Baptême FOA et pièce de théâtre

Salut à tous,

Connaissez-vous la Flèche d’Or d’Anderlecht, bvd Sylvain Dupuis? Cet endroit sent bon Bruxelles. Le vrai Bruxelles, fieu! Ou les sympatieke peyes et les shoene mokkes se retrouvent pour bander (leurs arcs) et tirer (leur flèches)…(mais keske t’avais encore en tête, stoeme kleût?)

Ça fait presque un an que j’étais membre adhérante. Mais hier, la FOA a invité le pas-si-grand Saint Nicolas à l’occasion du baptême des membres adhérants. Après que Saint Nicolas nous ait offert à tous un paquet de bonbons, André à appelé tous les futurs baptisés et leurs parrains. Soutenus par nos parrains et marraines respectifs-ives, nous étions douze à passer les trois épreuves suivantes :

  1. « La main dans le sac » :
    Pour la petite histoire, le chien de Jean-Paul avait malencontreusement avalés quelques objets, qui l’ont rendu malade. Jean Paul a pris soin de disposer la chiasse de son chien dans douze petits sacs en plastique et notre mission était de plonger la main dans le sac en question pour récupérer ces objets. Heureusement que nous pouvions compter sur nos parrains/marraines respectifs pour nous aider à nettoyer ces objets, parce que Jean-Paul tenait à ce qu’on les nettoie à la bouche… Désolée pour toi, Aky.
  2. « Banana split » :
    Un peu plus glamour cette fois-ci, une banane au chocolat entrouverte et suspendue à un fil, à manger sans faire usage de ses mains. Une fois de plus, j’ai pu compter sur le soutien d’Akylas, mon parrain. Je vous laisse admirer le résultat. (Qui a dit qu’on ne peut pas jouer avec la nourriture?)
  3. « Forte tête » :
    Parrain et filleule devaient parcourir une certaine distance en maintenant un ballon entre leur têtes. Arrivés à destinations, ils devaient ensuite pousser de toutes leurs forces sur le ballon jusqu’à ce qu’il explose.

Akylas, mon parrain m’a soutenue dans ces épreuves, et tout s’est bien passé. 🙂 Me voici donc officiellement membre de la Flèche d’Or d’Anderlecht. J’ai même reçu un blason pour l’occasion, à coudre où je peux sur les vêtements que je porterai lors des cérémonies officielles telle que le banquet de fin d’année. En principe, les hommes portent l’uniforme officiel et les femmes s’habillent comme elles veulent. Je pense que je vais voir à adapter le costume masculin. Normalement, il s’agit d’un pantalon gris, une chemise bleue claire, un veston bleu marine et une cravate rayée jaune et noire.
Je peux chercher pour une robe bleue claire, un leggins gris, un blouson bleu marine et un foulard jaune et noir 🙂

Ensuite, tous les archers présents ont participé au tir au ballon. Chacun a mis l’une de ses flèches dans une jarre. Ensuite, notre bien-aimé président les a jetées au sol comme un jeu de Mikado géant, et les a ensuite ramassées au fur et à mesure pour former six équipes de 5 à 7 joueurs. Devant les cibles, un tas de ballons de baudruche multicolores attendaient d’êtres transpercés de flèches pour libérer leurs formidables cadeaux. Équipe après équipe, nous allions donc sur le pas de tir, à dix-huit mètres des cibles (douze pour les 5 plus jeunes archers) avec une flèche chacun pour tenter de remporter de beaux cadeaux. Parmi les cadeaux les plus simples (comme des fruits ou des friandises), se cachaient 9 cadeaux plus importants. : six boites de pralines et trois bons d’achats pour du matériel d’archerie.
Je n’ai pas obtenu de cadeaux extraordinaires, mais j’ai la fierté d’avoir tiré le dernier ballon, juste après Dalila, qui vient d’emporter le championnat du monde de tir à l’arc à Marrakech. 😀

Je terminerai par une proposition que m’a faite ma toute nouvelle colocataire, Nadia, ce samedi matin (avant le baptême de la FOA, donc). Son amie Chachou voudrait monter une pièce de théâtre, et Nadia m’a invitée à en faire partie. Je suis impatiente de rencontrer les cinq membres actuelles de cette troupe, et d’en savoir plus sur le public visé, le style de théâtre, et les modalités pratiques, du type où et quand se réunir pour les répétitions.

À très bientôt pour les nouvelles,
Bisous,

Cath (Catheke pour mes amis archers)

It’s a small word after all

Salutations,

Vous souvenez-vous des retrouvailles logopédiques – ou presque – dans mon salon, autour d’un spaghetti sans fromage et d’une partie de billard? Non? Alors n’hésitez pas à relire cet épisode de mes aventures ici.

À cette occasion, Céline nous avait expliqué qu’on lui manquait terriblement (je la comprends), mais que d’un point de vue financier, ce n’était pas toujours évident de venir jusqu’en Belgique (ce que je comprends aussi). Elle nous avait donc toutes invitées à venir passer un séjour chez elle, et une journée magique à Disneyland Paris. Une journée magique? Fichtre, voilà une expérience à ne pas manquer. Surtout quand, comme moi, on cherche à accroître sa magie.

J’ai donc repris contact avec elle pour voir si son offre tenait toujours. J’avais aussi très envie de profiter de mon séjour en France pour revoir Dominique. Alors Céline et moi, on s’y est mises à deux pour la motiver à se joindre à nous. Dominique craignait la pluie, ou de ne pas aimer les mêmes attractions que nous, mais progressivement, on est parvenue à l’apaiser, puis à la convaincre qu’on passerait un chouette moment ensemble.

