Il ne dira plus co-co-di, co-co-da…

/!\ Ames sensibles s’abstenir /!\ Ne lisez pas cet article si vous êtes végétarien.

Cela faisait quelque temps que l’on en parlait. Notre petit poussin, celui qui avait une petite tache noire sur la tête, et qu’on avait prénommé Uno, était devenu en quelques semaines un jeune coq. Et dans toute la fougue de sa jeunesse, il n’hésitait pas à nous sauter dessus. Je voulais croire que c’était une manifestation de joie, ou une façon de réclamer à manger, ou encore sa manière de nous défendre d’approcher de ses poules. Mais Pierre-Yves n’était pas de cet avis. Et Uno sautait sur Gustave au point de l’effrayer. Pierre-Yves avait coupé ses rémiges, mais Uno parvenait tout de même à sauter par dessus la clôture du poulailler, même après qu’on l’ait changée pour une clôture plus haute. Pierre-Yves soutenait que nos enfants (ainsi que celui de notre voisin) ne pourraient pas jouer sereinement à l’extérieur tant que cet animal déambulerait librement dans le jardin.

J’aimais bien notre coq. Souvent, il venait jusque sur le balcon pour réclamer à manger. Je pouvais le voir et l’entendre chanter depuis le confort de ma maison. Le matin, je pouvais entendre son chant s’élever doucement depuis le fond du jardin. Souvent, je m’amusais d’être réveillée au chant d’un oiseau, telle une princesse Disney. Mais l’animal n’était pas docile, et ses ergots allaient pousser jusqu’à devenir des armes. En cas d’accident, en cas de blessés, nous pouvions, Pierre-Yves et moi, être tenus responsables du comportement de notre coq. Il fut décidé qu’Uno passerait à la casserole. Et croyez-moi, ce n’est pas de gaité de cœur que je finis par admettre que cette décision était somme toute pragmatique.

Mon beau-père vint de bonne heure ce matin-là nous montrer comment nous y prendre. Attraper la bête. Lui donner un grand coup sur les tempes pour l’assommer. Le décapiter, si possible en une seule fois. Maintenir son corps encore frémissant. Le plonger dans l’eau chaude. Arracher les plumes. Et voilà notre Uno méconnaissable, aussi nu qu’une volaille de supermarché.

Je pensais qu’on verrait du sang gicler partout. Je m’étais habillée en prévision. Mais il n’en fut rien. Thierry m’expliqua que cela arrivait plus probablement lorsqu’on laissait l’animal courir sans tête.

C’est étrange. J’avais beau m’être attachée à cette bête, je ne ressentais ni dégoût, ni déchirement. Pas même de la tristesse. Tout au plus un peu de pitié pour lui entre le moment où il fut assommé et le moment où il fut décapité. Je m’attendais à être profondément bouleversée par ce qui lui arriverait. Je me demandais si, à l’instar de ma grand mère qui était incapable de manger de l’agneau après que le sien eut servit de repas au mariage de sa tante, je deviendrais soudain incapable de manger du poulet. Mais j’observais la scène avec intérêt.

Je dois avouer que je me sentais comme complice d’un crime. Mais d’un crime socialement acceptable. Je me suis demandée si une personne en tuant une autre par racisme profond, ou par devoir en temps de guerre, ressentait la même chose que ce que je ressentait en cet instant. En l’espace d’un instant, l’âme d’Uno avait quitté son corps, et je n’avais plus devant moi qu’un cadavre de coq. De la volaille, qui passerait bientôt à la casserole. Les morts ne souffrent pas. Toute forme de pitié ou de compassion était désormais absurde.

Tout de même, sans être profondément bouleversée, je cherchais tout de même à justifier ce qui venait de se passer, preuve que je n’étais pas tout à fait à l’aise :

  • « Je l’ai nourris pendant plusieurs mois, à présent, c’est son tour de me nourrir. » ;
  • « C’était lui ou un enfant. » ;
  • « Au moins, on ne risquera pas de retrouver des œufs fécondés lorsqu’on fera de la pâtisserie »…;
  • « D’une certaine manière, en le bouffant, il fera partie de moi, il sera au plus près de mon cœur… » mais la réalité me rattrapait aussitôt, « … Plus près de mon estomac et de mes intestins surtout ».
  • « Oh et puis, le poulet qu’on achète au supermarché aussi fut vivant avant d’être une viande ».

Je sentais bien que d’avoir assisté au meurtre de cet animal me faisait prendre un peu plus conscience de la réalité sordide cachée derrière mes habitudes alimentaires. Dans notre société occidentale, en particulier dans les villes, on est parfois bien déconnectés du réel. On mange un biscuit sans se demander d’où proviennent les différents ingrédients qui le composent ni quelles sont les conditions de travail des différents acteurs de sa chaîne de production. On achète un vêtement, un fruit, un poulet, sans se préoccuper de son histoire et des âmes qui lui ont permis d’arriver jusque dans nos foyers. Trop souvent, on se débarrasse de biens encore corrects, par caprice. Je ne peux pas prétendre que tuer Uno a modifié mes habitudes de consommation. Mais cet événement a eu le mérite de les questionner.

