balles de tailles, texture, souplesses différentes pour jouer avec les sensations que ça procure. Par exemple, on peut balader une grosse balle molle tentaculaire sur le visage, des balles de golf sur la plante du pied, des balles de tennis sur le ventre. En faisant attention à ne pas utiliser une balle trop solide (trop dure) sur les zones du corps qui sont peu charnues.




Massage au talc
On remplace simplement l’huile par du talc. Il faut y aller beaucoup plus doucement car le talc est abrasif, en revanche comme c’est une matière sèche, les parties du corps qui ne sont pas massées n’ont pas froid. C’est un massage un peu « peeling ».




Massage Mickey
Assez marrant aussi. C’est un massage qu’on fait sans huile. Seulement avec des gants. Tantôt des gants tout doux comme en pilou, et tantôt des gants rêches comme en crin de cheval. Comme pour le massage aux balles, l’idée est de jouer avec les sensations que cela procure. Sachant que le massage au crins peut vite être abrasif (mais on le sent aussi sur soi-même) il faut y aller tout doucement, et alors ça procure plutôt une sensation de chatouilles. Je pense que ce n’est pas mal pour finir le massage car ça réveille un peu.




Massage aux ventouses.


Alors là, … je peux vous dire que j’avais des appréhensions quand ils nous ont annoncé ça… Vous voyez ce que c’est un suçon? Une sangsue? Voilà. Vous avez l’idée générale. On fait ce massage à l’huile. On a quatre tailles de ventouses. Les grosses pour les parties du corps où l’on sait aspirer beaucoup de peau, les moyennes (de la taille d’une cup menstruelle pour celles qui connaissent ^^) pour l’ensemble du dos, les petites (sur le front, ça fait un peu licorne) pour les zones qui ont moins de chair comme la nuque, les omoplates ou le front et les minis (de la taille d’un capuchon de bic) pour les zones sensibles du visage comme par exemple les paupières et les cernes. L’intérêt, c’est de revasculariser la surface de la peau. D’après Audric et Michel, ça permet aussi de libérer les toxines.

Oui, mais… si on a pas de toxines, alors, il se passe quoi?

Hé bien, on a simplement de la peau aspirée dans une ventouse à cause du vide qui est créé au moment de la pause par pression sur la ventouse. Plus on fait de vide dedans, plus elle va aspirer de peau (logique). Au bout d’un certain temps, la personne sur laquelle les ventouses sont posées va ressentir des picotements à ce niveau. Plus on laisse longtemps, et plus le sang va revenir à la surface de la peau.

Personnellement, je n’ai pas tellement aimé ce massage. Avoir des ventouses sur le corps m’a directement rappelé les examens électrocardio que je passais étant petite, et du coup je me suis sentie un peu mélancolique. Chaimae en revanche s’est bien amusée, et Fabrice avec qui elle était en duo est rentré chez lui avec du chorizo dans le dos… (Google vous aidera à comprendre ce que je veux dire). Il a promis de nous envoyer une évolution au jour le jour mais à mon avis, 24 heures ne seront pas suffisantes pour qu’on puisse voir une différence significative. De mon côté, j’ai eu droit à une ventouse licorne, et même si elle est restée moins d’une minute sur mon front, et sans que beaucoup de vide n’ait été fait, la marque est toujours présente après 4 jours.




Massage aveugles. 

Encore une activité extra scolaire. La ligue braille organisait un salon des technologies liées à la cécité et à la malvoyance. Dans ce contexte, Audric et Michel ont invité leur élèves à offrir des massages aux visiteurs du salon.
J’ai trouvé ça très chouette parce que j’ai pu masser des personnes aux profils très différents de ceux que je connais. En classe, on se masse toujours entre nous, et nous ne sommes que des jeunes gens en bonne santé. Ici, j’ai pu masser des personnes âgées, des personnes handicapées, des enfants agités ou effrayés par l’ambiance tamisée, … j’ai pu réviser plein de techniques de massage, (apprendre comment utiliser les balles pour le massage marseillais) transmettre aussi mon savoir aux accompagnants. Je n’ai eu que des retours positifs de la part des personnes que j’ai massées. Certains m’ont fait de la réclame auprès des autres participants du salon, d’autres sont même revenus, et en ont redemandé encore et encore… Le plus beau compliment dont je pouvais rêver. Une autre élève a même eu droit à un câlin de la part de la vieille dame qu’elle a massé. Bref, c’était une très chouette activité. Et le faire bénévolement me semble donner d’autant plus de sens à la pratique.

 

J’espère avoir suscité votre curiosité, et vous avoir donné l’envie d’un bon massage relaxant

À bientôt,

Cathy.

 

On a des bébés!

L’autre jour, alors que donnais à boire à Gisèle et Neville, j’ai été émue en voyant quelques uns des bourgeons de Gisèle métamorphosés en fleurs!
Folle de joie, j’ai annoncé la grande nouvelle à Pierre-Yves. Il est venu voir, a regardé d’un peu plus près, puis il est retourné vaquer à ses occupations, en me disant simplement : « cool ».

Je me suis dit que j’allais être encore plus attentive au bien-être de Gisèle. Dans la foulée, je lui ai redonné un peu plus d’eau.

Et quelques jours plus tard encore, j’ai manqué de pleurer en voyant les pétales de ses fleurs commencer à fanner. Je me suis dit « Mince alors! Déjà la mauvaise saison? » Il faut dire que ce jour-là, le ciel était gris et chargé. Il y avait du vent… Mais en y regardant de plus près, j’ai vu, devinez quoi?