Ce fut un week-end bien chargé :

Je me suis d’abord rendue à Nivelles, le vendredi soir, pour voir la nouvelle pièce de la compagnie du Comble. J’avais invité mes collocataires à se joindre à moi et Pierre-Yves a répondu présent. J’avais assisté, il y a quelques années, à une représentation « d’Un beau salaud », dont le rôle principal était joué par le très talentueux François Collard. Aussi, en me rendant à Nivelles ce soir-là, je savais qu’on allait bien m’amuser. De fait, c’était encore une fois très amusant. Louise Collard était simplement épatante. Éblouissante, même. Autant dans son rôle de diseuse de bonne aventure / danseuse du ventre que dans celui de bourgeoise aspirant à plus de noblesse. Comme le temps passe quand on s’amuse ! … Le dernier train aussi ! Heureusement, pour nous, j’ai plus d’un tour dans mon sac! À la fin de la représentation, je me suis placée près de la sortie avec mon plus beau sourire et les initiales « BXL » rapidement griffonnées au dos du programme, bien visibles. Dans le public, des amis d’Olivier qui rentraient justement par là, nous ont offert le trajet.

Plus tôt dans la journée, j’étais passée dans une grande surface acheter des tas de produits bien belges à offrir aux parents de Céline qui me recevraient le lendemain. Et aussi un paquets de chocolats « merci ». J’ai regardé le paquet, puis je l’ai montré à Pierre-Yves, et il était d’accord. Ce qui fait qu’on a pu remercier les amis d’Olivier sitôt arrivés sur Bruxelles.

Le lendemain matin, je me suis levée de bonne heure, avec dans mon sac le restant de mes provisions : des spéculoos, des Napoléons (aussi appelés « bonbons-aparte »), des cuberdons, et des chocotoffs. Direction la gare du Midi où je prendrais bientôt le Thalys. (Vers l’infini et au-delà!)

Il s’agit de prouver que j’ai plus d’une corde à mon arc!

Hello Guys! I hope you are fine. From my side, everything is going all right.

Salut tout le monde ! J’espère que vous allez bien. Pour moi, tout est niquel!

You may be don’t know that since few months I am doing some archery. I had ever tried before, few years ago, in my home city, during one year. Therefore when my lovely flatmate invited me to join him, I accepted cheerfully.

Vous ignorez peut-être encore que, depuis quelques mois, je me suis remise au tir à l’arc. J’avais déjà eu l’occasion d’en faire pendant un an, parmi les archers du comte Henri, à La Roche-en-Ardenne. Aussi, lorsque mon charmant colocataire m’a proposé de me joindre à lui, j’ai accepté son offre avec joie.

I first came a bit like a tourist, eager to know if I had kept a good level. The atmosphere was really nice, and lots of used archers came to advice me. It gave me the envy to come back, then to buy my own bow.

Je suis d’abord venue un peu en touriste, curieuse de savoir si j’avais gardé un niveau raisonnable. L’ambiance était très agréable, et beaucoup d’habitués sont venus me donner des conseils. Ça m’a donné l’envie de revenir, puis bientôt d’acquérir mon propr’ arc.

In a first time, I dreamed to buy a long bow, beacause it is at the same time simple and noble. Daniel advised me to try Patricia’s bow. While discussing with her, I realized that this kind of bow, because it is less powerful, is rather to use on small distances. But there are only three close targets, and those are often used. (By newcomers, but also by used archers that want to try another material in safety conditions.)

Dans un premier temps, je rêvais d’acheter un « longbow » pour le côté à la fois simple et noble. Daniel m’a conseillé d’essayer celui de Patricia. En discutant avec elle, j’ai réalisé que ce type d’arc, parce qu’il est moins puissant, convient plutôt pour du tir sur courte distance. Or, il n’y a que trois cibles rapprochées dans la salle, et elles sont très prisées. (Par les nouveaux, mais aussi par les bons tireurs, lorsqu’ils changent de matériel, par exemple, le temps de s’habituer à la puissance de l’arc ou à son comportement.)

I prefer to progress quickly. Therefore, I forgot the idea of the long bow for now. Last Saturday, Pierre-Yves went with me to Marie-Claire, in Vilvoorde to help me buying a bow that would at the same time fit and seduct me. I opted for a recurve in aluminum. I am joyful and opt for blue and pink material. I am sure it will fit to the club’s T-shirt. 

J’ai envie de progresser rapidement. J’oublie donc l’idée du longbow pour l’instant. Samedi dernier, Pierre-Yves m’a accompagné chez Marie-Claire, à Vilvoorde pour m’aider à choisir un arc qui convienne à la fois à mes besoins et à mes envies. J’opte donc pour un « recurve », en aluminium. Je me sens d’humeur joyeuse et opte pour une palette de couleurs vives entre le bleu et le rose. Ça ira bien avec le mauve anderlechtois du t-shirt. 🙂

 

During the next training, Flupke reminds me how to shoot a good way, in order that I get directly use to the good reflexes with my brand new bow. He also offer me to choose some feathers for my arrows. I opt again for blue and pink ones. Akilas becomes officialy my mentor, and Pierre-Yves shows me how to paste the tips. Tomorrow, he will also show me how to paste the feathers. For sure, I am well surrounded.

Lors de l’entraînement suivant, Flupke veille à ce que j’adopte dès le départ les bons réflexes avec mon nouvel arc. Il me montre plusieurs fois de quelle façon lâcher ma corde. Il me propose également de choisir des plumes pour mes flèches. J’opte une fois de plus pour du rose et du bleu. Akilas officialise son parrainage et Pierre-Yves m’apprends à coller les pointes de mes flèches. Demain, il me montrera également comment coller les plumes. Le moins qu’on puisse dire, c’est que je suis bien entourée.

 

Et voilà l’empennage d’une flèche terminé. Well done!