Une fois dans la cuisine, il fallait encore l’évider, le découper, le cuisiner. Mettre de côté les bas morceaux : système digestif, reproducteur (à ce propos, je fus surprise de découvrir que les gonades d’un coq sont au moins aussi grosses que des pouces). En voyant le gésier se vider de ses graines dans l’évier, et le sang de l’animal se répandre sur le plan de travail, je ne pus m’empêcher de penser à Manon, notre aide ménagère, qui avait tout nettoyé la veille. Et que je pourrais tout renettoyer quelques heures plus tard. Gustave n’a pas assisté à l’exécution, mais il était près de nous en cuisine, et on ne lui a pas caché ce qu’il se passait. Il nous demandait pourquoi on avait tué Uno. On lui disait que Uno devenait dangereux. Il semblait trouver la punition tout de même rude, bien qu’il nous accordait que Uno était méchant. Il nous demandait pourquoi on allait le manger. On lui disait que la viande de poulet, c’était bon. Je me suis demandée s’il craignait qu’on lui réserve le même sort s’il était trop désobéissant. Du haut de ses 18 mois, Valou de son côté, chantait « cocooo » en nous montrant du doigt les poules dans le jardin. On lui disait que le coq chantait cocorico, et qu’on ne l’entendrait plus chanter cocorico.

J’espérais que ce coq serait le poulet le plus délicieux qu’il m’ait été donné de manger. Cela aurait rendu son sacrifice plus doux. Quelque part, ça aurait valu le coup, non seulement de l’avoir tué, mais aussi de l’avoir élevé soi-même. Comme lorsqu’on se réjouit de manger les fruits et légumes de notre potager et que l’on se convainc qu’ils ont le bon goût de l’authentique. Alors qu’en réalité, le potager aussi connaît des ratés. Et si l’on est si fier de montrer les plus beaux légumes, c’est bien qu’on en a connu des faiblards. Lorsqu’il s’agit de peler des carottes, il faut reconnaître que c’est plus simple si elles sont droites. Même déception concernant Uno. Sa chair était bonne, mais sans plus. Aurait-on dû le cuire dans un autre vin? Avec d’autres légumes ? Épaissir la sauce? Je ne le saurai jamais.

Bilan plutôt mitigé. Pas grave. Pas extraordinaire non plus. Ce n’est pas que je ne le ferai plus jamais. Ce n’est pas non plus que j’ai hâte de recommencer. C’était mon coq. Mais quand je parle de cet évènement autour de moi, ça semble d’une telle banalité. Les réactions auraient été tellement plus vives s’il s’était agit d’un animal de compagnie plus fréquent, comme un chat, un chien, ou un cheval. Je me rappelle d’une discussion à propos de la pêche. Une personne de mon entourage à l’époque était très fière d’avoir épuisé le poisson, d’être parvenue à le sortir de l’eau. Pour l’y replonger ensuite, blessé. J’avais trouvé son acte cruel, car le poisson, toujours vivant mais épuisé, pouvait souffrir de mourir lentement, bouffé petit à petit par ses congénères ou parce que sa plaie se serait infectée. Notre coq n’aura pas souffert, ou alors pas longtemps. Et son sacrifice n’aura pas été récréatif, vain et cruel. On l’a fait pour protéger nos enfants tout d’abord, puis pour nous nourrir ensuite, histoire de ne pas gaspiller, mais sans plaisir sadique à le voir souffrir.

28-09-2023 Uno

08-12-2023 Uno, Dos et Tres

emménage, fais le ménage, déménage, … je suis en nage!

What’s up? The month of may has been rainy, even stormy. But no matter the flood, I started to look for a flat, closer to my jobplace. Thanks to my relatives, I could stay a bit in Brussels, as long as needed to find a cosy nest. 

Het regende wel in mei, een echte zwembad! Maar onbevreesd, startte uw lieveling avonturierster een nieuwe apart te zoeken, naast Puratos. Bedankt mijn oom, tante en mijn schattige broertje, kunde ik in Brussel te blijven slapen lang genoeg om een fijn apart te vinden.

Quoi de neuf, du côté de votre héroïne préférée? Le mois de mai a été pluvieux, orageux, même. C’est le moins qu’on puisse dire! Malgré le déluge, je me suis mise en quête d’un lieu de vie plus proche de mon lieu de travail. Grâce au soutien de mes oncle et tante, ainsi que de mon petit frère adoré, j’ai pu loger à Bruxelles quelques semaines, le temps de trouver un bon petit nid bien douillet.

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I also went back to Poland for Fotofestiwal. Łódź remained practically the same. The main difference is that the tram station under construction previous year is now finished and functional. It looks nice. Another difference : my EVS friends have left the city :'( . I just saw Tayfun (he lost weight, by the way 🙂 ) But the city has definitly not the same flavour outside the EVS context. No feeling of « home sweet home » anymore. No keys anymore. No more polish class on Tuesday morning. No more dedicated place to sit, or to leave my luggage (after hours in the plane and car, verdomme!)…

Ik ben ook naar Poland terug gegaan om aan de Fotofestiwal deel te nemen. Łódź is dezelfde gebleven. De enige verschil is dat het tramstation die vorig jaar onder constructie was is nu functioneel. Het is heel mooi. Er was toch een andere groote verschil uit mijn oogpunt. Mijn EVS vrienden die daar niet meer waren. :’( Ik heb juist Taifun terug gezien (hij heeft trouwens gewicht verloren 🙂 ). Maar het stad had zeker niet dezelfde smaak uit de EVS verband. Geen “home sweet home”. Geen “te huis” gevoel. Niet meer Poolse les op dinsdag morgen met Michalina. Even ter werk had ik geen kantoor waar ik kunde mijn zaken laten liggen. (Na huren op rijs, ‘domme!)