Les pétales se fanaient et se détachaient pour mieux révéler un mini poivron! Ainsi donc Gisèle commence à me faire des petits! C’est formidable, n’est-ce pas?

Neville quant à lui m’a beaucoup inquiétée encore une fois (c’est souvent le cas des cadets vous me direz…) mais il semble se reprendre en main cette fois encore. Beaucoup de ses tiges ont fanées, quelques-unes se sont embellies, et quelques graines ont recommencé à germer. Sacré Neville! Je lui ai dit « Regarde Gisèle comme elle fait de jolies fleurs! ». Et Neville en a pris de la graine visiblement puisqu’il s’y est mis lui aussi.

Il leur faut plus de place!

Ma sœur aînée s’y connait beaucoup mieux que moi en plantes. Elle a un jardin potager. Je lui ai demandé si elle accepterait de devenir la marraine de Gisèle. À ma grande joie, elle a tout de suite accepté. Et dès les premiers jours, elle a pris son rôle de marraine fort au sérieux! En voyant les photos de Gisèle, elle m’a dit « Mais il lui faut plus de place! ».  Alors j’ai été acheter des pots un peu plus grand, pour Gisèle et Neville (qui grandit à une de ses vitesses! Sapristi!)

Je craignais une sorte de traumatisme pour mes plantes, mais j’ai tout de même pris mon courge heu pardon, mon courage à deux mains, et j’ai rempoté!

Concernant Neville, je n’ai pas hésité fort longtemps. Un butternut a certainement besoin de beaucoup de place pour se développer. Et un tas de graines se développaient. Je l’ai aussi rempoté cette fois dans 4 pots différents. Par curiosité, j’ai laissé une graine toute seule dans le grand pot, et mis plusieurs graines dans les autres. L’expérience m’a clairement montré que, comme me l’avait dit ma grande soeur, une plante a besoin d’espace pour s’épanouir.

 

On demande Madame Maertens

La semaine dernière, alors que Pierre-Yves était sortit faire des emplettes, j’entends sonner à la porte. Je m’étais dit qu’il était peut-être de retour, et qu’il avait oublié ses clefs, ou qu’il voulait tester le parlophone… La porte de notre appart était ouverte, mais pas la porte d’entrée. Je décroche pour savoir qui est en bas. Je m’aperçois que le son que j’entends ne vient pas du parlophone, mais de la cage d’escaliers. Je décide donc de descendre. Et je vois deux dames, qui me demandent si je suis bien Madame Maertens. La boite aux lettres indique pourtant bien nos deux noms complets! Ne sachant pas encore à qui j’ai affaire, je leur répond un peu maladroitement: « heumm,… pas exactement. C’est à quel sujet? »

Et là, ni une, ni deux, la dame de droite brandit un dépliant de sous son aisselle (ou peut-être d’un sac en bandoulière?) et me sort un discours qu’on sentait préparé de longue date sur les valeurs liées au mariage. Politiciennes en campagne? Mais la dame de droite commence à me lire son dépliant : Jean l’apôtre nous dit ceci et untel dit cela… Ah bon d’accord. C’est bien une campagne, mais pas politique. J’ai affaire à des témointes de Jeovah!

La dernière fois que j’avais eu affaire à un témoin de Jeovah, c’était à Berchem. Il s’appellait Jeremie et voulait parler à Céline. En apprenant qu’elle n’était pas là, il a pensé que je ferais aussi bien l’affaire. Comme à l’époque, j’étais au chômage, je l’avais invité à me raconter tout ça autour d’un verre d’eau. Je lui avais posé plein de questions sur la place des femmes dans la bible, et il m’a appris qu’il existait des prophétesses, comme Houda, par exemple, dont je n’avais jamais entendu parler ou Myriam, la soeur de Moïse (qui est tout de même un personnage secondaire dans l’histoire de Moïse, faut pas se mentir!) J’ai appris aussi que Jeovah était en fait le nom de Jésus, mais en hébreux. J’avais trouvé l’échange intéressant, bien que je n’ai pas pris la peine ce jour-là d’explorer les détails.

Mais revenons à nos moutons! Je me sens alors vraiment embarrassée. Zut alors! Je viens de leur dire que je ne suis pas vraiment Madame Maertens, et on me parle des valeurs du mariage! Je ne peux réprimer un petit sentiment de gêne. Vais-je, dès mon arrivée à Braine être considérée comme une personne de petites moeurs? Une impie? Une mécréante? Je tente de rattraper le coup. Et je les assure que je vais lire leur brochure attentivement. Après quoi, je profite d’avoir quelqu’un qui vient à moi pour me faire de nouvelles connaissances à Braine. Vous êtes de la région? Où habitez-vous? Elles me disent qu’elles viennent d’Écaussinnes. Bon d’accord. Je ne risque pas de les recroiser de sitôt. Je leur adresse encore quelques paroles polies et puis je les laisse continuer leur tournée car il me reste du travail. Comment? Non, je ne pense pas que mes voisins soient là. Désolée. Oui, Au revoir! 