 

 

Professionally speaking, I progressively make my boxes. The Group HR departure will actually move to the building across the street. Mentally, i also prepare myself to leave the company, as my temporary job is supposed to end at the beginning of April. I would prefer to stay. Since I work at Puratos, I discovered, via SuccessFactors, the Human Resources universe, and more specifically, how to deal with talents. My field of vision is enlarging to other HR aspects, such as « Learning & Development », or « Recruitment ». I’d like to know what does the corresponding modules look like. I would like also to keep this contact with the world, and keep teaching to colleagues how do those modules work. Furthermore, I start to feel comfortable enough with Dutch to may follow a conversation, even by phone. I would consider as a real pity to stop there this linguistic immersion at the time it becomes really interesting.

Côté professionnel, je fais tout doucement mes cartons. En effet, le département « Group HR » déménage dans le bâtiment d’en face. Mentalement, je me prépare aussi à quitter la boîte pour de bon, car mon contrat d’intérim devrait prendre fin début avril. Je n’ai pas envie de partir. Depuis que je travaille chez Puratos, j’ai découvert, entre autre via SuccessFactors, le monde des ressources humaines, et plus particulièrement la gestion des talents. Mon champ de vision s’ouvre vers d’autres aspects des R.H., comme la formation continue et le recrutement. J’ai envie de savoir à quoi ressembleront les modules qui s’y rapportent. Je voudrais aussi garder ce contact avec le monde, et avoir de nouvelles occasions d’enseigner à mes collègues le fonctionnement des différents outils RH. De plus, je commence enfin à me sentir à l’aise lors d’une conversation en néerlandais, même au téléphone et je trouverais vraiment dommage de mettre fin à cette immersion linguistique au moment où elle commence tout juste à porter ses fruits.

Never mind! My bow has got more than one string. Here again, I am well surrounded. Working in HR aware you about the job opportunities, and gives you the best notices ever. Guess who passed the master level of the Hudson tests? 

See you soon, and thanks for following my adventures.

Hugs, 

Cath.

Qu’à cela ne tienne! J’ai plus d’une corde à mon arc. Ici aussi, je suis bien entourée. Travailler en RH, ca permet d’être rapidement au courant de l’ouverture de certains postes, et de recevoir des conseils avisés de la part des collègues. Devinez qui a récemment réussi les tests Hudson niveau master?

À très bientôt, et merci de suivre mes aventures.

Bisous,

Cath.

Nord de la Pologne

Bonjour à tous. Pardon d’avoir tardé à donner de mes nouvelles. Il faut bien avouer que, sans les photos sous les yeux, la tâche est moins simple. Je dois tout me repasser en mémoire, et ce n’est pas un exercice auquel je suis habituée. Peut-être ferais-je des fautes chronologiques tout au long de ma narration (1).

Vendredi : Hel

Vendredi matin, au milieu de la nuit, une cacophonie retentit d’un bout à l’autre de l’appart. Nos gsm, branchés (pour être bien chargés!), loin de nos lits (pour qu’on soit obligées de se lever !) nous réveillent. La tête dans le cul, on se dirige Francesca et moi vers la cuisine pour boire du thé, et manger un petit quelque chose avant de partir. On appelle Fanny pour vérifier qu’elle est bien réveillée et on finit nos bagages. Nos paupières sont encore lourdes, mais déjà un sourire se dessine sur nos lèvres comme pour dire : « Je vois que toi aussi, tu aurais bien dormi quelques heures de plus ».

Fanny appelle à son tour. Elle est en bas de notre immeuble et le taximan qui a tout compris se rapproche. Francesca et moi, on enfile nos doudounes, on ferme tout et on descend. Je mets mon gros sac à dos dans le coffre. Les copines, moins confiantes, préfèrent garder leur sac auprès d’elles et, bien qu’il y ait trois sièges sur la banquette arrière, je me retrouve sur le siège passager de devant, en mode copilote.

Nous voilà arrivées à la gare. 10 zloty. C’est moins cher qu’annoncé. Le weekend commence bien. 🙂 Le polskibus est déjà là. Je crois qu’il vient de Cracovie parce qu’il y a déjà du monde dedans. On se demande à quelle heure ils sont partis de là bas. Fanny et Francesca montent me garder une place le temps que je mette mon gros sac à dos dans le coffre, et c’est partit pour 5 heures de route en direction du Nord de la Pologne!

Au bout d’un moment, la pluie s’invite. Fanny craint un weekend tout pourri… En grande experte de la pluie (24 ans sur le sol Belge, quand même) je la rassure : « Il va pleuvoir pendant les 5 heures de route, et puis tout sera tombé et on sera tranquilles » (prononcez [trãkij], comme à La Roche; j’aime bien sensibiliser Fanny au charme de la culture Belge)… En tout cas, j’espère avoir raison; mais là dessus, je me fais confiance : j’ai toujours été sensible à la pression atmosphérique. La pluie tombe bien, ça ne durera pas.

5 heures de tentative de dodo plus tard, nous voilà arrivées à la gare des bus de Gdańsk. On rejoint la gare des trains. Je taquine un peu Fanny. En guise de « va te faire foutre », elle me dit, en anglais (pour que Francesca comprenne) « Go to Hell ». Ça tombe bien, lui dis-je, c’est la qu’on va! (humour, humour!) Voilà le guichet… c’est à mon tour de jouer! J’ai le plaisir d’être considérée par mes amies comme la plus débrouillarde en Polonais. « Chciałabymy jechac pociągiem do Helu » (« Nous voudrions aller en train à Hel ». Il va de soi qu’on veut y aller en train! ; je ne le précise que pour le plaisir de l’exercice et pour épater mes copines avec une phrase complète, héhé 🙂 –mégalomanie, le retour-) Nous flânons dans le sous-sol de la gare en attendant l’arrivée de notre train. Il y a un bureau du tourisme et nous y  récoltons quelques trésors (gratuits, cela va de soi) : une carte de la ville de Gdańsk avec les meilleurs restos et loisirs du coin (qu’on ne visitera pas parce qu’ils sont forcément trop chers), des cartes postales publicitaires un peu  moches, mais sur lesquelles il est écrit Gdańsk.

