Montagnes Russo-Italiennes

Après la visite de Santa Caterina Del Sasso, nous avons repris un bateau en direction de Stresa avec les plus jeunes de nos seniors : Daniel, Isabelle, Jocelyne, le peintre de l’UCL dont je ne connais toujours pas le nom, et deux autres couples. De là, le téléphérique, puis on aurait pu prendre un télésiège mais Pierre-Yves n’aime pas tellement avoir les pieds dans le vide. Alors on a mangé notre pique-nique puis on a grimpé les cent mètres restants à pied. Daniel et le peintre préféraient manger au sommet. Et on s’est séparé du reste du groupe. Il faisait un temps magnifique et j’étais bien contente d’avoir un chapeau. Arrivés au sommet de la montagne, a Motarone, nous avions un superbe panorama. Nous sommes restés boire un verre et profiter des rayons du soleil.

Là au dessus, il y a également un genre de montagne russe installé sur la montagne : AlpyLand. Il s’agit d’un parcours en luge sur rail. On peut se mettre à deux par luge, avec une ceinture de sécurité, et le passager arrière peut régler la vitesse. Pierre-Yves n’est pas trop fan des parcours dans les airs, mais il m’a quand même accompagné, à condition d’être le passager arrière. Il préfère pouvoir freiner que de se prendre le danger de face. Ça m’arrange car j’avais envie d’en prendre plein la vue. Sa curiosité l’a quand même poussé à piquer une petite pointe de vitesse. J’étais ravie.

Le panneau publicitaire Alpyland

Puis nous sommes redescendus, les bras chargés de soleil et avons repris un bateau piblic vers Intra. Il faisait un arrêt sur chaque ilot du coin, un peu comme un bus. Pour vous donner une idée, Stresa-Intra en bateau public, c’est un peu comme La Roche – Marloie en TEC. On prend une heure pour faire un trajet de 20 minutes. Mais bon, ça permet une première approche des iles Borromee, alors c’est plutôt sympa.

Il leur faut plus de place!

Ma sœur aînée s’y connait beaucoup mieux que moi en plantes. Elle a un jardin potager. Je lui ai demandé si elle accepterait de devenir la marraine de Gisèle. À ma grande joie, elle a tout de suite accepté. Et dès les premiers jours, elle a pris son rôle de marraine fort au sérieux! En voyant les photos de Gisèle, elle m’a dit « Mais il lui faut plus de place! ».  Alors j’ai été acheter des pots un peu plus grand, pour Gisèle et Neville (qui grandit à une de ses vitesses! Sapristi!)

Je craignais une sorte de traumatisme pour mes plantes, mais j’ai tout de même pris mon courge heu pardon, mon courage à deux mains, et j’ai rempoté!

Concernant Neville, je n’ai pas hésité fort longtemps. Un butternut a certainement besoin de beaucoup de place pour se développer. Et un tas de graines se développaient. Je l’ai aussi rempoté cette fois dans 4 pots différents. Par curiosité, j’ai laissé une graine toute seule dans le grand pot, et mis plusieurs graines dans les autres. L’expérience m’a clairement montré que, comme me l’avait dit ma grande soeur, une plante a besoin d’espace pour s’épanouir.

 

Un nouveau voisin pour Gisèle

Bonjour à tous,

Gisèle se porte à merveille.

Aurai-je omis de vous le dire? Gisèle n’est pas un bébé comme les autres. Son teint est éclatant, très naturel. Son petit corps encore frêle nous présente des feuilles simples taloforme, à fixation pétiolée. La bordure du limbe est entière, la base semble obtuse, et l’apex, plutôt aigu. La disposition des feuilles sur la tige est opposée et la nervation semble plutôt alterne.

Lorsque je regarde des photos de feuilles de poivron sur internet, il semble bien reconnaître Gisèle.

 

 

 

Gisèle vient de fêter son premier mois parmi nous. Au lendemain de son anniversaire, quelle ne fut pas ma surprise de voir à ses côtés une autre jeune pousse! Nous l’avons appelé Neville. Pourquoi Neville? He bien, Parce que Pierre-Yves avait envie d’un garçon cette fois-ci. Et comme il devrait s’agir de butternut, et que « butter », phonétiquement parlant, ça me rappelle « Bottom », j’ai pensé à Neville Longbottom (ou Neville Londubat, si vous préférez). Et voilà. De toute façon, j’appelle bien mes plantes comme je veux, non? L’avenir nous dira s’il s’agit bien d’un butternut, mais si vous aimez jouer aux devinettes; voici à quoi ressemblent actuellement les feuilles de Neville : Il s’agit également de feuilles simples, disposées de manière opposées, à fixation amplexicaule. La nervation semble palmée, mais on y verra plus clair plus tard. La bordure des feuilles est entière, la base et l’apex plutôt obtues. Les feuilles actuelles sont encore très différentes des feuilles que devrait avoir la plante.