Mardi soir, alors que je mets un peu d’ordre dans le salon, je retombe sur la brochure. Et je propose à Pierre-Yves de répondre avec moi aux petits quizz sur les différents thèmes liés au mariage (Engagement, Esprit d’équipe, Respect et Pardon ). Quelques idées de la brochure nous semblent vraiment étranges. Par exemple, l’idée que si un mariage part à vaut l’eau, c’est à cause d’un manque d’engagement, et qu’on peut discuter ensemble de comment recoller les morceaux pour tenir son engagement. Je me dis que si c’est ça, il vaut mieux avoir longuement réfléchit à l’engagement qu’on veut formuler à son mariage pour pouvoir facilement s’y tenir! Je me dis aussi que ce genre de parole ne tient pas vraiment compte du fait que les gens peuvent évoluer, aspirer soudain à un mode de vie radicalement différent. Et que pour être certain de pouvoir tenir son engagement, il vaut mieux qu’il soit très général, un peu bateau. Dès lors, est-ce-que ça a un réel intérêt?

La poursuite de la brochure nous a aussi donné une occasion de nous dire ce que l’on admirait l’un chez l’autre. C’est toujours ça de gagné! 🙂 Je crois qu’au fond, je les aime bien, les témoins de Jeovah.

Jeudi : les techniciens de chez Voo sont enfin venu nous installer internet! Je peux enfin publier mon article! Hourra!

Samedi : On sonne à la porte. Personne ne s’était annoncé, alors je m’attendais encore à voir d’autres témoins de Jeovah, mais lorsque j’ai ouvert la porte, j’ai aperçu sur le perron… Un agent de police! L’homme, immense, a demandé à entrer. D’abord surprise, et perplexe, je me suis soudain souvenue avec soulagement qu’on devait encore recevoir la visite d’un agent de quartier, pour notre domiciliation. Ça y est! Nous sommes officiellement domiciliés dans notre nouveau nid. Il ne nous reste plus qu’à changer notre adresse sur notre carte d’identité et à nous déclarer cohabitants légaux.

Nous recevons déjà du courrier au nom de Monsieur et Madame Pierre-Yves Maertens… Ça me fait tout drôle. J’ai envie de leur dire d’attendre encore un peu avant de m’appeller Madame Maertens. D’un autre côté, autant m’y habituer progressivement. 🙂

 

Bisous, à tous,

Cath.

 


Ne ratez pas mon prochain article, qui vous donnera des nouvelles de Gisèle et Neville!

Yapluka

Samedi 28 juillet

Chouette! Nous avons enfin les clefs de notre nouvel appartement! Quel bonheur ! On va enfin pouvoir vivre rien qu’à nous deux, avec nos propres règles de vie en commun, et nos propres meubles. Nous avons reçu l’appartement complètement vide, à l’exception d’un peu de matériel d’entretien. L’avantage, c’est qu’on va pouvoir le meubler comme on veut. L’inconvénient, c’est qu’il faut tout obtenir. Heureusement, la famille, les amis, et les collègues nous viennent en renfort, contents de pouvoir nous aider tout en se débarrassant des meubles et des ustensiles de cuisine, de salle de bain ou de bureau qu’ils n’utilisent plus. Mais certains incontournables doivent tout de même être achetés. Comme nous n’avons pas encore notre propre voiture, et qu’il nous faut beaucoup, nous avons pensé que nous faire livrer était la meilleure option. Pierre-Yves a donc vécu sa première expérience chez Ikea. Au départ émerveillé, il était quand même bien claqué en fin de journée. Mais bon, on a pu voir les meubles, les essayer et rentrer chez nous le soir en sachant que tout nous serait livré le lendemain après-midi.

Le lendemain justement, après le passage du livreur, il a fallu monter tous les paquets depuis le garage jusqu’au dernier étage. Ce ne fut pas une mince affaire. D’abord retirer les cadres qui ornent les murs du couloir pour éviter de les abîmer, ensuite monter les meubles au dernier étage et les assembler, puis remettre les cadres à leur place. Pierre-Yves de son côté m’a impressionnée par sa force, son courage, et sa persévérance. Pendant que je suivais les instructions de montage du canapé Friheten convertible à méridienne, il a déplacé pratiquement seul près d’une demi tonne de meubles dans une cage d’escalier pourtant étroite.

Mardi 31 juillet

Ma sœur Geneviève, pressée de découvrir notre appart, me propose un coup de main. Profitant de quelques jours de congés, elle fait la route depuis Herent jusque Berchem-Sainte Agathe, et dans sa voiture, nous chargeons le maximum de caisses possible. Elle en profite pour nous refiler un tapis et une table basse pour le salon, quelques assiettes et couverts ainsi qu’un peu de matériel d’entretien, et d’autres caisses pour nous dépanner. Arrivée à Braine, elle devient la première personne juste après nous à découvrir notre nouveau nid douillet. (Enfin, … à ce stade, à part le convertible Friheten, il n’y a pas grand-chose de douillet…) On repart ensuite vers Bruxelles pour un deuxième voyage.

Malheureusement, la machine à laver de Chris n’entrait pas dans la voiture de Geneviève. On trouvera plus tard une autre solution.