Il est temps de s’inquiéter de retrouver la bonne voie et le bon perron. Il y a quelques TV dans la gare, mais elles n’indiquent que la destination finale, pas les étapes, et puis, il faut s’assurer qu’on prend l’IC et pas le régional… parce que non seulement ça prendrait plus de temps, mais en plus, c’est pas la même compagnie, donc nos billets ne seraient pas valables. Quelques exercices de step plus tard, on trouve le bon quai, et on interroge les gens qui attendent déjà, histoire d’être sûres. C’est l’heure pour moi de redescendre de mon piédestal. Je ne comprends pas la moitié de ce que ces braves polonais me disent… Heureusement, il y a la gestuelle, et puis, on peut montrer nos billets…
« Tak, tak, tu. Tutaj. 🙂  » C’est plutôt rassurant. On reste là. Une fois le train en gare, on interroge cette fois le contrôleur avant de monter pour être certaines.
-Dzien dobry. To jest pociąg do Helu?
– Tak.
– C’est bon les filles, en voiture! Okay girls, let’s go!

Ça y est. Première réelle étape du week-end: Hel. Il fait beau. On s’arrête direct pour manger. Le poisson ne sera sans doute pas cher, on le trouve juste à côté. Évidemment, on ne comprend pas grand chose au menu, sinon les dessins des différentes sortes de poissons. L’échelle n’est pas respectée bien sûr, et nos connaissances en la matière sont relativement basiques, voire même moins que ça, … personnellement, c’est à peine si je sais distinguer un saumon d’une truite.

Je reconnais le mot « śmietana ». Je me dis que peu importe le poisson, du moment qu’il y a de la crème, ça ne doit pas être mauvais. Tiens? Du harang! À peu près le seul truc que je sais traduire. Mais c’est quoi ça déjà, comme poisson? Francesca commande le même plat que moi. On est servies rapidement. Fanny d’abord. Elle a un beau filet grillé. Mmmh ça à l’air bon. Puis Francesca et moi on reçoit une assiette pratiquement vide. Trois patates en chemise, un petit ravier avec la fameuse crème, quelques légumes… quoi? mais il est où notre poisson? … Apparemment, il est dans le ravier. Je ne me souvenais pas que le hareng était un tout petit poisson. On goûte. C’est salé. Très salé. Écœurément salé! Je comprends mieux Goscinny et Chesterfild.

tuniques bleues
Willy Lambil et Raoul Cauvin, Les Tuniques bleues , T.37 « Duel dans la manche », éditions DUPUIS 1995. Chesterfild détourne l’attention du vendeur en lui redemandant du poisson le temps que Blutch trouve de quoi payer. L’estomac de ce premier n’apprécie guère.
acidenitrix
Acidenitrix, personnage tertiaire de la bande dessinée « Astérix », de Uderzo et Goscinny, dans l’album « Le grand Fossé ». Tout au long de la BD, les personnages qui le croisent s’étonnent de l’odeur de hareng flottant dans l’air.

We are so disapointed! Francesca et moi on envie le plat de Fanny qui a l’air bien meilleur. Mais elle nous « rassure »… Il y a plus de peau que de chair dans son poisson.

L’appétit coupé, nous partons à la découverte de la presqu’île…

Hel
Il y a beaucoup de soleil et beaucoup de vent. (C’est normal qu’il y ait du vent, on est à la mer, et même au beau milieu)

 

 

hel_cypel
Les dunes ici sont assez fragiles,… Interdit de marcher dedans. Une sorte de ponton est mit en place pour que les touristes puissent tout de même observer la mer de près.

 

 

hel_plaza_2
Il y a aussi une plage, sur laquelle on peut aller sans problème, qui ressemble à un dépôt de bittes d’amarrage. Curieux. Limite artistique.

 

Et enfin, il y a un « fokarium« . Un genre d’aquarium avec des phoques, si vous préférez. On n’a pas visité mais j’aurais bien voulu. Sur les vitrines, on pouvait voir des panneaux de sensibilisation à la pollution des mers. Nombre de canettes, cigarettes, et tout un tas de trucs retrouvés chaque année sur la plage, photos d’animaux souffrant de la pollution … Les gens cherchent des endroits paradisiaques où passer leurs vacances, et au lieu de veiller à ce que ça reste un bel endroit, ils le polluent. C’est tout de même con! Est-ce-que ramasser ses capsules et canettes de bières, ses papiers plastiques, le bâton de sucette du gamin, les mégots de cigarette, ça demande un effort surhumain? Non. Je ne crois pas. Faut croire que c’est dans la nature humaine que de vouloir laisser une trace de son passage… Comportement déplorable. 🙁

Heureusement, le long de la passerelle dans les dunes, il y a moins de déchets, et la promenade fut agréable. Sur la plage, je me suis risquée à mettre les pieds dans l’eau. Elle était froide, mais c’était tout de même agréable. J’ai aussi été surprise par la couleur de l’eau. Pour ceux qui ne me connaissent pas, il faut savoir que j’ai toujours passé mes vacances d’été à la mer du Nord, où l’eau est plutôt brunâtre que bleue. Même si un ami m’avait déjà affirmé que l’eau en Croatie était bleue, je restais persuadée que l’eau de mer bleue était une sorte de mensonge photoshopé des catalogues publicitaires aux destinations de vacances paradisiaques. Bon, c’était pas non plus vraiment très bleu, mais on était loin de l’espèce de vase de la vlaamse kust.

