Gauffe de Liège, Gaufre de Bruxelles, Gofr Lodzowe

J’étais avec Krzystof au « french potatoes » à Manufactura samedi dernier. C’est désormais officiel : les français ne savent pas préparer les frites. S’il y a de la patate là dedans, c’est drôlement bien caché, parce que ça ressemble plutôt à de l’huile de friture carbonisée… Malheureusement, la cuisine française a ses lettres de noblesse, ce qui fait que l’on trouve plus souvent des frites à la française qu’ à la belge dans les autres pays d’Europe, dont la Pologne. C’est tellement dégoûtant que ça vous coupe l’appétit du dessert.

Elles avaient pourtant l’air bonnes, ces gaufres.

Je lui ai alors parlé des gaufres belges, et plus spécifiquement des gaufres de Liège et de Bruxelles. Alors aujourd’hui, avant d’aller au Comic Book Center, Krzystof m’a proposé de goûter une gaufre de Lodz. 🙂

Physiquement, ça a l’allure bien rectangulaire d’une gaufre de Bruxelles, mais c’est plus savoureux. La texture et le goût me rappellent en fait les biscuits qu’on sert avec de la glace (mais cette impression est peut-être renforcée par la quantité de crème fraîche).

Par contre, les gaufres de Liège et de Bruxelles sont servies chaudes. Celle de Lodz m’a été servie cuite, mais à température ambiante.

La gaufre de liège se caractérise par ses délicieuses perles de sucres et ses tendres arrondis, celle de Bruxelles par son manque aberrant de saveur, celle de Lodz par son croquant et son goût de biscuit pour crème glace.

Destrooper
En fait, la gaufre de Łódż, c’est comme si un biscuit Destrooper essayait de se déguiser en gaufre de Bruxelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Assez parlé cuisine. Place au Comic Book Center. J’espérais retrouver tous mes héros, apprendre des mots en polonais rien que parce que je connais les histoires par coeur, …  et en fait, je n’en ai retrouvé que très peu.
Primo : ma BD, c’est d’abord Dupuis, ensuite Casterman, Dargaud et le Lombard. Ici, le mec avait surtout du Soleil.
J’ai tout de même réussi à dénicher un Thorgal (tout de même, c’eût été  malheureux, quand on connait le pays d’origine du dessinateur), un Largo Winch, et j’ai proposé « Exit » a Krzystof car l’histoire ressemble un peu à Hunger Games : manger ou être mangé, la dure loi de la nature. J’aurais bien voulu lui présenter « SOS bonheur » aussi, mais le type ne l’avait pas.

Un point positif tout de même : le libraire-bibliothécaire avait quelques BDs en Français, et même en « Belge » selon ses dires (il m’a en fait montré « Thorgal : la gardienne des clefs » en néerlandais)

… Je crois que beaucoup d’étrangers ne connaissent de la Belgique que la flandre.