Samedi 4 aout

L’installateur de chez Voo doit passer dans la matinée entre 9 et 13h. Cela nous laisse le temps de nous lever à l’aise pour prendre le train jusque Braine-le-Comte. Malheureusement, nous étions déjà en route, quand vers 8 :23, Pierre-Yves reçoit un sms lui disant que l’installateur sera là dans une demi-heure. On râle un peu parce qu’on sait qu’on n’arrivera pas à temps, vu que l’horaire de passage de l’installateur a été avancé. Enfin, c’est-à-dire que ça risque d’être un peu juste. On décide qu’une fois à la gare, je garde les affaires (parce que naturellement, nous sommes encore bien chargés d’un tas de trucs, dont nos arcs), et Pierre-Yves court jusqu’à l’appart. Il arrive à 9 :01. L’installateur vient de partir. Ce n’est vraiment pas de bol ! Nous ne sommes pas très contents. Pierre-Yves téléphone chez Voo pour leur expliquer qu’il a respecté les horaires de bases, qu’on l’a un peu mauvaise que le gars soit parti comme ça. La dame à l’autre bout du fil lui dit qu’un autre technicien passera dans la soirée vers 17h. Quitte à  passer la journée sur place, on décide de construire encore quelques meubles. Je construis une première étagère dans la chambre, pendant que Pierre-Yves s’occupe de mon bureau et de ma chaise de bureau.

Pendant ce temps, mon frère Guillaume est de passage à Bruxelles pour pouvoir partir à son aise de Bruxelles-Midi rejoindre notre grand frère Christophe, à Oxford. Il m’explique qu’il a revu plusieurs connaissances, et qu’il voudrait à présent se reposer. Je contacte le centre et les colocs pour leur demander de bien vouloir lui ouvrir si jamais il arrive avant moi. Pas de bol, ce jour-là, personne n’est à la coloc, et c’est Isabelle qui fait l’accueil au Wellness, et comme elle n’a pas l’habitude, elle ne sait pas où sont les clefs de la coloc. Heureusement, je sais que Pili n’habite pas loin et je la contacte par Messenger pour lui demander d’aider Isabelle. Je repars donc sur Bruxelles avec les deux trousseaux de clefs de la coloc de Berchem, le mien, et celui de la chambre de PY pour que Guillaume puisse y loger. Pendant ce temps, Pierre-Yves reste à l’appart pour accueillir l’installateur de chez Voo. Puis, vers 18h, comme le gars de chez Voo n’est toujours pas venu chez Noo, Pierre-Yves s’en va chez ses parents.

Le lendemain matin, pendant que Pierre-Yves et ses parents chargent la voiture et la remorque avec la table, les chaises, le vaisselier, la bibliothèque, une nappe, et quelques ustensiles de cuisine, Guillaume et moi on retourne à Braine, en train, de nouveau chargés comme des mules. Guill m’aide à construire une seconde étagère. Les parents de Pierre-Yves arrivent dans l’après-midi et on décharge tout le bazar. À ma grande joie, ils acceptent d’aller avec Pierre-Yves jusque Herent avec la remorque pour chercher chez Geneviève la machine à laver de Christophe qu’il a proposé de me prêter aussi longtemps qu’il n’en faisait rien. Guill et moi on continue avec la penderie puis Papa Maertens nous rapporte la machine à laver de Herent et d’autres affaires qui étaient encore à Bruxelles, il nous aide à l’installer, puis il repart avec Maman Maertens à Wiers. (Je crois qu’on leur doit minimum les frais d’essence !) Plus tard, c’était notre tour à Pierre-Yves et moi de rentrer à Berchem, car on travaillait tous les deux le lendemain. Guillaume voulait en finir avec les portes de la penderie! Il était motivé, et serait bien resté toute la nuit, mais on a quand même réussi à le ramener avec nous à Berchem. On était claqués, on avait juste envie de se poser, et de se reposer. Mais Gauthier m’a proposé son aide le lundi après-midi, et de l’aide, ça ne se refuse pas ! 🙂

Lundi matin, je vais donc au boulot et je demande l’après-midi de congé à Jurgen, qui accepte. Gauthier est justement du côté de Woluwe. Je le rejoins et on va ensemble à la coloc reprendre Guillaume et d’autres affaires, puis direction Braine-le-Comte en voiture cette fois ! Pendant que Guill achève de fixer les portes de la penderie, Gauthier et moi commençons à fabriquer le lit. Si bien que le soir même, l’appartement était habitable. On aurait même pu y faire loger Guillaume, mais on avait convenu avec lui qu’il partirait de Bruxelles, donc on est rentrés une fois de plus à la coloc, un peu tristes de ne pas déjà dormir à Braine, mais je devais bien ça à GuiGui !

Mardi matin, on va bosser, Guill se met en route pour chez Chris, et le soir, après m’être égarée dans le réseau Bruxellois, (fichues hormones!) enfin on se retrouve, Pierre-Yves et moi, à Braine, pour y passer notre première nuit! Notre premier repas sur place a mis en évidence le type de matériel dont on avait encore besoin… : maniques pour le four, four à micro-ondes, congélateur, …

Jeudi, comme je suis fatiguée, les collègues me proposent une petite pause café. J’en profite pour leur dire que si par hasard, elles ont du bazar à la maison dont elles ne veulent plus, ça pourrait m’intéresser. Frieda est en train de rénover sa cuisine, elle a en tête un tas de trucs qu’elle pourrait me passer. Tania a acquis récemment un tas de gros électroménager pour son fils Olivier, qui finalement part en Erasmus. Elles me demandent une liste de ce dont j’ai besoin, et quitte à rédiger une liste, je l’envoie à tous mes collègues directs, ce qui fait que Valérie aussi m’apporte dès le lendemain une planche en bois neuve, qu’elle avait reçue gratuitement à l’achat de verres (ou quelque chose comme ça).