Je suis aussi retournée en Pologne pour le Fotofestiwal. Łódź est restée pratiquement la même. Seule différence majeure, c’est que la station de tram qui était en construction l’an dernier est à présent terminée et fonctionnelle. C’est très joli. Autre différence : mes amis EVS qui avaient disparu de la circulation. :'( Je n’ai revu que Tayfun (qui a perdu du poids! 🙂 ) Mais la ville n’avait définitivement pas la même saveur hors contexte. Geen thuis! Plus de « Chez-moi », plus de cours de polonais le mardi matin avec Michalina… Même au bureau, je n’avais plus d’endroit où poser mes sacs (après des heures de voyage, sapristi!)…

Piłsudskiego estakada.

I have been welcomed by Zuza, my mentor. She lives in the flat of her grand parents, and has just make some renovations. Fortunately, she started after my return to Belgium.The weather was really great (ładna pogoda!), and thanks to Zuza I could discover Zgierz, a city in the North of Lodz, that has got an hedgehoge and a tour as symbols. I told her that I have got some polish colleagues, and hope to keep my language level. We also played scrabble. I was a bit surprised when I saw the letters. I guessed that the repartition would have been different, but I didn’t expected to have accented letters, like the ł, ć, ś, ź, ż. 

Ik was door Zuza, mijn mentor, onthalen. Zij leeft nu in het apart van haar grootouders en heeft juist ontwikkeling werken gedaan. Gelukkig voor mij, het had nog niet gestart toen ik kwam. Het weer was heel mooi, en ik heb dankzij Zuza het dorpje van Zgierz, in de noord van Lodz ontdekken. Die dorp heeft een egel en een fort als symbolen. Ik heb aan Zuza gezegd dat ik polsen collega’s heb en zou graag mijn enkele Poolse kennissen niet te verloren. Wij hebben ook met scrabble gespelen. Wat een verrassing! Ik dacht toch wel dat de tegels zou verschillende zijn, maar niet op die manier. Inderdaad, hebben ze geaccentueerde letters, zoals ł ć ś ź ż ó. 

J’ai alors été accueillie par Zuza, ma mentor, qui a récupéré l’appart de ses grands-parents et vient à présent tout juste de finir des travaux d’emménagement. Heureusement pour moi, ils n’étaient pas en cours lors de ma visite. Il a fait super beau, et j’ai découvert grâce à Zuza la ville de Zgierz, un peu plus au nord de Lodz, et qui a pour symboles une forteresse et un hérisson. Je lui ai dit que j’avais des collègues polonais, et que j’espérais pouvoir entretenir mes quelques connaissances. Nous avons aussi joué au scrabble. J’ai été surprise en voyant les lettres. Je me doutais bien que la répartition serait différente, mais je ne m’attendais pas à ce que les lettres soient accentuées.

After a first night, I could find back some benchmarks in Lodz : the « international boat of culture » festival, Samu, Cata, and also Krzysiek. It was nice. I like the atmosphere that exist there. It’s all about mind opening, culture, sharing. You alltimes come back from this festival with some new ideas. 

Na de eerste nacht, kunde ik toch een paar andere vrinden terugvonden. Samu en Cata van het “international boat of culture”, en dan, Krzysiek. Het was heel fijn. Ik houd van het atmosfeer die daar staat. Alles is over ruimdenkendheid, culturele verschillen, uitwisseling. Daaruit komen we echt verrijkte.

Après une première nuit de sommeil, j’ai tout de même retrouvé quelques repères à Lodz : l’international boat of culture, Samu et Cata, et puis Krzysiek. C’était sympa. J’aime bien l’ambiance qu’on trouve à ce festival. Tout tourne autour de l’ouverture d’esprit, la différence culturelle, le partage. On peut vraiment en ressortir enrichi.

At my return, it was still raining in Belgium. (‘ you kidding me?) and I went back on the track to look for a flat. I learned something about internet : You may access plenty of free stuff, that everybody can access, but if you are looking for something more precise, something unique, you should be ready to pay for it. I suscribed for a premium account on the website appartager.be and the miracle happened. I still try to understand where is the trap. 🙂 Can you imagine this : for less than 500€/m all fees included, at less than one hour by foot from my job, with enough transportation meaning, a big room, with nice flatmates, in a nice square. So clean. 🙂 It’s so good! !! 😉

Toen ik kwam terug w belgii, was het stil regende (serieus?) En ik heb voortgezet mijn zoekopdrachten. Ik heb iets geleerd over het internet gebruik: Daar mag men veel dingen gratis vinden, maar als je wou iets unieke, of erg precies vinden, dan heb je daarvoor te betalen. Ik heb voor een premium account op appartager.be betaald en het wonder opgetreden. Ik vraag me af waar de scam is. Ik heb een echte parel gevonden: naast Brussel, minder dan 500€/maand, ongeveer 40 minuten te voet naar mijn werk, maar ook met vervoermiddelen, een groote kamer, leuke kamerburen, een mooi district. Alles is proper en opgeruimd.

À mon retour, il pleuvait encore sur le sol belge (sans blague!), et j’ai continué mes recherches. J’ai appris une chose à propos d’internet : On y trouve énormément de choses gratuites, auxquelles tout le monde a accès. Mais lorsqu’on a une idée précise de ce que l’on veut, il faut, pour l’obtenir, être prêt à en payer le prix. J’ai souscrit à un compte premium sur appartager.be et le miracle s’est produit. Je me demande encore où se cache l’arnaque. 🙂 J’ai trouvé un vrai bijou. Une perle. Imaginez-vous : à Bruxelles, pour moins de 500€/mois TCC, à moins d’une heure à pied de mon boulot, mais bien désservi en transports en communs, une grande chambre, dans une collocation sympa, dans un chouette quartier. Tout est propre, rangé, confortable. Le pied.

fanny et moi

I am not the only one to travel : Fanny, my favourite Breton, has come from Budapest in Brussel to visit me (and some other friends). And there, near to Brussels South station, EVS atmosphere came back for some hours. This invites me to visit everybody. I ‘d like to start with Sicile. 🙂

Ik ben niet de enige meisje te reizen. Fanny, mijn schattige Bretonne is door Budapest gekommen om mij te bezoeken. En daar, naast het zuidstation, heb ik het sfeer van mijn EVS teruggevonden. Het geef mij zin in iedereen te gaan bezoeken. Ik zou graag naar Sicile te gaan tijdens mijn volgende vakanties.