Le soir, on a dormi dans une auberge de jeunesse. On avait deux lit doubles pour trois. Fanny a joué à pile ou face celle de nous qui dormirait seule. J’ai eu ce privilège. Nos voisins célébraient un anniversaire et nous ont invité à se joindre à eux, mais on était claquées par notre demi nuit dans le bus, nos trajets en train et à pied avec nos sacs…  Nous avons décliné poliment, pris une douche et dormi comme des loirs.

Qu’Hel aventure! Et ça ne fait que commencer.

Samedi : Gdynia et Sopot 

Malgré la fatigue de la veille, je me suis réveillée de bonne heure. J’en ai profité pour écrire mes cartes postales. À propos de cartes postales, il faudra qu’on m’explique cette manie qu’ont les vendeurs de cartes postales de ne jamais proposer le timbre qui va avec, et encore moins un timbre européen. Pff! Soit. J’ai petit-déjeuné avec les « choco-princes » de Fanny (ou plutôt des « Hit » mais en soi, c’est pareil.) Ensuite, on a replié bagage, on a avalé un choco chaud puis on a repris le train vers Gdynia.

On a déjeuné à grand coup de pizza, puis on est parties à la découverte de la ville. Gdynia est un peu plus au sud de Hel. C’est une ville portuaire, alors on a surtout regardé les bateaux. Beaucoup étaient hors de l’eau, et c’était bizarre de voir la partie normalement immergée. Ça semblait beaucoup plus grand. On s’est aussi un peu arrêtées sur la plage pour retrouver notre âme d’enfant : Francesca savourait le chant des vagues, Fanny faisait des pâtés de sable, et moi je partais à la chasse au coquillages exotiques. Quelques oeuvres d’arts plus tard, on est reparties vers Sopot. Grosso-modo, c’était encore la même chose : la mer, plus ou moins accessible, … Mais il y avait cette étrange galerie commerciale, digne de l’architecte Numerobis, ou comme sortie tout droit d’un roman de Lewis Caroll…

1624-Sopot-krzywy-dom

Et puis, ce ponton allant loin dans la mer, sur lequel on a pris pleins de photos tant bien que mal, car il y avait du monde.

sopot ponton

Une fois la lune levée et le soleil couché, on a diné au Greenway puis repris le train une fois de plus pour Gdańsk, où nous avons rencontré Oscar, l’ami de Marta. Denouveau, deux lits doubles. Sauf que c’était quand même sa chambre. Bien sûr, ça ne le dérangeait pas de partager son lit avec l’une d’entre nous, mais puisqu’il y avait des tapis de yoga et de la place pour improviser un autre lit au sol, on a préféré choisir à pile ou face celle de nous qui dormirait au sol. Francesca était enchantée de dormir pour la première fois de sa vie dans un sac de couchage à même le sol… Mais pendant la nuit, je l’ai quand même vu remuer pas mal de fois, histoire de trouver une position confortable. Lol. Elle s’en est bien sortie. 🙂

Dimanche : Gdańsk

La ville de Gdansk est la sixième plus importante de Pologne. Et son port est le plus important du pays. Certains bâtiments de la ville m’évoquent le quartier du Grognon, la place d’Armes et la Halle al Chair de Namur. Les autres ont davantage des airs d’Antwerpen. Je ne sais pas pourquoi, il y a quelque chose de similaire dans l’architecture. Peut-être est-ce juste dû au canal. Enfin, par moment, il y a dans les toits des cercles, qui me rappellent carrément les cerceaux du qwiddich.


(1) Fanny si tu passes par ici, n’hésite pas à me rafraîchir la mémoire 😉

Pour l’instant, mon article est illustré avec des photos issues d’Internet (principalement Wikipédia), j’attends les photos de Fanny pour vous montrer quelque chose de plus personnel (et pour récupérer des souvenirs).

 


Merci à tous les internautes qui m’ont suivie dans cette aventure. Tous vos commentaires m’ont fait plaisir (même si je ne les ai pas toujours affichés) Je suis toujours contente d’apprendre qu’un de mes articles est apprécié. J’ai eu beaucoup de plaisir à écrire également, et je pense que je vais essayer de continuer, mais je ne sais pas encore à quel sujet. Pour les mois qui viennent, je vais reprendre l’animation scoute à La Roche, reprendre des cours d’autoécole, peut-être m’inscrire à un conservatoire de musique, et j’aimerais aussi reprendre la tapisserie.

… Ah! et, accessoirement, je vais reprendre ma recherche d’emploi aussi. 😉

Et pour ce qui est d’entretenir mes connaissances en anglais (voire en polonais, mais j’ai un doute), ça va beaucoup dépendre de mon job, parce que Wallangues c’est bien beau, c’est très bien foutu, mais les langues, ça s’apprend par la pratique.

 


 

Fin de mon EVS en Pologne.

Envie de te lancer à ton tour dans l’aventure? Viens surfer par ici:  https://europa.eu/youth/be/article/46/3269_en

 

 

Wrocław

Bonjour à tous,

Ce weekend, avec Sashi et Fanny, nous avons été à Wrocław (prononcez « vrotswaf »), rendre visite à quelques copains rencontrés lors de notre mid-term training (à savoir : Alex, David, José, Marcio). C’est une ville située à 160 km au sud-ouest de Łódź. C’est aussi la 4ème ville la plus importante de Pologne, après Warsovie, Cracovie et Lodz. Enfin, Wroclaw est la capitale européenne de la culture de 2016, titre qu’elle partage avec St Sébastien, en Espagne.

Wrocław - Łódź

Les nombreux cours d’eau de la ville lui ont valu le surnom de « Venise Polonaise » ou encore « Venise du Nord ». Hé oui, comme Bruges! Je me demande combien de pays ont leur Venise rien que parce qu’il s’y trouve beaucoup de rivières.  L’architecture est par ailleurs assez semblable à ce qu’on trouve dans le plat pays.