Durant le week-end, j’ai maman au téléphone pour voir comment on s’arrange pour l’assomption. Elle accepte de m’apporter encore tout un tas de trucs depuis l’Ardenne profonde jusque chez nous, puis de nous prendre en voiture jusqu’Ottignies. Coool !

Lundi, Frieda vient avec des couteaux, une louche, des maniques, une pelle à tarte, un disque à pizza, une passoire, une pique à deux dents, et un très bel objet qui était à sa tante et que j’ai l’intention d’offrir à PY pour son anniversaire, (Mais chuut ! C’est une surprise !)

Mercredi : Hourra! Mes parents m’apportent mon étagère IKEA BILLY, je vais pouvoir ranger mes affaires de bureau dedans. Evidemment, papa tient à m’aider à la reconstruire sans utiliser le plan IKEA, ce qui fait qu’il faut s’y reprendre à trois reprises, … mais bon, mon étagère est montée, n’a pas trop souffert, et mon bureau est rangé. Maman m’a aussi ramené plein de vaisselle, des sous-plats, le four à micro-ondes, un tas de couverts, des carpettes de salle de bain, une planche à repasser, mon pouf, une petite étagère, un bac à couverts. Après m’avoir rappelée de ranger ma chambre, à La Roche, nous sommes partis tous ensemble vers Nivelles, rendre visite à Bonne-Maman, puis vers Ottignies où ma marraine reçevait toute la famille à l’occasion de l’assomption. Là, ma soeur Véronique m’a encore donné quelques bols, mugs, assiettes qu’elle n’utilise plus.

Bref, le plus dur est fait. Il nous manque encore du gros électroménager comme un séchoir ou un congélateur, mais chaque chose en son temps… Gauthier m’a déjà indiqué où chercher de l’electro bon marché. Donc il n’y a plus qu’a tout ranger, tout nettoyer, pendre la crémaillère, tout ranger, et tout nettoyer!

J’ai vraiment de chouettes collègues, de chouettes amis et une super famille. 🙂

 

 

 

Nouveau nid

Salut à tous,

Vous l’ignoriez peut-être, mais Pierre-Yves et moi, lassés par les aléas de la vie en colocation, étions en quête d’un nouveau logement rien qu’à nous. Nous avons un peu cherché du côté de Schaerbeek, où je travaille, et à Braine-le-Comte, où l’on se voyait bien vivre « plus tard », suite à une visite chez mes amis Delphine et Gauthier.

Nous avons finalement trouvé un appartement à Braine-le-Comte. Les propriétaires, Lucette et Michel sont un charmant couple de retraités. Michel a dessiné lui-même les plans de l’appartement et les a soumis à un architecte. Ils vivent juste à côté de chez nous et sont disponibles au moindre pépin. Contrairement aux autres locataires (une anglaise et un quarentenaire que nous n’avons pas encore rencontrés) nous n’avons pas d’accès direct à leur magnifique jardin. Mais on peut tout de même l’appercevoir depuis notre fenêtre. Ce qui fait qu’on a la chance d’avoir une très jolie vue, sans devoir l’entretenir.

Au rez de notre appart, il y a, a droite de la porte d’entrée de la place pour un petit salon (on compte y installer un clicklak, pour pouvoir recevoir des amis à loger), puis la pièce s’étend sur la gauche et on a un espace cuisine dans un renfoncement le long du mur de gauche. En face de la porte, la cage d’escalier qui monte de gauche à droite. Tout à fait à gauche, passé le salon-living-cuisine, il y a un couloir avec à gauche une petite chambre qui me servira de bureau et à droite les toilettes avec la boite des fusibles. Si on continue dans le couloir on a, à gauche, juste en face des toilettes, la salle de bain (avec espaces machines ; baignoire avec pommeau de douche) et tout droit la grande chambre, dans laquelle nous avons assez de place pour un lit double, des tables de chevet, et un grand placard. Au besoin, la petite chambre peut aussi servir de dressing.

À l’étage, il y a une mezzanine, dont le sol grince beaucoup et dans laquelle Pierre-Yves mettra son matériel de sport, et son bureau. Il se réjouit aussi d’y installer mon vieux pouf banane.

Lucette vient de nous remettre les clefs. Le temps de reprendre les mesures des pièces, (d’ouvrir la boîte du tournevis multitête à racagnac pour pouvoir) réparer le dérouleur du mètre-ruban, et nous voici en route pour Ikea!

À bientôt pour la suite,

Gros bisous.

Cath

Un nouveau voisin pour Gisèle

Bonjour à tous,

Gisèle se porte à merveille.

Aurai-je omis de vous le dire? Gisèle n’est pas un bébé comme les autres. Son teint est éclatant, très naturel. Son petit corps encore frêle nous présente des feuilles simples taloforme, à fixation pétiolée. La bordure du limbe est entière, la base semble obtuse, et l’apex, plutôt aigu. La disposition des feuilles sur la tige est opposée et la nervation semble plutôt alterne.

Lorsque je regarde des photos de feuilles de poivron sur internet, il semble bien reconnaître Gisèle.