Je ne suis pas la seule à voyager : Fanny, bretonne de mon coeur, est venue de Budapest me rendre visite. Et c’est là, à proximité de la gare du midi, que j’ai retrouvé l’ambiance de mon EVS. Comme quoi! 🙂 ça me donne envie de revoir tout le monde! J’irais bien faire un petit tour en Sicile lors de mes prochaines vacances 🙂

As I dont loose anymore two time a day 2:30 hours in the bad smelling familiar to shuttling people, I gained some time and a new energy to do some sport. With my little brother, we try to go to the swimming pool every Saturday. Last time, I have been swimming during more than one hour! It was funny to realised that I had forgot how to perform in swimming, but it was finally coming back! As I do again some sport, I quicly lost the weight gained during my stay in Poland. As I lost weight, I started back to cook. People say you can gain one’s heart by taking care of his stomach. My flatmates already adopted me. I even had a deal with Selim : I do the cakes, he washes the dishes. And as I dared to eat some disgusting canned-bolognese sauce in front of him, he proposed me (or rather, he forced me) to cook an authentic bolognese: tomatoes, garlic, oignons, … I know I will love the place. :p

Als ik verloor niet meer elke dag s ’morgens en s ‘avonds twee uren dertig in de pendelen stank, ben ik terug vol van energie. Daarom zwom ik graag op Zaterdag’s morgen met mijn broer. Het latste keer, heb ik meer dan een uur gezwommen. Ik heb opgemerkt dat na een paar minuten de technische bewegingen die ik had vergeten terugkomen. Dankzij het sport, heb ik ook gewicht verloren. Daarom mag ik lekkere zelf-gebakte koekjes eten. Is er een beste manier om door zijn kamergenoten adopteren te worden, dan keuken? Ik heb zelf al een akkoord met Selim gedaan. Ik bak de koekjes, hij doet de afwas. En als ik durfde een beruchte jam bolo saus naast hem te eten, heeft hij mij aangeboden een echte, artisanale, bolo-saus samen te koeken. Ik weet dat ik zal van die plaats wel houden. <3

Comme je ne perds plus deux heures et demies matin et soir dans la puanteur familière aux navetteurs, je retrouve du temps et une énergie nouvelle s’empare de moi. Je me suis remise au sport! Avec Guigui, on va nager les samedis. La dernière fois, j’ai fais une heure de brasse! C’était marrant de constater qu’au bout d’un moment les mouvements techniques réapparaissaient alors que je les avais oubliés. Comme je refais du sport, j’ai vite perdu le poids gagné à Lodz de février à novembre dernier. Et comme j’ai perdu du poids, je me suis remise aux fourneaux. Rien de tel qu’une délicieuse tarte brésilienne pour être adoptée par mes nouveaux colocs. J’ai déjà passé un accord avec Sélim : je fais les pâtisseries, il fait la vaisselle nécessaire. Et comme j’ai osé consommer devant lui une infâme sauce bolo en bocal, il m’a proposé (ou plutôt, imposé) qu’on fasse notre prochaine bolo ensemble, et de manière artisanale : tomates, ail, échalottes, … je sens que je vais me régaler! :p

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Nord de la Pologne

Bonjour à tous. Pardon d’avoir tardé à donner de mes nouvelles. Il faut bien avouer que, sans les photos sous les yeux, la tâche est moins simple. Je dois tout me repasser en mémoire, et ce n’est pas un exercice auquel je suis habituée. Peut-être ferais-je des fautes chronologiques tout au long de ma narration (1).

Vendredi : Hel

Vendredi matin, au milieu de la nuit, une cacophonie retentit d’un bout à l’autre de l’appart. Nos gsm, branchés (pour être bien chargés!), loin de nos lits (pour qu’on soit obligées de se lever !) nous réveillent. La tête dans le cul, on se dirige Francesca et moi vers la cuisine pour boire du thé, et manger un petit quelque chose avant de partir. On appelle Fanny pour vérifier qu’elle est bien réveillée et on finit nos bagages. Nos paupières sont encore lourdes, mais déjà un sourire se dessine sur nos lèvres comme pour dire : « Je vois que toi aussi, tu aurais bien dormi quelques heures de plus ».

Fanny appelle à son tour. Elle est en bas de notre immeuble et le taximan qui a tout compris se rapproche. Francesca et moi, on enfile nos doudounes, on ferme tout et on descend. Je mets mon gros sac à dos dans le coffre. Les copines, moins confiantes, préfèrent garder leur sac auprès d’elles et, bien qu’il y ait trois sièges sur la banquette arrière, je me retrouve sur le siège passager de devant, en mode copilote.

Nous voilà arrivées à la gare. 10 zloty. C’est moins cher qu’annoncé. Le weekend commence bien. 🙂 Le polskibus est déjà là. Je crois qu’il vient de Cracovie parce qu’il y a déjà du monde dedans. On se demande à quelle heure ils sont partis de là bas. Fanny et Francesca montent me garder une place le temps que je mette mon gros sac à dos dans le coffre, et c’est partit pour 5 heures de route en direction du Nord de la Pologne!