 

Wroclaw est aussi une ville parsemée de nains, souvent en rapport avec les lieux. Par exemple, celui derrière les barreaux de la fenêtre est à proximité de la prison.

Alex, qui vit sur place,  s’est proposé d’être notre guide.  C’est-à-dire, qu’il nous a entraîné aux quatre coins de la ville. Et comme toujours avec Alex, c’était dynamique! Hop hop, la cathédrale! Hop hop, le pont aux cadenas! Hop hop, le lac! Hop hop, les meilleures glaces de Wroclaw! Hop hop, hop…

(Merci à Fanny et Sashi pour les photos)

Au soir, nous nous sommes donné rendez-vous auprès des fontaines, pour un spectacle son et lumière.

Fanny a fait une vidéo, mais elle est trop importante pour être postée ici. Je vais donc essayer de vous décrire le spectacle d’un point de vue plus technique.

spot fontaineDans l’eau, plusieurs jets de fontaines, chaque fois entouré de spots lumineux colorés, et je crois, orientables. Les techniciens jouaient ainsi avec les couleurs, et la puissance des jets d’eau pour faire un véritable spectacle, du style « waves bars » dans Windows Media Player.

À un moment donné, on avait un véritable rideau d’eau devant les yeux, et des images y étaient projetées. (Comme au festival Spirou de l’an dernier).

Je pense que ce serait vraiment épatant d’avoir un tel spectacle le jour de la finale du fantôme, à La Roche. Imaginez, vous êtes dans le parc de Rompré, ou sur le parking du casino, et vous voyez, dans l’Ourthe, un spectacle de fontaines, avec Berthe qui apparaît sur le rideau d’eau, et dans le ciel, un feu d’artifice! Du spectacle des yeux à la tête, de l’eau, du feu, du son, de la lumière. La totale, quoi! Ce serait juste énorme. 😀

Mid-term training in Kazimierz.

Hello everybody, 

Such a nice week of training in Kazimierz. I have met only nice people. I’am sad that it’s already finished. I really felt like on holliday, and it’s was thanks to all of you 🙂 I love you all. <3 <3  I am already missing each of you. Vite, vite, se revoir tous! À Wrocław ou Elbląg, ou n’importe où d’autre.

Salut à tous!

Je viens de passer une super semaine de formation à Kazimierz! J’aurais voulu que ça ne s’arrête jamais tellement c’était bien. C’est bien simple, on n’arrivait pas à se dire au revoir tellement on avait envie de rester ensemble encore un petit peu. On s’est dit au revoir à chaque bus qui arrivait à l’arrêt, jusqu’à ce que le nôtre arrive enfin.

Kazimierz est un village près de Cracovie. Une légende dit que le diable s’y était installé et volait toutes les poules et coqs de la région, et que l’arrivée de moines combinée à l’impossibilité pour Satan de voler un dernier coq noir l’a complètement dégoûté de rester là. Depuis on trouve peluches et pâtisseries en forme de coq sur le marché du village. Une autre légende dit que le roi Kazimierz était amoureux d’une jeune fille juive et que parce qu’elle était juive, elle n’avait pas le droit d’être anoblie et donc de devenir reine. Les amants se voyaient donc en cachette par un souterrain. Le roi n’a jamais eu d’héritier légitime.

On était installé dans un hôtel en pleine nature. Un cadre vraiment idyllique. Fallait monter les escaliers dans la forêt pour y arriver. Ça m’a rappelé qu’un peu de sport ne me ferait pas de tort. 🙂 (à ce propos, je compte enseigner la natation à ceux qui le souhaitent, ici, à Lodz, mais je vais d’abord vérifier auprès de Kobiety Office si c’est le genre de projet qu’ils sont prêts à financer.)

Pendant cette formation, on a été invité à réfléchir à qui on était. Quels étaient nos rêves étant enfants? Qu’en a-t-on fait aujourd’hui? Qu’est-ce que notre séjour en Pologne nous a apporté? Et qu’est-ce que nous avons pu apporter à notre pays d’accueil? Quels avaient été les plus beaux moments ou les plus importants jusqu’ici? Quel pourcentage de notre temps passe-t-on à différentes choses? Etc.

On a également eu une matinée workshop, où chacun pouvait se proposer d’animer un atelier pour les autres. J’ai proposé un atelier massage, David un atelier où l’on pouvait poser toutes nos questions à propos des avions, et un autre sur la guitare, Adrian un Atelier de « Yoga Dynamique »^^, José un Power-point sur l’éducation, bref, ça partait dans tous les sens. Il y avait autant de sérieux que de rigolo.

Le soir, on allait souvent au village, prendre une glace ou un verre. Et la musique nous a donné envie de danser comme des fous. Par deux fois, aussi, on a eu droit à un barbecue. Je ne sais pas de quoi sont faites les saucisses d’ici, mais elles ne sont définitivement pas les mêmes que dans mes Ardennes Belges. Après une heure par dessus les braises, toujours pas de saucisse qui chante. Par contre, de par mon expérience scoute, j’étais à peu près la seule à ne pas manger de saucisse cramée. 🙂

Pour rentrer à Lodz, on est passée par Lublin. L’architecture vaut le détour. C’est très joli. Dommage qu’on ait pas pu s’y poser un peu plus longtemps.

 

 

Cette formidable aventure se termine malheureusement par 5 heures de bus, mais pour passer le temps, nous rêvons déjà de la suivante.

Crédit : Fanny Banor
Crédit : Fanny Banor

 

Danse de la joie

Salut tout le monde! Je tiens la grande forme…

avant après coiffure

À l’heure où j’écris ces lignes, les likes pleuvent sur facebook. Bientôt, le cap des 50 likes sera passé et la photo fera le buzz sur tous les médias sociaux, même le JT en parlera! (hem, brrem, hum, … un petit délire mégalo de temps en temps, ça ne peut faire que du bien!)