 

 

 

Gisèle vient de fêter son premier mois parmi nous. Au lendemain de son anniversaire, quelle ne fut pas ma surprise de voir à ses côtés une autre jeune pousse! Nous l’avons appelé Neville. Pourquoi Neville? He bien, Parce que Pierre-Yves avait envie d’un garçon cette fois-ci. Et comme il devrait s’agir de butternut, et que « butter », phonétiquement parlant, ça me rappelle « Bottom », j’ai pensé à Neville Longbottom (ou Neville Londubat, si vous préférez). Et voilà. De toute façon, j’appelle bien mes plantes comme je veux, non? L’avenir nous dira s’il s’agit bien d’un butternut, mais si vous aimez jouer aux devinettes; voici à quoi ressemblent actuellement les feuilles de Neville : Il s’agit également de feuilles simples, disposées de manière opposées, à fixation amplexicaule. La nervation semble palmée, mais on y verra plus clair plus tard. La bordure des feuilles est entière, la base et l’apex plutôt obtues. Les feuilles actuelles sont encore très différentes des feuilles que devrait avoir la plante.

 

 

Un grand événement

Nombreux sont ceux d’entre nous qui tombent en pâmoison devant leur enfant. À nos yeux, ce chérubin est objectivement le plus beau bébé de la terre. Ayant presque dix neveux et nièces au compteur, et de plus en plus de connaissances de mon âge découvrant les joies de la maternité, je suis habituée à ces discours de jeunes parents, dont mon fil d’actualité facebook (entre autre) regorge.

À 27 ans, je dois bien avouer qu’il me tarde de voir venir mon tour. Il parait que c’est mignon, quand ça ne pleure pas ; quand ça ne fait pas caca; quand ça ne fait pas ses dents; quand ça ne regurgite pas son lolo sur notre toute nouvelle veste… Il y aurait presque de quoi être jalouse. Presque.

Parce que mon bébé à moi ne pleure pas, ne fait pas ses dents, ne fait pas caca… C’est tout juste s’il faut lui donner de l’eau de temps en temps, et encore…

Mon bébé à moi, a deux jours, et il se nomme Gisèle.

Et comme tant d’autres parents avant moi, je vais partager sa vie avec les internautes du monde entier. Ainsi, vous pourrez voir Gisèle évoluer, grandir, affronter les aléas de la vie. Déménagement, fortes chaleurs, chutes? Je ne sais pas quelles péripéties l’avenir lui réserve, mais je sais déjà que j’aurai beaucoup de plaisir à vous raconter ses heurs, bonheurs et malheurs au fil des heures.

J’espère que vous aurez autant de plaisir à découvrir les aventures de Gisèle que j’en aurai à vous les conter.

Bisous, Cathy.

 

 

Enfin un CDI !

Tout commence en février.

Ma boite mail regorge des dernières offres d’emploi correspondant – ou presque – à mes critères de recherche, (merci à Trovit emploi, Monster, Steptone, Robert Half, Axis, … ) ; de conseils pour rédiger un bon CV ou pour faire bonne impression à un entretien d’embauche (merci à Stepstone et Références). Je les lis à peine, car sur un mois, il n’y a pas tellement de changement. De temps à autre, désespérée à l’idée de trouver un truc sympa, je postule pour un truc qui me tente moyen, mais bon, c’est toujours mieux que rien.
[ Montrer les détails passionnants de la vie d’une chercheuse d’emploi ]

Une fois ma motivation expédiée par mail ou par la poste :

  • Je pâtis et je pâtisse (c’est à dire que je suis lasse de n’avoir rien d’autre à faire que de la pâtisserie) ;
  • Je tricote devant la télé (mais les programmes télé en journée sont généralement si ennuyeux que je perds le fil de l’histoire en cours) ;
  • Ou encore, je lis un bouquin (en néerlandais, histoire de me challenger quand même un peu!)

[ Montrer d’autres détails ]

À un moment donné, j’en ai eu marre de tout ça. Et j’ai ressorti un document du Psychologue Lou Van beirendonck que m’avait passé Edward Vanhoutte, à l’époque où je travaillais avec lui chez Puratos (en RH !) C’était un petit document en Néerlandais pour apprendre en gros, qui on est, quelles sont nos forces, nos attentes etc. grâce à ce document et à un nouveau coup de fil de ma soeur Gene, j’ai compris qu’en fait, c’était pas dans les RH ou la communication que j’avais vraiment envie de travailler. Non, le truc que je fais volontiers, qui m’intéresse, qui me motive, … c’est l’informatique. Quand je cherche à tuer le temps d’une manière sympa, hé bien, j’écris sur mon blog, j’apprends HTML, CSS, Javasript… Les seuls cours qui m’ont bottée pendant toute ma scolarité, les seuls cours dans lesquels je cartonnais et où je pigeais tout du premier coup, c’était les logiciels de la suite office et de communication alternative. Il m’aura fallu 27 ans mais ça y est. Maintenant je le sais. Si je veux du plaisir au boulot, et performer, il me suffit d’un job qui demande un esprit logico-informatique!
D’un autre côté, j’ai toujours eu un certain attrait pour le secteur de la santé (en même temps, je suis tombée dedans étant petite!)
Armée d’une idée de job que je voulais faire et d’une idée de secteur dans lequel je voulais travailler – je veux dire, vraiment – j’ai commencé à chercher des boites dans le secteur de la santé en lien avec l’informatique. Une grande chaîne de communication numérique sur des produits pharmaceutiques par-ci, HealthOne par là, l’UCL, … et puis je tombe sur une offre de formation java dispensée par la Mutualité Chrétienne. « Java Academy ». Je m’inscris directement, sans hésiter.