Au bout d’un moment, la pluie s’invite. Fanny craint un weekend tout pourri… En grande experte de la pluie (24 ans sur le sol Belge, quand même) je la rassure : « Il va pleuvoir pendant les 5 heures de route, et puis tout sera tombé et on sera tranquilles » (prononcez [trãkij], comme à La Roche; j’aime bien sensibiliser Fanny au charme de la culture Belge)… En tout cas, j’espère avoir raison; mais là dessus, je me fais confiance : j’ai toujours été sensible à la pression atmosphérique. La pluie tombe bien, ça ne durera pas.

5 heures de tentative de dodo plus tard, nous voilà arrivées à la gare des bus de Gdańsk. On rejoint la gare des trains. Je taquine un peu Fanny. En guise de « va te faire foutre », elle me dit, en anglais (pour que Francesca comprenne) « Go to Hell ». Ça tombe bien, lui dis-je, c’est la qu’on va! (humour, humour!) Voilà le guichet… c’est à mon tour de jouer! J’ai le plaisir d’être considérée par mes amies comme la plus débrouillarde en Polonais. « Chciałabymy jechac pociągiem do Helu » (« Nous voudrions aller en train à Hel ». Il va de soi qu’on veut y aller en train! ; je ne le précise que pour le plaisir de l’exercice et pour épater mes copines avec une phrase complète, héhé 🙂 –mégalomanie, le retour-) Nous flânons dans le sous-sol de la gare en attendant l’arrivée de notre train. Il y a un bureau du tourisme et nous y  récoltons quelques trésors (gratuits, cela va de soi) : une carte de la ville de Gdańsk avec les meilleurs restos et loisirs du coin (qu’on ne visitera pas parce qu’ils sont forcément trop chers), des cartes postales publicitaires un peu  moches, mais sur lesquelles il est écrit Gdańsk.

Il est temps de s’inquiéter de retrouver la bonne voie et le bon perron. Il y a quelques TV dans la gare, mais elles n’indiquent que la destination finale, pas les étapes, et puis, il faut s’assurer qu’on prend l’IC et pas le régional… parce que non seulement ça prendrait plus de temps, mais en plus, c’est pas la même compagnie, donc nos billets ne seraient pas valables. Quelques exercices de step plus tard, on trouve le bon quai, et on interroge les gens qui attendent déjà, histoire d’être sûres. C’est l’heure pour moi de redescendre de mon piédestal. Je ne comprends pas la moitié de ce que ces braves polonais me disent… Heureusement, il y a la gestuelle, et puis, on peut montrer nos billets…
« Tak, tak, tu. Tutaj. 🙂  » C’est plutôt rassurant. On reste là. Une fois le train en gare, on interroge cette fois le contrôleur avant de monter pour être certaines.
-Dzien dobry. To jest pociąg do Helu?
– Tak.
– C’est bon les filles, en voiture! Okay girls, let’s go!

Ça y est. Première réelle étape du week-end: Hel. Il fait beau. On s’arrête direct pour manger. Le poisson ne sera sans doute pas cher, on le trouve juste à côté. Évidemment, on ne comprend pas grand chose au menu, sinon les dessins des différentes sortes de poissons. L’échelle n’est pas respectée bien sûr, et nos connaissances en la matière sont relativement basiques, voire même moins que ça, … personnellement, c’est à peine si je sais distinguer un saumon d’une truite.

Je reconnais le mot « śmietana ». Je me dis que peu importe le poisson, du moment qu’il y a de la crème, ça ne doit pas être mauvais. Tiens? Du harang! À peu près le seul truc que je sais traduire. Mais c’est quoi ça déjà, comme poisson? Francesca commande le même plat que moi. On est servies rapidement. Fanny d’abord. Elle a un beau filet grillé. Mmmh ça à l’air bon. Puis Francesca et moi on reçoit une assiette pratiquement vide. Trois patates en chemise, un petit ravier avec la fameuse crème, quelques légumes… quoi? mais il est où notre poisson? … Apparemment, il est dans le ravier. Je ne me souvenais pas que le hareng était un tout petit poisson. On goûte. C’est salé. Très salé. Écœurément salé! Je comprends mieux Goscinny et Chesterfild.

tuniques bleues
Willy Lambil et Raoul Cauvin, Les Tuniques bleues , T.37 « Duel dans la manche », éditions DUPUIS 1995. Chesterfild détourne l’attention du vendeur en lui redemandant du poisson le temps que Blutch trouve de quoi payer. L’estomac de ce premier n’apprécie guère.

acidenitrix
Acidenitrix, personnage tertiaire de la bande dessinée « Astérix », de Uderzo et Goscinny, dans l’album « Le grand Fossé ». Tout au long de la BD, les personnages qui le croisent s’étonnent de l’odeur de hareng flottant dans l’air.

We are so disapointed! Francesca et moi on envie le plat de Fanny qui a l’air bien meilleur. Mais elle nous « rassure »… Il y a plus de peau que de chair dans son poisson.

L’appétit coupé, nous partons à la découverte de la presqu’île…

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Il y a beaucoup de soleil et beaucoup de vent. (C’est normal qu’il y ait du vent, on est à la mer, et même au beau milieu)

 

 

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Les dunes ici sont assez fragiles,… Interdit de marcher dedans. Une sorte de ponton est mit en place pour que les touristes puissent tout de même observer la mer de près.