Je dis chapeau bas à Anię, la coiffeuse de Salon Atelier (piotrkowska 88, Łódź, Pologne, NDLR) qui est parvenu à faire de ma chevelure indisciplinée une véritable merveille, digne des plus belles héroïnes de la bande dessinée.

Ce n’est pas la seule raison qui me fait danser de joie! Parce que oui, ça y est! Après des semaines d’attente, et alors que le doute commençait à germer dans mon esprit, la bonne nouvelle arriva soudain comme une invitation à passer un super week-end: la version française du site internet de Chorea est en ligne! On applaudit bien fort mesdames-z-et-messieurs! Car voici mon oeuvre !

 

zorglub

À part ça?

Lundi, je vais avec Fanny, Sacha et Francesca à Kazimierz, une ville dans le sud de Krakow (Cracovie) pour une semaine de formation. L’occasion de faire le point sur notre expérience en tant que volontaires Européens. On va aussi pouvoir parler du Youth Pass (un document qu’on complétera à la fin de notre expérience et qui reprendra tout ce que ça nous aura apporté)

Mais encore?

À mon retour de Kazimierz, il ne me manquera plus qu’un document pour pouvoir commencer mon auto-écolage en anglais à Łódź. Et peut-être aussi que je me lancerai dans un projet plus personnel mais je dois encore y réfléchir.

Voilà, très chers lecteurs, j’espère que cet article vous a plu. Je vous dis à bientôt pour des nouvelles de Kazimierz.

Bisous,
Cath.

 

Pour la première fois, je comprends un film en polonais, sans sous-titres

Coucou tout le monde,

Je vais toujours très bien. 🙂
Je viens d’aller voir « Uups! » avec Krzystof. C’était en polonais sans sous-titre, mais puisque c’est avant tout un dessin animé, j’ai compris le plus gros de l’histoire.

Les animaux se rassemblent devant l’arche de Noé avant l’inondation. Malheureusement, certaines espèces animales ne sont pas admises. C’est le cas du héros de cette histoire. Un jeune chépakoi qui jusqu’alors vivait avec son père dans le désert. L’espèce est plutôt douée en bricolage, et semble également plutôt aimable avec les autres animaux. Il n’y a pas vraiment de raison de les abandonner à un sort funeste… Le petit et son père parviennent tout de même à entrer dans le bateau en se déguisant en ? loups peut-être? rejoignant la louve et sa petite, qui ne sont pas très contentes de voir embarquer ces deux intrus. Mais les petits s’habituent vite l’un à l’autre et jouent ensemble sur les échafaudages tant que l’arche est à quai. …

Oups! Le niveau de l’eau grimpe, les portes se ferment, et l’arche part sans les jeunes. À bord du bateau, les parents s’inquiètent, et commencent à fouiller chaque pièce…

Beaucoup d’humour, pas mal de scènes qui plairont aux habitués des jeux vidéos (si, si, je vous assure! )
J’ai rigolé du début à la fin.

Nous avons ensuite discuté chanson autour cette fois d’une bonne (ça va de soi) frite belge.

… ça vous dit quelque chose?

Nouveau chapitre en cours…

Amis rôlistes, Bonjour, (comment ça, vous n’êtes pas rôliste?)

Vous voulez un résumé des épisodes précédents? Ok. Donc, …

Mon personnage est une jeune femme à la recherche d’un emploi, ou comme qui dirait, d’une mission digne d’un aventurier des temps modernes.  Dans son background, elle a un baccalauréat en Relations publiques, du scoutisme, du théâtre en amateur. À l’époque tout lui réussit, et confiante, elle tente d’XP un peu dans un domaine parallèle qui lui apparaît alors comme complémentaire à ses compétences. Il s’avère malheureusement que la caverne aux merveilles était plutôt un genre de donjon plein de dragons, lycans, vampires et sorcières et, faute d’XP, elle s’en prend plein la figure et décide d’abandonner cette quête suicidaire pour se tourner vers quelque chose qui soit plus dans ses cordes…

Alors qu’elle prend un bain de foule sur le web, une rumeur vient jusqu’à elle. On cherche une aventurière pour une mission en Pologne. C’est exactement le genre de quête dont elle avait besoin pour se requinquer.  Potom-potom jusque là-bas (bon, pas vraiment « potom » en fait, ni même « cataclop », plutôt « fschioouuuu ») Une fois sur place, Chorea – la compagnie théâtrale pour laquelle elle travaille désormais – lui confie d’abord une quête basique pour voir ce qu’elle a dans le ventre : trouver des compagnies théâtrales francophones proposant le même genre d’activité qu’elle. Mon perso comprend alors rapidement que pour sortir victorieuse de cette mission, elle devra d’abord bien connaître Chorea. Du coup, elle participe aux ateliers, assiste aux spectacles, prend des photos, et surtout, elle se lance dans une grosse quête secondaire, à savoir : traduire le site internet de la compagnie de l’anglais au français.

Donc à présent, elle a fini de traduire le site web (à l’exception de quelques pages qui ne sont pas encore disponibles en anglais) et un autre type du nom de Robert a pour mission de tout mettre en ligne. Elle a également envoyé des invitations de partenariat, et obtenu quelques réponses (sur deux lancers d’isoaèdre, on a obtenu quelque chose comme un 19 et un 12, sans tenir compte du charisme) On peut donc dire qu’elle a mené à bien cette première mission. Son boss est content, et elle a facilement gagné 5 pt d’XP. Après, bon, la quête est illimité dans le temps, donc elle peut continuer à travailler là-dessus à l’occasion.