Je suis bientôt recontactée par Sarah Depeuter, qui me dit qu’elle a bien reçu ma demande de formation Java, mais que mon profil correspond justement à une offre vacante chez eux, … ça m’intéresse? Je lui en demande un peu plus, avant de lui dire oui, et d’effectuer une petite danse de la joie. Le premier entretien se passe un peu plus tard, avec Sarah Depeuter, Yannick Cormann et Jurgen Berthels. Ils me demandent comment j’ai eu vent de cette position vacante. N’ayant pas sous les yeux mon tableau récapitulatif, je m’apprêtais à inventer un truc pour pallier à ma mémoire de poisson rouge. Heureusement, je me suis souvenue juste à temps qu’elle m’avait été proposée par Sarah après que j’ai postulé pour la Java Académy. Ensuite, je me présente, et j’explique pourquoi j’ai postulé pour cette formation Java Academy. À un moment donné, ils me demandent ce que je choisirais entre le job et la formation. De nouveau, j’ai failli dire une bêtise… mais j’ai pris le temps de réfléchir à cette question et je leur ai finalement dit que la formation m’intéressait vraiment beaucoup mais que si on m’offrait un CDI, je l’accepterais, vu qu’à la base, si je me forme c’est avoir plus de chance de décrocher un job, et j’ai terminé mon argumentation par une pirouette, en disant que toute façon, une fois engagée, j’avais des chances de quand même pouvoir suivre cette formation, si c’était utile. 🙂 Ils m’ont alors expliqué que si ma candidature était retenue à ce stade, j’aurai ensuite des tests (Excel, Acces, Personnalité et planification) à passer et un second entretien en présence de mon potentiel N+2.

Le weekend qui a suivi, je suis rentrée à La Roche et j’ai fouillé ma chambre à la recherche de mes vieux cours d’Access de secondaire et d’RP (dispensés par Monsieur Laporte et Monsieur Sharff). De retour à Bruxelles, comme je n’ai pas Access sur mon PC, je vais à la bibliothèque avec mes vieux cours… hélas! La bibliothèque n’a pas Access non plus. Je me renseigne et j’apprends que la bibliothèque flamande un peu plus loin a peut-être Access. De fait. Je me retrouve donc à réviser Access avec des vieux cours (2008 et 2011?) sur un Access avec Ruban et tout le toutim, bref, tout neuf, et en plus, en Néerlandais! Génial! C’est pas grave! Qui n’essaye rien n’a rien! Mais mes cours sont quand même très vieux, trop vieux, … alors que je cherche comment traduire une option Access du Français au Néerlandais, je tombe sur un cours en ligne : www.info-3000.com. Je vous recommande ce cours très chaleureusement. C’est gratuit, c’est en ligne, c’est bien structuré, on y apprend plein de trucs sympa… et le formateur donne aussi des cours semblables pour Word, Excel, les macros vba, le sql, … enfin bref, vous aller kiffer, si comme moi, vous aimez chipoter à l’informatique sans être pour autant un geek.

Entre-temps, Rainbow m’offrait un intérim à la Fondation Contre le Cancer, comme réceptionniste secrétaire. J’espérais de tout mon coeur des nouvelles de la MC, mais j’ai quand même accepté l’intérim en expliquant la situation. Je retournais donc à la bibliothèque autant que possible. Mais je n’avais pas la possibilité d’enregistrer ce que je faisais pour y revenir le lendemain, sauf en me l’envoyant par mail. Et puis j’ai découvert que mon charmant colocataire avait Access sur son « vieux » PC. Et là, c’était cool: je pouvais réviser Access le weekend, chez moi, peinarde, avec des brownies tout fraîchement sortis du four! Même en pyjama dans mon lit si je voulais!

Alors que je rentrais de la FCC, Nadine Vankerkhove me téléphonait pour fixer un entretien pour les tests à la MC. Comme j’ai du boulot, je lui propose une date à laquelle j’ai déjà fixé un jour de congé pour un rdv médical. Je n’ose pas trop lui dire que je travaille parce que j’ai peur qu’autrement elle ne me propose plus le job. Comme elle ne comprend pas trop comment on peut être si peu flexible en étant au chômage, je finis par lui expliquer. On convient d’une date. Et puis, Yannick Cormann me recontacte pour me proposer un entretien plus tôt, parce qu’ils sont assez impatients de trouver quelqu’un pour ce poste. Je repropose la date qui m’arrangait le mieux et cette fois-ci, c’est accepté. Le matin les tests, l’aprem le second entretien.

Comme on est à peu près un mois après le premier entretien, j’ai eu tout le loisir de réviser Access. Les tests m’ont semblé trop facile je m’attendais à ce qu’on me demande de créer des tables, ou d’utiliser des requêtes pour corriger des tables toutes pourries. En fait, non. Il s’agissait juste de savoir maintenir à jour ce qui existe déjà. J’étais presque déçue. Excel, c’était facile aussi. À peine une question sur les tableaux croisés dynamiques… Le test de personnalité, j’ai répondu comme le ferait n’importe quelle personne sympa. J’avais bientôt un rendez-vous médical et j’ai demandé à faire le test de planification dans l’après-midi, avant mon second entretien, et ça a été accepté. Quand je suis revenue, ma session était toujours ouverte, et j’ai fait mon test de planification. Celui-là, je l’ai trouvé chaud. Un de ces tests où il faut remplir et adapter au fur et à mesure et avoir bien en tête la situation de chacun des protagonistes… Au moment du second entretien, j’apprends que mes scores en Excel et Access sont supérieurs à la moyenne (Oh yeah! Je me sens fière) que le test de personnalité révèle une grande sensibilité (Ah?) et qu’ils n’ont pas trop eu le temps d’analyser le test de planification vu que je viens seulement de le finir (héhé! Tant mieux. J’avais justement manqué de temps pour le finir correctement celui-là)

L’entretien se passe bien. Je demande combien d’autres candidats sont encore en lice. Jurgen me dit « On ne peut pas te le dire à ce stade-ci mais certainement moins que onze! » Le soir même, j’apprends que j’ai le poste. Et je refais une danse de la joie.