 

 

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Il y a aussi une plage, sur laquelle on peut aller sans problème, qui ressemble à un dépôt de bittes d’amarrage. Curieux. Limite artistique.

 

Et enfin, il y a un « fokarium« . Un genre d’aquarium avec des phoques, si vous préférez. On n’a pas visité mais j’aurais bien voulu. Sur les vitrines, on pouvait voir des panneaux de sensibilisation à la pollution des mers. Nombre de canettes, cigarettes, et tout un tas de trucs retrouvés chaque année sur la plage, photos d’animaux souffrant de la pollution … Les gens cherchent des endroits paradisiaques où passer leurs vacances, et au lieu de veiller à ce que ça reste un bel endroit, ils le polluent. C’est tout de même con! Est-ce-que ramasser ses capsules et canettes de bières, ses papiers plastiques, le bâton de sucette du gamin, les mégots de cigarette, ça demande un effort surhumain? Non. Je ne crois pas. Faut croire que c’est dans la nature humaine que de vouloir laisser une trace de son passage… Comportement déplorable. 🙁

Heureusement, le long de la passerelle dans les dunes, il y a moins de déchets, et la promenade fut agréable. Sur la plage, je me suis risquée à mettre les pieds dans l’eau. Elle était froide, mais c’était tout de même agréable. J’ai aussi été surprise par la couleur de l’eau. Pour ceux qui ne me connaissent pas, il faut savoir que j’ai toujours passé mes vacances d’été à la mer du Nord, où l’eau est plutôt brunâtre que bleue. Même si un ami m’avait déjà affirmé que l’eau en Croatie était bleue, je restais persuadée que l’eau de mer bleue était une sorte de mensonge photoshopé des catalogues publicitaires aux destinations de vacances paradisiaques. Bon, c’était pas non plus vraiment très bleu, mais on était loin de l’espèce de vase de la vlaamse kust.

Le soir, on a dormi dans une auberge de jeunesse. On avait deux lit doubles pour trois. Fanny a joué à pile ou face celle de nous qui dormirait seule. J’ai eu ce privilège. Nos voisins célébraient un anniversaire et nous ont invité à se joindre à eux, mais on était claquées par notre demi nuit dans le bus, nos trajets en train et à pied avec nos sacs…  Nous avons décliné poliment, pris une douche et dormi comme des loirs.

Qu’Hel aventure! Et ça ne fait que commencer.

Samedi : Gdynia et Sopot 

Malgré la fatigue de la veille, je me suis réveillée de bonne heure. J’en ai profité pour écrire mes cartes postales. À propos de cartes postales, il faudra qu’on m’explique cette manie qu’ont les vendeurs de cartes postales de ne jamais proposer le timbre qui va avec, et encore moins un timbre européen. Pff! Soit. J’ai petit-déjeuné avec les « choco-princes » de Fanny (ou plutôt des « Hit » mais en soi, c’est pareil.) Ensuite, on a replié bagage, on a avalé un choco chaud puis on a repris le train vers Gdynia.

On a déjeuné à grand coup de pizza, puis on est parties à la découverte de la ville. Gdynia est un peu plus au sud de Hel. C’est une ville portuaire, alors on a surtout regardé les bateaux. Beaucoup étaient hors de l’eau, et c’était bizarre de voir la partie normalement immergée. Ça semblait beaucoup plus grand. On s’est aussi un peu arrêtées sur la plage pour retrouver notre âme d’enfant : Francesca savourait le chant des vagues, Fanny faisait des pâtés de sable, et moi je partais à la chasse au coquillages exotiques. Quelques oeuvres d’arts plus tard, on est reparties vers Sopot. Grosso-modo, c’était encore la même chose : la mer, plus ou moins accessible, … Mais il y avait cette étrange galerie commerciale, digne de l’architecte Numerobis, ou comme sortie tout droit d’un roman de Lewis Caroll…

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Et puis, ce ponton allant loin dans la mer, sur lequel on a pris pleins de photos tant bien que mal, car il y avait du monde.

sopot ponton

Une fois la lune levée et le soleil couché, on a diné au Greenway puis repris le train une fois de plus pour Gdańsk, où nous avons rencontré Oscar, l’ami de Marta. Denouveau, deux lits doubles. Sauf que c’était quand même sa chambre. Bien sûr, ça ne le dérangeait pas de partager son lit avec l’une d’entre nous, mais puisqu’il y avait des tapis de yoga et de la place pour improviser un autre lit au sol, on a préféré choisir à pile ou face celle de nous qui dormirait au sol. Francesca était enchantée de dormir pour la première fois de sa vie dans un sac de couchage à même le sol… Mais pendant la nuit, je l’ai quand même vu remuer pas mal de fois, histoire de trouver une position confortable. Lol. Elle s’en est bien sortie. 🙂

Dimanche : Gdańsk

La ville de Gdansk est la sixième plus importante de Pologne. Et son port est le plus important du pays. Certains bâtiments de la ville m’évoquent le quartier du Grognon, la place d’Armes et la Halle al Chair de Namur. Les autres ont davantage des airs d’Antwerpen. Je ne sais pas pourquoi, il y a quelque chose de similaire dans l’architecture. Peut-être est-ce juste dû au canal. Enfin, par moment, il y a dans les toits des cercles, qui me rappellent carrément les cerceaux du qwiddich.


(1) Fanny si tu passes par ici, n’hésite pas à me rafraîchir la mémoire 😉

Pour l’instant, mon article est illustré avec des photos issues d’Internet (principalement Wikipédia), j’attends les photos de Fanny pour vous montrer quelque chose de plus personnel (et pour récupérer des souvenirs).