Comme d’habitude quand on mène à bien une mission, votre entourage vous en propose une autre. Cette fois, il va s’agir de trouver des festivals de théâtre en Belgique et en France dans lesquels la compagnie pourra venir se représenter. Grâce à cette nouvelle mission, elle devrait XP un peu en dextérité et charisme, peut-être même en constit’ car elle devra sans cesse rappeler la compagnie au bon souvenir des différents festivals qu’elle contactera.

Mes dés sont prêts, j’ai ma fiche perso, on peut commencer. 🙂


 


Ah vous n’êtes pas rôliste? Il fallait le dire de suite!

Mon boss est content du travail que j’ai abattu jusqu’à maintenant et m’a confié un projet plus important. 🙂

Festiwal PERSPEKTYWY

Bonjour à tous,

Je vous sens impatients d’avoir de mes nouvelles, alors en voici.

Il y a eu pas mal de nervosité et d’agitation au Lodz Art Center durant tout le mois de mai. Et pour cause, deux gros événements : le Fotofestiwal et le festiwal Perspektywy.

Pour le Fotofestiwal, mes collègues EVS avaient pour mission d’une part, d’en faire la promotion en ligne, via les réseaux sociaux, et d’autre part, de rechercher du mobilier pour accueillir les photographes. J’ai aidé la Fotofestiwal team pour des petites choses, comme la préparation de pack de bienvenue, lorsque ça m’était présenté comme une urgence. Pour le reste, j’ai préféré mettre un peu de distance avec le Fotofestiwal, car lors de ma toute première rencontre avec Tomasz, sur Skype, il avait dit qu’il n’aimait pas trop que « ses » volontaires soit happés par les autres organismes du Lodz Art Center. Ça tombe bien, j’ai de toute façon plus d’affinités avec le théâtre que la photographie.

Je suis donc restée un maximum auprès de Chorea. En journée, je continuais mes traductions et ma recherche de partenaires, et en soirée, je prenais quelques photos et vidéo des différents événements du Festival Perspektywy (voir ci-dessous)

Depuis 2010, le théâtre Chorea organise tous les deux ans le festival « retro/per/spektywy ». Ce festival demande beaucoup de préparation, et c’est pour cette raison qu’il n’avait lieu que tous les deux ans. Mais comme cela remporte beaucoup de succès, et que certaines habitudes se sont mises en place, Chorea tente de diminuer l’écart entre deux éditions. Et pour cette année, le festival a légèrement changé son nom.

Mes connaissances du polonais sont encore trop faible que pour vous donner une idée des discours tenus lors du festival, mais armée de mon appareil photo, j’ai fait mon possible pour vous retransmettre l’ambiance.


Accueil
(07 mai)

De vieux bâtiments industriels ont été recyclés pour donner le Lodz Art Centre. C’est au milieu de murs de briques que débute le festival. Un ascenseur en verre permet d’accéder au second étage, où se tient le discours d’accueil.



 

Discussion après le spectacle : « Rowerek  » soit, en français « le vélo » (07 mai)


 

Concert « Lulabajki » (07 mai)
Lulabajki est un jeu de mot. Il s’agit du mot anglais « lullabies », soit « berceuses » décliné de manière à sonner polonais. (Comme lorsqu’on remplace le « r » final d’un verbe français par un « n » pour faire genre qu’on parle néerlandais)
Ce concert invite le public à financer la production d’un CD.

(Pour vous faire une idée de la voix et du style de musique de Natalia Przybysz, cliquez sur ce lien You tube.)



 

08/05 : Un one-women-show, sur le thème de la vue, ou peut-être de manière générale, sur la perception que l’on a du monde qui nous entoure, juste avant le spectacle « Vidomi »



 

Vidomi ( 08 mai)

J’aimerais pouvoir vous partager les vidéos ici, mais elles sont trop lourdes. Rendez-vous sur facebook 😉

Dans ce spectacle, une partie des acteurs sont malvoyants.
Le spectacle commence plongé dans le noir, puis soudain retentit le son d’une cloche, et on entend un groupe se déplacer dans la direction d’où vient le bruit.
Mais le bruit se déplace, et le groupe peine à le suivre. Progressivement, les acteurs, puis la scène sont éclairés. On peut alors voir que les acteurs établissent toujours entre eux un contact physique. Et que s’il est rompu, ils abandonnent leur partenaire dans une certaines position, la même pour tous.


 

Engi Vengi (15 mai)

Elina Toneva tenait la vedette dans ce spectacle où sa voix particulière se distinguait clairement du reste du groupe. Mais lors des spectacles suivants, j’ai eu le sentiment que Joanna Chmielecka s’était entraînée à chanter de la même façon.

Koncert pieśni Antycznych ( 19 mai)

Pour ce concert, il y a eu l’envie de représenter l’ambiance de la Grèce Antique.


 

Rythm Języka (10 juin)

Le public a été super fan de cette performance, et la compagnie a rejoué deux morceaux après les salutations. Ici, il s’agissait plutôt, si j’ai bien compris, de reprendre des rythmes, des syllabes, de différentes langues, et de jongler avec. Ça m’a rapellé certaines BD humoristique où l’auteur déforme volontairement les mots pour faire ressentir comment chante la langue du locuteur.

 


Kołysała mama smoka (12 juin)
Berceuse d’une mère dragonne

Un peu comme lors de Lullabaiki, il y avait beaucoup de jeunes enfants. Et cette fois, ils étaient invités à participer sur scène. La salle était toujours plongée dans l’obscurité, sauf quand le public était invité à descendre sur scène.

Pour la berceuse, d’accord. Pour le dragon, j’ai un peu plus de mal à le percevoir, sinon par la simple présence de bougies.

Ce concert clôt le festival Perspektywy. Mais je sais déjà que le 17 et 18, il y aura un autre spectacle à propos cette fois d’un match de football… Je me réjouis d’y être. 🙂