Le lendemain, je préviens la FCC, on me félicite, et je propose de rester jusqu’à ce mon CDI commence à côté, comme ça, l’intérim qui va me remplacer a le temps d’apprendre les différentes tâches à son aise. Le dernier jour, j’apporte de délicieux brownies qui ont un succès fou, et plusieurs collègues me souhaitent bonne chance.

J’ai commencé ce lundi 16 avril après-midi. Et comme cette fois je suis sous CDI, j’ai droit à un vrai parcours d’accueil!  À de véritables possibilités de croissance dans l’entreprise. Enfin, je me sens intégrée pleinement! De plus, ce contrat m’ouvre les portes des banques si je veux faire des emprunts pour des projets d’achat de type voiture, appart, maison. La belle vie commence!

 

Envie de connaître la suite? Patience… Je ne fais que commencer et mes tâches ne sont pas encore très variées. Mais promis, je donne plus d’infos dès qu’il y aura matière à en faire un article. 🙂

Massages : premier cours

Hier, j’ai suivi mon premier cours du soir en massage relaxant.

Nos professeurs s’appellent Orlek (ou quelque chose comme ça : je m’étais fait la réflexion que ça ressemble au mot « Ogórki » qui veut dire « concombre » en polonais (mais je ne dis pas ça méchamment, c’est juste un moyen mémo-technique); qui ressemble un peu à mon ancien collègue Edouard mais qui porte une moustache crollée vers le haut comme Dustin Hoffman dans « Hook ») et Michel (qui ressemble plutôt à mon oncle Marc, de par sa carrure et sa façon de s’habiller). Nous sommes 8 élèves : Chaima, Bouchra et sa soeur dont j’ai oublié le nom, mais je me souviens qu’il avait une belle signification (peut-être Aziza? ou Hawaziza?), Jamel, (tous les 4 sont d’origine marocaine je crois, et parlent parfois marocain entre eux; ce qui me donne l’envie d’apprendre le marocain, pour comprendre ce qu’ils disent ; mais je ne trouve pas de cours d’arabe traditionnel sur Duolingo) Élodie avec des cheveux teints et un accent wallon et une autre Élodie plus petite, qui se connaissent déjà depuis une autre formation, Laure (si ma mémoire est bonne), qui portait un chemisier avec des motifs de hibou et des boucles d’oreille en forme de hibou également (je suppose qu’elle aime les hiboux);  et moi.

C’était super chouette. On travaillait chaque fois par binômes, et on changeait à chaque exercice. D’abord, les yeux fermés, on a touché les mains l’une de l’autre, et exprimé nos sensations. Par exemple, je sentais que mon binôme avait des mains douces, chaleureuses, presque moites, comme si elle venait juste de se mettre une crème hydratante, elle avait des bagues, je prenais le temps d’analyser les doigts un par un, les ongles, le poignet, … mon binôme m’a dit que j’avais les mains un peu sèches. J’ai bien aimé cet exercice car on a pu se donner l’une l’autre un retour bienveillant.

Ensuite, on a appris comment mettre notre client en confiance, en jouant au cornac en duo, et en promenant notre binôme dans la pièce. (C’est fou ce qu’elle semble petite quand on guide et immense quand on a les yeux bandés). Puis on a fait un exercice de coordination. On avait un mikado géant pour deux, et on devait se balader en le maintenant du bout de nos doigts sans le faire tomber, et progressivement, les professeurs nous reliaient tous entre nous. On a aussi joué individuellement avec des balles en mousse de la taille d’une balle de ping-pong pour apprendre à détendre et assouplir nos doigts. Il fallait les faire tourner dans une seule main, dans le sens horloger et anti-horloger. Et aussi, on s’est tourné les pouces, au sens propre.

Après la pause, on a appris comment faire un massage debout et comment faire un massage assis. Le truc c’est de ne pas utiliser ses muscles, mais son poids, et de savoir où et comment appuyer.

Pour ce premier cours, on est tous restés habillés, et on se faisait des massages les uns aux autres. Pour les suivants, on va travailler directement sur la peau et avec de l’huile. Les professeurs nous ont recommandé de mettre des vêtements confortables auxquels on ne tient pas de trop, d’apporter une serviette de bain et 3 gants de toilette, et de prévoir un drap housse aux dimensions de la table de massage.

Le soir, après ma formation, mes colocs et moi nous avons enfin pu échanger nos cadeaux de Noël ! J’ai reçu de la part de Céline un joli bougeoir et du savon plat comme une feuille de papier. J’ai hâte d’essayer. Puis Gaëtane m’a demandé d’être mon premier cobaye. J’ai donc réessayé sur elle les techniques de massage assis apprises quelques minutes plus tôt. Quand ça a été terminé, elle a eu la même réaction que mon binôme pendant le cours :

« Oooh? Déjà fini? Oooh! C’était trop bien! Tu peux continuer? »

J’ai hâte d’être mercredi prochain. 🙂