 


Merci à tous les internautes qui m’ont suivie dans cette aventure. Tous vos commentaires m’ont fait plaisir (même si je ne les ai pas toujours affichés) Je suis toujours contente d’apprendre qu’un de mes articles est apprécié. J’ai eu beaucoup de plaisir à écrire également, et je pense que je vais essayer de continuer, mais je ne sais pas encore à quel sujet. Pour les mois qui viennent, je vais reprendre l’animation scoute à La Roche, reprendre des cours d’autoécole, peut-être m’inscrire à un conservatoire de musique, et j’aimerais aussi reprendre la tapisserie.

… Ah! et, accessoirement, je vais reprendre ma recherche d’emploi aussi. 😉

Et pour ce qui est d’entretenir mes connaissances en anglais (voire en polonais, mais j’ai un doute), ça va beaucoup dépendre de mon job, parce que Wallangues c’est bien beau, c’est très bien foutu, mais les langues, ça s’apprend par la pratique.

 


 

Fin de mon EVS en Pologne.

Envie de te lancer à ton tour dans l’aventure? Viens surfer par ici:  https://europa.eu/youth/be/article/46/3269_en

 

 

Gauffe de Liège, Gaufre de Bruxelles, Gofr Lodzowe

J’étais avec Krzystof au « french potatoes » à Manufactura samedi dernier. C’est désormais officiel : les français ne savent pas préparer les frites. S’il y a de la patate là dedans, c’est drôlement bien caché, parce que ça ressemble plutôt à de l’huile de friture carbonisée… Malheureusement, la cuisine française a ses lettres de noblesse, ce qui fait que l’on trouve plus souvent des frites à la française qu’ à la belge dans les autres pays d’Europe, dont la Pologne. C’est tellement dégoûtant que ça vous coupe l’appétit du dessert.

Elles avaient pourtant l’air bonnes, ces gaufres.

Je lui ai alors parlé des gaufres belges, et plus spécifiquement des gaufres de Liège et de Bruxelles. Alors aujourd’hui, avant d’aller au Comic Book Center, Krzystof m’a proposé de goûter une gaufre de Lodz. 🙂

Physiquement, ça a l’allure bien rectangulaire d’une gaufre de Bruxelles, mais c’est plus savoureux. La texture et le goût me rappellent en fait les biscuits qu’on sert avec de la glace (mais cette impression est peut-être renforcée par la quantité de crème fraîche).

Par contre, les gaufres de Liège et de Bruxelles sont servies chaudes. Celle de Lodz m’a été servie cuite, mais à température ambiante.

La gaufre de liège se caractérise par ses délicieuses perles de sucres et ses tendres arrondis, celle de Bruxelles par son manque aberrant de saveur, celle de Lodz par son croquant et son goût de biscuit pour crème glace.

Destrooper
En fait, la gaufre de Łódż, c’est comme si un biscuit Destrooper essayait de se déguiser en gaufre de Bruxelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Assez parlé cuisine. Place au Comic Book Center. J’espérais retrouver tous mes héros, apprendre des mots en polonais rien que parce que je connais les histoires par coeur, …  et en fait, je n’en ai retrouvé que très peu.
Primo : ma BD, c’est d’abord Dupuis, ensuite Casterman, Dargaud et le Lombard. Ici, le mec avait surtout du Soleil.
J’ai tout de même réussi à dénicher un Thorgal (tout de même, c’eût été  malheureux, quand on connait le pays d’origine du dessinateur), un Largo Winch, et j’ai proposé « Exit » a Krzystof car l’histoire ressemble un peu à Hunger Games : manger ou être mangé, la dure loi de la nature. J’aurais bien voulu lui présenter « SOS bonheur » aussi, mais le type ne l’avait pas.

Un point positif tout de même : le libraire-bibliothécaire avait quelques BDs en Français, et même en « Belge » selon ses dires (il m’a en fait montré « Thorgal : la gardienne des clefs » en néerlandais)

… Je crois que beaucoup d’étrangers ne connaissent de la Belgique que la flandre.

 

Plats typiquement polonais :-p

Hello,

Toujours à propos de cuisine polonaise. Je viens de trouver dans mon livre quelques plats typiquement polonais. Voici donc leur nom en polonais, en anglais, puis en français. Je sais maintenant ce qu’il me reste à tester avant de quitter le pays. 🙂 (une grande quantité de soupe : on verra ça en hiver! )

barszcz beetroot soup soupe de bettraves
krupnik barley soup soupe à l’orge
rosół broth bouillon
kapuśniak sauerkraut soup soupe au chou
zupa grzybowa mushroom soup soupe de champignons
zupa ogórkowa gherkin soup soupe de concombres
zupa pomidorowa tomato soup soupe de tomates
bigos bigos choucroutte marinée
golonka pork knuckle jarrets de porc
gołąbki stuffed cabbage chou farci
kapusta kiszona sauerkraut choucroutte
kluski dumplings boulettes
kotlet mielony minced pork cutlet côtelettes de porc hachée
kotlet schabowy pork chop côtelettes de porc
ogórek kiszony pickled cucumber concombre mariné
pierogi tortellini genre de ravioli aux légumes
placki ziemniaczane potatoe pankakes crêpes de patates miam
naleśnik pancake crêpes
pączek doughnut donnut

placki ziemniaczane / potatoe pankake / crêpes de patates

Si vous hésitez entre des frites ou des crêpes pour ce soir, je vous recommande vivement les « placki ziemniaczane »

Dans l’un de mes premiers articles, je vous parlais de nourriture polonaise : pierogi, camembert frit, et autres gniokies…

Voici les crêpes de pomme de terre, ou en polonais, les « placki ziemniaczane« .

J’avais expliqué à Krzysztof que j’aimais les patates sous toutes leurs formes. Alors il m’a envoyé ce lien you tube, pour me permettre de faire moi-même des potatoes pankakes. C’est délicieux. Ça ressemble un peu à du Quorn.
À nouveau, c’est un plat plutôt gras. Attention à votre ligne et bon appétit. 🙂

Il vous faut :
– 6 pommes de terre
– 1/2 oignon
– 3-4 cuillères à soupe de farine
– 1-2 oeufs
– sel et poivre
– de l’huile pour graisser votre poêle
– n’importe quel légume qui donne bien en purée

Vous épluchez, coupez en morceaux de manière à le passer au mixer.
Vous mixez tous les légumes.
Vous ajoutez ensuite la farine et l’oeuf, puis le sel et poivre. Mélangez bien.

Vous faites chauffer l’huile dans la poêle, et vous y ajoutez la pâte, par boulettes (le contenu d’une cuillère à soupe) et vous n’hésitez pas à aplatir un peu dans la poêle pour que ça ait l’air d’une petite crêpe.

Ça dépend des goûts…

Beaucoup ou peu d’huile ? à vous de voir si vous aimez la nourriture grasse ou non.
On fait chauffer fort? Plus ça chauffe fort, plus vite il faudra retourner et ce sera sans doute plus croustillant que doré…
Si vous en avez fait beaucoup trop, pas de panique, ça se conserve quelques jours au frigo, et ça garde sa saveur (pas comme les frites)

 

Placki ziemniaczane na oleju rzepakowym    Certains l’aiment aussi avec    un peu de crème… 🙂

 Enjoy!  et donnez-moi des  nouvelles!

 

Dimanche, jour de l’apéro en famille…

Bon, ça va être assez difficile de revenir à La Roche-en-Ardenne pour 12h chaque dimanche, alors j’espère que papa voudra bien montrer cet article à Papy et Mamy.

Chers Papy et Mamy, j’espère que vous vous portez bien.
Ça fait une semaine que je cherche après une carte postale à vous envoyer. Je devrais faire un tour par la poczta polska, mais j’ai toujours des journées bien chargées, et puis, je ne suis pas certaine qu’il existe des cartes postales de Lodz. En revanche, si vous voulez voir où je vis, il vous suffit de demander à maman d’aller sur google street view.
Je vis dans la ulica wólczañska, 58/13. (Pas loin du n°1 sur la photo, là où j’ai écrit « me »)P1020459

Mon lieu de travail se trouve un peu plus loin. En sortant de wolczanska, je peux prendre le tram à l’arrêt « struga » (au croisement de Struga et Kosciuszki) le tram m’amène alors plus au sud, et au niveau de la Radwañska, il tourne pour rejoindre Piotrkowska. Cette dernière est l’artère principale de Lodz.

Sur l’image suivante, vous pouvez voir deux édifices religieux, celui plus au Nord est catholique, le suivant est – je crois- protestant. Lorsque j’arrive à hauteur du premier, je descends du tram et emprunte la Tymienieckiego, jusqu’au Lodz art Center. C’est là que je travaille. (le gros pâté noir sur la carte). P1020460N’hésitez pas à regarder les autres articles pour avoir de plus amples nouvelles de ma part. Gros bisous.
Cath.

 

Que mange-t-on de bon en Pologne? (rép.: tout!)

Loin du classique « Chou et carottes » auquel on a eu droit tous les jours en 5ème secondaire, voici quelques plats « typiquement polonais » (je mets des guillemets parce que bon, on peut sans doute trouver la même chose ailleurs, à peu de choses près)

Nous disions donc: du hareng avec de la jeune laitue et des patates.
(Au restau « U Madzieli », près de mon lieu de travail )
P1020438


 

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pierogi Leniwe

Un genre de gniokies (au Kapusta z Grochen):

le « pierogi leniwe ». Ça ressemble à des jeunes patates, mais rien à voir!
C’est de la farine, des oeufs, … je ne sais plus quoi d’autre. C’est hyper consistant. La sauce blanche, c’est simplement du fromage blanc du style kiri ou philadelphia, et le tout est saupoudré de cannelle. C’est super bon, mais gaffe à ma ligne. J’ai l’impression d’avoir passé mon temps à manger, moi, cette semaine.


mardi gras

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Une affiche trouvée au « U Madzieli »

Les polonais vont bientôt fêter mardi-gras
(jeudi gras en fait, quand on traduit littéralement)

 

 


faworki

Pour l’occasion ils mangent des faworki: ça ressemble à des doritos, mais rien à voir. C’est plutôt du beurre avec un peu de farine, et saupoudré de sucre glace. Quand on en mange pour la première fois, c’est un peu surprenant car on s’attend à un truc solide, et en fait, c’est le genre de truc qui s’émiette facilement. Donc, pour éviter d’avoir votre pull couvert de sucre glace, je vous conseille de tout mettre en bouche d’un coup, quitte à passer pour une goulaf’.
En fait, quand j’y repense, c’est comme si vous aviez fait des croissants au beurre sans les mettre au four… (ou pas assez longtemps)


Enfin, encore un plat « classique » en Pologne:

Drugie danie. Amis françaises, approchez. Vous voyez l’espèce d’hamburger, là? … C’est du camembert frit! Un plat végétarien, donc!

drugie danie
drugie danie

 

 

Non mais quelle idée!
Comme dirait Obélix:
« Ils sont fous ces polonais ! »